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== ''Le prisonnier du ciel'', 2012 ==


{{citation|citation=
C’est un fait scientifiquement prouvé que tout bébé de quelques mois sait déceler, avec un infaillible instinct, le moment exact du petit matin où ses parents ont réussi à trouver le sommeil pour se mettre à pleurer et leur éviter ainsi de dormir plus de trente minutes d’affilée.
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{{Réf Livre|titre= Le prisonnier du ciel
|auteur= Carlos Ruiz Zafón
|traducteur=François Maspero
|éditeur= Robert Laffont
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Je ne suis d’aucun bord, répliqua Fermín. Pour moi, les drapeaux sont des chiffons de couleur qui sentent le renfermé, et il me suffit de voir quelqu’un se draper dedans et se remplir la bouche d’hymnes pour que ça me donne la colique. J’ai toujours pensé que pour s’attacher si fort à un troupeau, il faut avoir quelque chose du mouton.

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{{Réf Livre|titre= Le prisonnier du ciel
|auteur= Carlos Ruiz Zafón
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|éditeur= Robert Laffont
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|ISBN= 978-2-221-13102-2
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– Et vous croyez, jeune homme, que je pourrai respirer là-dedans ?</BR>
– Mon chou, vous vous mariez au sein de notre sainte mère L’Église avec un mâle ibérique. Pas question de respirer, je vous assure. Une robe de mariée est comme un scaphandre : ce n’est pas le meilleur endroit pour respirer, l’agrément vient quand on la quitte.


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{{Réf Livre|titre= Le prisonnier du ciel
|auteur= Carlos Ruiz Zafón
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|éditeur= Robert Laffont
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|ISBN= 978-2-221-13102-2
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{{citation|citation=
Les hommes sont comme les marrons qu’on nous vend dans la rue : quand on les achète, ils sont tout brûlants et ils sentent bon, puis dès qu’on les sort de leur écorce ils refroidissent tout de suite et on s’aperçoit qu’ils sont presque tous gâtés à l’intérieur.
}}

{{Réf Livre|titre= Le prisonnier du ciel
|auteur= Carlos Ruiz Zafón
|traducteur=François Maspero
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|ISBN= 978-2-221-13102-2
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Version du 14 août 2013 à 17:05

Carlos Ruíz Zafón

Carlos Ruiz Zafón né le 25 septembre 1964 à Barcelone est un auteur espagnol. Il habite depuis 1993 à Los Angeles où il écrit des scénarios de films.

L'Ombre du vent, 2004

[...] rien ne marque autant un lecteur que le premier livre qui s'ouvre vraiment un chemin jusqu'à son coeur.
  • L'ombre du vent, Carlos Ruiz Zafón (trad. François Maspero), éd. Grasset, 2004, p. 14


- Je veux te montrer quelque chose.
- Maintenant, à cinq heures du matin ?
- Il y a des choses que l'on ne peut voir que dans le noir

  • L'ombre du vent, Carlos Ruiz Zafón (trad. François Maspero), éd. Grasset, 2004, p. 10


Le jour [...] où vous déciderez d'apprendre comment on cambriole une banque ou, ce qui revient au même, comment on en fonde une [...]
  • L'ombre du vent, Carlos Ruiz Zafón (trad. François Maspero), éd. Grasset, 2004, p. 75


Armée, Mariage, Église et Banque : les quatre cavaliers de l'Apocalypse.
  • L'ombre du vent, Carlos Ruiz Zafón (trad. François Maspero), éd. Grasset, 2004, p. 110


Ce monde ne mourra pas d'une bombe atomique, comme le disent les journaux, il mourra de rire, de banalité, en transformant tout en farce et, de plus, en mauvaise farce.
  • L'ombre du vent, Carlos Ruiz Zafón (trad. François Maspero), éd. Grasset, 2004, p. 121


Les gens caquettent à qui mieux mieux. L'homme ne descend pas du singe, il descend de la poule.
  • L'ombre du vent, Carlos Ruiz Zafón (trad. François Maspero), éd. Grasset, 2004, p. 141


Ah ! l'armée, fléau et refuge tribal du corporatisme simiesque.
  • L'ombre du vent, Carlos Ruiz Zafón (trad. François Maspero), éd. Grasset, 2004, p. 148


Le destin attend toujours au coin de la rue. Comme un voyou, une pute ou un vendeur de loterie : ses trois incarnations favorites. Mais il ne démarche pas à domicile, il faut aller à sa rencontre.
  • L'ombre du vent, Carlos Ruiz Zafón (trad. François Maspero), éd. Grasset, 2004, p. 250


L'attente est la rouille de l'âme.
  • L'ombre du vent, Carlos Ruiz Zafón (trad. François Maspero), éd. Grasset, 2004, p. 346


Faire confiance aux femmes est une chose, et faire confiance à ce qu'elles disent en est une autre.
  • L'ombre du vent, Carlos Ruiz Zafón (trad. François Maspero), éd. Grasset, 2004, p. 347


- De quoi souffre-t-il ?
- Je pourrais vous dire que c'est du coeur, mais il meurt de solitude. Les souvenirs sont pires que les balles.

  • L'ombre du vent, Carlos Ruiz Zafón (trad. François Maspero), éd. Grasset, 2004, p. 461


[…] nous restons vivants tant que quelqu'un se souvient de nous.
  • L'ombre du vent, Carlos Ruiz Zafón (trad. François Maspero), éd. Grasset, 2004, p. 481


Le Jeu de l'ange, 2008

La vieillesse est la vaseline de la crédulité.
  • Le Jeu de l'ange, Carlos Ruiz Zafón (trad. François Maspero), éd. Robert Laffont, 2009, p. 260


C'est l'écriture qui appelle le sang, et non le contraire.
  • Le Jeu de l'ange, Carlos Ruiz Zafón (trad. François Maspero), éd. Pocket, 2010, p. 286


Marina, 2011

Je pense que nous devrions faire demi-tour et nous éloigner d’ici, murmura-t-il en reculant de plusieurs pas.
– Ne fais pas ta poule mouillée.
– les gens n’apprécient pas les poules à leur juste valeur. Sans elles il n’y aurait pas d’œufs […]
  • Marina, Carlos Ruiz Zafón (trad. François Maspero), éd. Robert Laffont, 2011  (ISBN 978-2-221-11652-4), p. 24



Quand elle me fixa de nouveau, ce fut pour m’examiner des pieds à la tête, comme on évalue un vieux meuble sorti d’un débarras.
  • Marina, Carlos Ruiz Zafón (trad. François Maspero), éd. Robert Laffont, 2011  (ISBN 978-2-221-11652-4), p. 28


Le temps fait du corps ce que la bêtise fait de l'âme, dit-il en se désignant lui-même. Il le pourrit.
  • Marina, Carlos Ruiz Zafón (trad. François Maspero), éd. Robert Laffont, 2011  (ISBN 978-2-221-11652-4), p. 132


L'envie est un aveugle qui cherche à vous arracher les yeux.
  • Marina, Carlos Ruiz Zafón (trad. François Maspero), éd. Robert Laffont, 2011  (ISBN 978-2-221-11652-4), p. 137


La jeunesse est une maîtresse capricieuse. Nous sommes incapables de la comprendre et de l'apprécier jusqu'au jour où elle part avec un autre pour ne jamais revenir.
  • Marina, Carlos Ruiz Zafón (trad. François Maspero), éd. Robert Laffont, 2011  (ISBN 978-2-221-11652-4), p. 171


Marina continuait d'écrire dans le livre que je lui avais donné, mais elle ne m'en laissait pas lire une ligne.
- Qu'est-ce que tu racontes ? Demandai-je.
- C'est une question idiote
- C'est le rôle des idiots de poser des questions idiotes. Et c'est celui des personnes intelligentes de leur répondre. Qu'est-ce que tu racontes ?
  • Marina, Carlos Ruiz Zafón (trad. François Maspero), éd. Robert Laffont, 2011  (ISBN 978-2-221-11652-4), p. 290



J'ai distingué au loin la silhouette de mon ancien collège, mais je n'ai pas eu la force de m'en approcher davantage. Quelque chose me disait que si je le faisais, ma jeunesse s'évaporerait définitivement. Le temps ne nous rend pas plus sages, seulement plus lâches.
  • Marina, Carlos Ruiz Zafón (trad. François Maspero), éd. Robert Laffont, 2011  (ISBN 978-2-221-11652-4), p. 301


Le prisonnier du ciel, 2012

C’est un fait scientifiquement prouvé que tout bébé de quelques mois sait déceler, avec un infaillible instinct, le moment exact du petit matin où ses parents ont réussi à trouver le sommeil pour se mettre à pleurer et leur éviter ainsi de dormir plus de trente minutes d’affilée.
  • Le prisonnier du ciel, Carlos Ruiz Zafón (trad. François Maspero), éd. Robert Laffont, 2012  (ISBN 978-2-221-13102-2), p. 53


Je ne suis d’aucun bord, répliqua Fermín. Pour moi, les drapeaux sont des chiffons de couleur qui sentent le renfermé, et il me suffit de voir quelqu’un se draper dedans et se remplir la bouche d’hymnes pour que ça me donne la colique. J’ai toujours pensé que pour s’attacher si fort à un troupeau, il faut avoir quelque chose du mouton.
  • Le prisonnier du ciel, Carlos Ruiz Zafón (trad. François Maspero), éd. Robert Laffont, 2012  (ISBN 978-2-221-13102-2), p. 196


– Et vous croyez, jeune homme, que je pourrai respirer là-dedans ?
– Mon chou, vous vous mariez au sein de notre sainte mère L’Église avec un mâle ibérique. Pas question de respirer, je vous assure. Une robe de mariée est comme un scaphandre : ce n’est pas le meilleur endroit pour respirer, l’agrément vient quand on la quitte.
  • Le prisonnier du ciel, Carlos Ruiz Zafón (trad. François Maspero), éd. Robert Laffont, 2012  (ISBN 978-2-221-13102-2), p. 294


Les hommes sont comme les marrons qu’on nous vend dans la rue : quand on les achète, ils sont tout brûlants et ils sentent bon, puis dès qu’on les sort de leur écorce ils refroidissent tout de suite et on s’aperçoit qu’ils sont presque tous gâtés à l’intérieur.
  • Le prisonnier du ciel, Carlos Ruiz Zafón (trad. François Maspero), éd. Robert Laffont, 2012  (ISBN 978-2-221-13102-2), p. 296






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