« Mondialisation » : différence entre les versions

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Version du 3 mars 2013 à 18:02

Le terme mondialisation désigne le développement de liens d'interdépendance entre hommes, activités humaines et systèmes politiques à l'échelle du monde.

Citations

La Suisse dispose, grâce à son fédéralisme et sa démocratie directe, de leviers politiques lui permettant de juguler le souffle brutal de la mondialisation.


C'est dans ce sens que les gouvernements occidentaux, les politiciens et les journalistes économiques ont tenté de nous persuader, au cours de la décennie écoulée, que nous pouvions décider au niveau national tout ce que nous voulions, mais qu'il n'y avait aucune alternative face au marché mondial, au marché commun européen ou à la mondialisation et qu'il ne nous restait qu'à nous soumettre si nous ne voulions pas que l'économie s'effondre. En même temps, nos gouvernements s'efforçaient de transformer le marché mondial ou le marché commun européen par des accords internationaux et des institutions de telle façon que toute possibilité d'alternatives se trouvait réduite.
  • « "L'Europe, une multinationale. Le pouvoir sans contrôle des entreprises." », Peter Niggli, Horizons et débats (ISSN 1662-4599), nº 13/14, 12 avril 2010, p. 3


Le monde entier est en train de devenir une seule population, et cet aspect de la globalisation ne peut être que bénéfique sur le plan génétique.
  • Evolution biologique, évolution culturelle, Luigi Luca Cavalli-Sforza, éd. Odile Jacob, 2005, chap. Gènes, populations, phénotypes et environnement, p. 90


Si notre gestion de la mondialisation a tant déçu, c'est en raison de ce qui aurait pu être. Avec la fin de la guerre froide, les États-Unis devenaient l'unique superpuissance — puissance militaire et économique dominante. Le monde attendait d'eux qu'ils prennent les choses en main. À mon sens, quand on exerce un leadership, on ne peut pas tenter de refaire le monde uniquement dans son propre intérêt, et, s'il s'agit d'un leadership démocratique, on est tenu de faire avancer ses idées par la persuasion, non par l'intimidation, la menace de faire usage de sa force militaire ou économique.
  • Quand le capitalisme perd la tête, Joseph E. Stiglitz, éd. Fayard, 2003, p. 290


Avec la mondialisation, nous sommes tous interdépendants. On disait autrefois : lorsque les États-Unis éternuent, le Mexique s'enrhume. Aujourd'hui lorsque les États-Unis éternuent, une grande partie du monde attrape la grippe, et les problèmes actuels de l'Amérique sont bien plus graves que de simples reniflement…
La mondialisation ne se limite pas à la libre circulation transfontière des biens, des services et des capitaux. Elle accélère la circulation des idées.
  • Quand le capitalisme perd la tête, Joseph E. Stiglitz, éd. Fayard, 2003, p. 15


Hors de la globalisation et de la mondialisation, point de salut ! L'ultra-libéralisme mondialiste a généré sa propre opposition : mondialiste elle aussi. Le but évident est d'empêcher l'émergence d'oppositions radicales : identitaires et donc anti-mondialistes.
  • « Mondialisation : les coupables et les victimes », Eddy Marsan, Jeune Résistance (ISSN 1279 - 4759), nº 22, printemps 2001, p. 6


Le pouvoir mondialisé des oligarchies financières vise à faire d'une Europe coupée de ses identités le simple district d'un vaste marché mondial. Lorsque l'on a vu les armées européennes bombarder le peuple Serbe en lutte, précisément, pour son identité, et que l'on a décrypté la manipulation de l'opinion publique lors de cette guerre inique imposée par un nouvel ordre mondial à la botte des Etats-Unis, on comprend que la mondialisation a déjà fait des ravages en Europe et qu'il est grand temps de contre-attaquer !
  • « Mondialisation : les coupables et les victimes », Eddy Marsan, Jeune Résistance (ISSN 1279 - 4759), nº 22, printemps 2001, p. 7


Les contacts transcontinentaux entre les sociétés humaines n’ont attendu ni la mondialisation, ni les grandes découvertes géographiques.
  • « Claude Lévi-Strauss et l’aménagement des territoires », Françoise Choay, URBANISME, nº 365, mars-avril 2009, p. 82


[la mondialisation] consiste à faire fabriquer par des esclaves pour vendre à des chômeurs.


Tous les peuples du monde rêvent aujourd'hui de disposer de leviers politiques qui leur permettraient de juguler un tant soit peu les vents brutaux sortis de la boite de Pandore du droit économique international. C'est la leçon politique de la mondialisation: plus les frontières s'effacent sous la pression d'une économie mondialisée, plus le besoin d'enracinement politique s'affirme localement.
  • « la démocratie en Suisse à l'épreuve du droit international », Yves Nidegger, MagASIN, nº 1, 2012, p. 2


De tous temps, le mélange de l’idéologie et de la technocratie a abouti au pire. L’idéologie de la mondialisation heureuse associée à la technocratie d’organisations non-élues ne déroge pas à la règle.


Psychologie

François Marty, Les grands concepts de la psychologie clinique, 2008

La projection

[...] les sacrifices que les Anciens offraient à leurs dieux après une bataille, un crime ou un cataclysme illustrent le fonctionnement [projectif]. Il s'agissait, somme toute, d'effacer tous relents de culpabilité – quels qu'en fussent les motifs – pour adoucir les moeurs. Il s'agissait aussi de tenter de désamorcer les intentions agressives de l'autre en saluant sa bonté, chacun, vainqueur ou vaincu, se dédouanant ainsi de sentiments, de désirs ou d'affects dont le Destin vous assiégeait. Les rituels sont sous-tendus d'un fonctionnement projectif que l'on ne dénoncera que lorsqu'il deviendra intolérable au plus grand nombre : ce sont des systèmes de pensée relativement stables, défensifs contre le monde pulsionnel et pris dans un registre symbolique qui leur assure d'être intégrés socialement. Le fait que ces rituels et croyances aient pu constituer, ou constituent encore dans certaines sectes ou communautés, le principe organisateur du lien social, témoigne, s'il en était besoin, de sa nature « anti-pulsionnelle ». S'il y a matière à penser que le jugement de réalité, à certaines époques primitives ou au début de notre ère historique, contraignait à ces types de fonctionnements en raison de l'énormité de l'énigme de la création du monde et des solutions imparfaites qui pouvaient en rendre compte, le mouvement de la pensée et du savoir, l'évolution culturelle et la mondialisation de l'information les rendent aujourd'hui peu fondées.


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