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'''{{w}}''', né le 7 juillet 1960 à Suresnes (Hauts-de-Seine), est un homme politique français, député européen et membre dirigeant du Parti socialiste (PS). Il est nommé ministre de l’Éducation nationale le 16 mai 2012 dans le gouvernement Ayrault.
'''{{w}}''', né le 7 juillet 1960 à Suresnes (Hauts-de-Seine), est un homme politique français, député européen et membre dirigeant du Parti socialiste (PS). Il est nommé ministre de l’Éducation nationale le 16 mai 2012 dans le gouvernement Ayrault.

== Ouvrages ==
{{Citation|C’est à elle [l’école] qu’il revient de briser ce cercle [les déterminismes], de produire cette auto-institution, d’être la matrice qui engendre en permanence des républicains pour faire la République, République préservée, république pure, république hors du temps au sein de la République réelle, l’école doit opérer ce miracle de l’engendrement par lequel l’enfant, dépouillé de toutes ses attaches pré-républicaines, va s’élever jusqu’à devenir le citoyen, sujet autonome. C’est bien une nouvelle naissance, une transsubstantiation qui opère dans l’école et par l’école, cette nouvelle Eglise, avec son nouveau clergé, sa nouvelle liturgie, ses nouvelles tables de la Loi. La société républicaine et laïque n’a pas d’autre choix que de « s’enseigner elle-même » (Quinet) d’être un recommencement perpétuel de la République en chaque républicain, un engendrement continu de chaque citoyen en chaque enfant, une révolution pacifique mais permanente.}}
{{Réf Livre
|titre=La Révolution française n'est pas terminée
|auteur=Vincent Peillon
|éditeur=Seuil
|année=2008
|page=17
|ISBN=2020985209}}

{{Citation|Ce qui manque au socialisme pour s’accomplir comme la pensée des temps nouveaux, c’est une religion nouvelle : « Donc un nouveau dogme, un nouveau régime, un nouveau culte doivent surgir, afin qu’une nouvelle société prenne la place de l’ancienne. » (Littré).}}
{{Réf Livre
|titre=La Révolution française n'est pas terminée
|auteur=Vincent Peillon
|éditeur=Seuil
|année=2008
|page=149
|ISBN=2020985209}}

{{La laïcité elle-même peut alors apparaître comme cette religion de la République recherchée depuis la Révolution.}}
{{Réf Livre
|titre=La Révolution française n'est pas terminée
|auteur=Vincent Peillon
|éditeur=Seuil
|année=2008
|page=162
|ISBN=2020985209}}

{{C’est au socialisme qu’il va revenir d’incarner la révolution religieuse dont l’humanité a besoin, en étant à la fois une révolution morale et une révolution matérielle, et en mettant la seconde au service de la première.}}
{{Réf Livre
|titre=La Révolution française n'est pas terminée
|auteur=Vincent Peillon
|éditeur=Seuil
|année=2008
|page=195
|ISBN=2020985209}}

{{Citation|Toute l’opération consiste bien, avec la foi laïque, à changer la nature même de la religion, de Dieu, du Christ, et à terrasser définitivement l’Église. Non pas seulement l’Église catholique, mais toute Église et toute orthodoxie. Déisme humain, humanisation de Jésus, religion sans dogme ni autorité ni Église, toute l’opération de la laïcité consiste à ne pas abandonner l’idéal, l’infini, la justice et l’amour, le divin, mais à les reconduire dans le fini sous l’espèce d’une exigence et d’une tâche à la fois intellectuelles, morales et politiques.}}
{{Réf Livre
|titre=Une religion pour la République : La foi laïque de Ferdinand Buisson
|auteur=Vincent Peillon
|éditeur=Seuil
|année=2011
|page=277}}


== Entretiens ==
== Entretiens ==

Version du 7 septembre 2013 à 22:40

Vincent Peillon, né le 7 juillet 1960 à Suresnes (Hauts-de-Seine), est un homme politique français, député européen et membre dirigeant du Parti socialiste (PS). Il est nommé ministre de l’Éducation nationale le 16 mai 2012 dans le gouvernement Ayrault.

Ouvrages

C’est à elle [l’école] qu’il revient de briser ce cercle [les déterminismes], de produire cette auto-institution, d’être la matrice qui engendre en permanence des républicains pour faire la République, République préservée, république pure, république hors du temps au sein de la République réelle, l’école doit opérer ce miracle de l’engendrement par lequel l’enfant, dépouillé de toutes ses attaches pré-républicaines, va s’élever jusqu’à devenir le citoyen, sujet autonome. C’est bien une nouvelle naissance, une transsubstantiation qui opère dans l’école et par l’école, cette nouvelle Eglise, avec son nouveau clergé, sa nouvelle liturgie, ses nouvelles tables de la Loi. La société républicaine et laïque n’a pas d’autre choix que de « s’enseigner elle-même » (Quinet) d’être un recommencement perpétuel de la République en chaque républicain, un engendrement continu de chaque citoyen en chaque enfant, une révolution pacifique mais permanente.
  • La Révolution française n'est pas terminée, Vincent Peillon, éd. Seuil, 2008  (ISBN 2020985209), p. 17


Ce qui manque au socialisme pour s’accomplir comme la pensée des temps nouveaux, c’est une religion nouvelle : « Donc un nouveau dogme, un nouveau régime, un nouveau culte doivent surgir, afin qu’une nouvelle société prenne la place de l’ancienne. » (Littré).
  • La Révolution française n'est pas terminée, Vincent Peillon, éd. Seuil, 2008  (ISBN 2020985209), p. 149


Modèle:La laïcité elle-même peut alors apparaître comme cette religion de la République recherchée depuis la Révolution.

  • La Révolution française n'est pas terminée, Vincent Peillon, éd. Seuil, 2008  (ISBN 2020985209), p. 162


Modèle:C’est au socialisme qu’il va revenir d’incarner la révolution religieuse dont l’humanité a besoin, en étant à la fois une révolution morale et une révolution matérielle, et en mettant la seconde au service de la première.

  • La Révolution française n'est pas terminée, Vincent Peillon, éd. Seuil, 2008  (ISBN 2020985209), p. 195


Toute l’opération consiste bien, avec la foi laïque, à changer la nature même de la religion, de Dieu, du Christ, et à terrasser définitivement l’Église. Non pas seulement l’Église catholique, mais toute Église et toute orthodoxie. Déisme humain, humanisation de Jésus, religion sans dogme ni autorité ni Église, toute l’opération de la laïcité consiste à ne pas abandonner l’idéal, l’infini, la justice et l’amour, le divin, mais à les reconduire dans le fini sous l’espèce d’une exigence et d’une tâche à la fois intellectuelles, morales et politiques.
  • Une religion pour la République : La foi laïque de Ferdinand Buisson, Vincent Peillon, éd. Seuil, 2011, p. 277


Entretiens

Le but de la morale laïque est de permettre à chaque élève de s’émanciper, car le point de départ de la laïcité c’est le respect absolu de la liberté de conscience. Pour donner la liberté du choix, il faut être capable d’arracher l’élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel, pour après faire un choix.
  • « Peillon : "Je veux qu'on enseigne la morale laïque" », Adeline Fleury, Le Journal du Dimanche, samedi 01 septembre 2012, p. {{{page}}} (lire en ligne)
Cette source est trop vague : les champs page doivent être renseignés. Si des références précises ne sont pas données, la citation devra être retirée de la page.

Citation rapportée

Tu lis trop l'AFP, pas assez les grands philosophes !
  • « Hollande journaliste », Éric Mandonnet, L'express, nº 3201, 7 novembre 2012, p. 60