« Henri Poincaré » : différence entre les versions
Contenu supprimé Contenu ajouté
Ajout une citation |
m →{{w|La Science et l'Hypothèse}}, 1902 : ajout lien wikisource |
||
Ligne 6 : | Ligne 6 : | ||
{{Réf Livre |
{{Réf Livre |
||
|référence=La Science et l'Hypothèse/Ernest Flammarion |
|référence=La Science et l'Hypothèse/Ernest Flammarion |
||
|page=2 |
|page=2 |
||
|s=La Science et l'Hypothèse}} |
|||
== ''{{w|La Valeur de la Science}}'', 1905 == |
== ''{{w|La Valeur de la Science}}'', 1905 == |
Version du 29 octobre 2013 à 21:26
Henri Poincaré (29 avril 1854 à Nancy, France - 17 juillet 1912 à Paris) est un mathématicien, physicien et philosophe français.
La Science et l'Hypothèse, 1902
Douter de tout ou tout croire, ce sont deux solutions également commodes, qui l'une et l'autre nous dispensent de réfléchir.
- La Science et l'Hypothèse, Henri Poincaré, éd. Ernest Flammarion, 1902, p. 2 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
La Valeur de la Science, 1905
L'histoire géologique nous montre que la vie n'est qu'un court épisode entre deux éternités de mort, et que, dans cet épisode même, la pensée consciente n'a duré et ne durera qu'un moment. La pensée n'est qu'un éclair au milieu d'une longue nuit, mais c'est cet éclair qui est tout.
- La Valeur de la Science (texte en ligne), Henri Poincaré, éd. Flammarion, 2003, p. 187
Science et Méthode, 1908
Le savant n’étudie pas la nature parce que cela est utile ; il l’étudie parce qu’il y prend plaisir et il y prend plaisir parce qu’elle est belle. Si la nature n’était pas belle, elle ne vaudrait pas la peine d’être connue, la vie ne vaudrait pas la peine d’être vécue. Je ne parle pas ici, bien entendu, de cette beauté qui frappe les sens, de la beauté des qualités et des apparences ; non que j’en fasse fi, loin de là, mais elle n’a rien à faire avec la science ; je veux parler de cette beauté plus intime qui vient de l’ordre harmonieux des parties, et qu'une intelligence pure peut saisir.
- Science et méthode (texte en ligne) (1908), Henri Poincaré, éd. Flammarion, 1947, p. 15
…la mathématique est l’art de donner le même nom à des choses différentes.
- Science et méthode (texte en ligne) (1908), Henri Poincaré, éd. Flammarion, 1947, p. 29
M. B. Russel arrive à cette conclusion qu'une proposition fausse quelconque implique toutes les autres propositions vraies et fausses. M. Couturat dit que cette conclusion semblera paradoxale au premier abord. Il suffit cependant d'avoir corrigé une mauvaise thèse de mathématiques, pour reconnaître combien M. Russell a vu juste. Le candidat se donne souvent beaucoup de mal pour trouver la première équation fausse ; mais dès qu’il l’a obtenue, ce n'est plus qu'un jeu pour lui d'accumuler les résultats les plus surprenants, dont quelques-uns même peuvent être exacts.
- Science et méthode (texte en ligne) (1908), Henri Poincaré, éd. Flammarion, 1947, p. 173-174
Autre citation
Chaque chercheur a sa propre théorie sur le processus de solution, qui se déroule selon d’infinies variantes. On n’en a que peu de témoignages directs, à l’exception notable de celui de Henri Poincaré (1854-1912) : dans ses écrits autobiographiques, le mathématicien évoque des illuminations qui ont surgi de façon inattendue après une longue période d’imprégnation.
- Dossier Pour la science, Janvier-Mars 2012, dans le N°74, Les grands problèmes mathématique, avant-propos.