« Baruch Spinoza » : différence entre les versions
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=== Maxime Rovere, ''La joie, mode d'emploi'', 2010 === |
=== Maxime Rovere, ''La joie, mode d'emploi'', 2010 === |
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{{citation|citation=[...] lire Spinoza dans une perspective éthique signifie qu'on ne peut tenir une idée pour vraie que si elle produit réellement l'effet que l'on attend d'elle. Une idée qui ne fonctionne pas est une idée fausse, autrement dit « inadéquate », parce qu'elle n'articule pas correctement entre elles les causes existantes. On peut donc commencer par redéfinir ce qu'est la raison : c'est une manière d'agencer des ''causes'' (et pas simplement des « idées ») de manière efficiente. Il ne s'agit pas d'une contemplation théorique, mais d'une organisation pratique.|précisions=Cette citation provient d'un dossier coordonné par Maxime Rovere concernant la philosophie |
{{citation|citation=[...] lire Spinoza dans une perspective éthique signifie qu'on ne peut tenir une idée pour vraie que si elle produit réellement l'effet que l'on attend d'elle. Une idée qui ne fonctionne pas est une idée fausse, autrement dit « inadéquate », parce qu'elle n'articule pas correctement entre elles les causes existantes. On peut donc commencer par redéfinir ce qu'est la raison : c'est une manière d'agencer des ''causes'' (et pas simplement des « idées ») de manière efficiente. Il ne s'agit pas d'une contemplation théorique, mais d'une organisation pratique.|précisions=Cette citation provient d'un dossier coordonné par Maxime Rovere concernant la philosophie spinoziste.}} |
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{{Réf Article|titre=La joie, mode d'emploi |auteur=Maxime Rovere|publication=Le Magazine Littéraire |numéro=493|date=Janvier 2010|page=68}} |
{{Réf Article|titre=La joie, mode d'emploi |auteur=Maxime Rovere|publication=Le Magazine Littéraire |numéro=493|date=Janvier 2010|page=68}} |
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{{citation|citation=[...] l'homme, selon Spinoza, n'est qu'une chose singulière, qui rencontre nécessairement des obstacles dans l'exercice de la puissance. Lorsque sa nature triomphe, l'homme fait plier les choses extérieures à son désir — il agit. Mais, lorsque les choses extérieures ont le dessus, le cours des évènements retient leur nature à elles, et l'homme, emporté loin de ce qui lui est utile, contribue à faire des choses qu'il devrait lui-même empêcher — il pâtit.|précisions=Cette citation provient d'un dossier coordonné par Maxime Rovere concernant la philosophie |
{{citation|citation=[...] l'homme, selon Spinoza, n'est qu'une chose singulière, qui rencontre nécessairement des obstacles dans l'exercice de la puissance. Lorsque sa nature triomphe, l'homme fait plier les choses extérieures à son désir — il agit. Mais, lorsque les choses extérieures ont le dessus, le cours des évènements retient leur nature à elles, et l'homme, emporté loin de ce qui lui est utile, contribue à faire des choses qu'il devrait lui-même empêcher — il pâtit.|précisions=Cette citation provient d'un dossier coordonné par Maxime Rovere concernant la philosophie spinoziste.}} |
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{{Réf Article|titre=La joie, mode d'emploi |auteur=Maxime Rovere|publication=Le Magazine Littéraire |numéro=493|date=Janvier 2010|page=68}} |
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{{citation|citation=Un affect n'apparaît comme une passion que si et seulement si l'Esprit qui le considère (autrement dit, le ''soi-disant observateur'') ne connaît pas la cause qui produit ''en lui'' cet affect. Autrement dit, les passions que décrit Spinoza n'existent positivement pas, elles n'ont de sens que relativement à celui qui les pense. La force de ''L'Ethique'' n'est donc pas d'énoncer des vérités sur la nature et les passions humaines, mais de suivre leur mécanique subjective pour faire progressivement évoluer le lecteur. Car, si l'on commence à comprendre comment fonctionne une passion, elle deviendra une action (''L'Ethique'', V, 3) !|précisions=Cette citation provient d'un dossier coordonné par Maxime Rovere concernant la philosophie |
{{citation|citation=Un affect n'apparaît comme une passion que si et seulement si l'Esprit qui le considère (autrement dit, le ''soi-disant observateur'') ne connaît pas la cause qui produit ''en lui'' cet affect. Autrement dit, les passions que décrit Spinoza n'existent positivement pas, elles n'ont de sens que relativement à celui qui les pense. La force de ''L'Ethique'' n'est donc pas d'énoncer des vérités sur la nature et les passions humaines, mais de suivre leur mécanique subjective pour faire progressivement évoluer le lecteur. Car, si l'on commence à comprendre comment fonctionne une passion, elle deviendra une action (''L'Ethique'', V, 3) !|précisions=Cette citation provient d'un dossier coordonné par Maxime Rovere concernant la philosophie spinoziste.}} |
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{{Réf Article|titre=La joie, mode d'emploi |auteur=Maxime Rovere|publication=Le Magazine Littéraire |numéro=493|date=Janvier 2010|page=68}} |
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{{citation|citation=Pour être heureux, il faut nous libérer de la passion. Et, comme il n'y a de passion que par erreur, il faut nous libérer de l'erreur.|précisions=Cette citation provient d'un dossier coordonné par Maxime Rovere concernant la philosophie |
{{citation|citation=Pour être heureux, il faut nous libérer de la passion. Et, comme il n'y a de passion que par erreur, il faut nous libérer de l'erreur.|précisions=Cette citation provient d'un dossier coordonné par Maxime Rovere concernant la philosophie spinoziste.}} |
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{{Réf Article|titre=La joie, mode d'emploi |auteur=Maxime Rovere|publication=Le Magazine Littéraire |numéro=493|date=Janvier 2010|page=69}} |
{{Réf Article|titre=La joie, mode d'emploi |auteur=Maxime Rovere|publication=Le Magazine Littéraire |numéro=493|date=Janvier 2010|page=69}} |
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{{citation|citation=Spinoza explique que notre salut est proportionnel à notre pratique de la vertu, car c'est lorsqu'ils font des actions concrètes que les hommes jouissent effectivement de ce qu'est la vertu.|précisions=Cette citation provient d'un dossier coordonné par Maxime Rovere concernant la philosophie |
{{citation|citation=Spinoza explique que notre salut est proportionnel à notre pratique de la vertu, car c'est lorsqu'ils font des actions concrètes que les hommes jouissent effectivement de ce qu'est la vertu.|précisions=Cette citation provient d'un dossier coordonné par Maxime Rovere concernant la philosophie spinoziste.}} |
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{{Réf Article|titre=La joie, mode d'emploi |auteur=Maxime Rovere|publication=Le Magazine Littéraire |numéro=493|date=Janvier 2010|page=70}} |
{{Réf Article|titre=La joie, mode d'emploi |auteur=Maxime Rovere|publication=Le Magazine Littéraire |numéro=493|date=Janvier 2010|page=70}} |
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Version du 21 janvier 2013 à 20:38
Baruch Spinoza est un philosophe hollandais né à Amsterdam en 1632 et décédé à La Haye en 1677.
D'autres auteurs le concernant
Maxime Rovere, La joie, mode d'emploi, 2010
- Cette citation provient d'un dossier coordonné par Maxime Rovere concernant la philosophie spinoziste.
- « La joie, mode d'emploi », Maxime Rovere, Le Magazine Littéraire, nº 493, Janvier 2010, p. 68
- Cette citation provient d'un dossier coordonné par Maxime Rovere concernant la philosophie spinoziste.
- « La joie, mode d'emploi », Maxime Rovere, Le Magazine Littéraire, nº 493, Janvier 2010, p. 68
- Cette citation provient d'un dossier coordonné par Maxime Rovere concernant la philosophie spinoziste.
- « La joie, mode d'emploi », Maxime Rovere, Le Magazine Littéraire, nº 493, Janvier 2010, p. 68
- Cette citation provient d'un dossier coordonné par Maxime Rovere concernant la philosophie spinoziste.
- « La joie, mode d'emploi », Maxime Rovere, Le Magazine Littéraire, nº 493, Janvier 2010, p. 69
- Cette citation provient d'un dossier coordonné par Maxime Rovere concernant la philosophie spinoziste.
- « La joie, mode d'emploi », Maxime Rovere, Le Magazine Littéraire, nº 493, Janvier 2010, p. 70
Filippo Mignini, Dieu tout-pensant, 2010
- Cette citation provient d'un dossier coordonné par Maxime Rovere concernant la philosophie spinozienne.
- « Dieu tout-pensant », Filippo Mignini, Le Magazine Littéraire, nº 493, Janvier 2010, p. 76
- Cette citation provient d'un dossier coordonné par Maxime Rovere concernant la philosophie spinozienne.
- « Dieu tout-pensant », Filippo Mignini, Le Magazine Littéraire, nº 493, Janvier 2010, p. 76
Françoise Barbaras, Une sociologie en puissance ?, 2010
- Cette citation provient d'un dossier coordonné par Maxime Rovere concernant la philosophie spinozienne.
- « Une sociologie en puissance ? », Françoise Barbaras, Le Magazine Littéraire, nº 493, Janvier 2010, p. 82
En termes modernes, la puissance chez Spinoza renvoie au concept scientifique de travail ; elle a la dimension d'une énergie, grandeur scalaire, et non d'une force, vecteur de changement, supposant à la fois un point d'application, la localisation d'une source et une direction.
Ce concept spinoziste de « puissance » implique un bilan, l'idée d'une équivalence entre ce qui se dépense dans la cause et ce qui se gagne dans l'effet, entre les quantités de réalité, les « perfections » comme dit Spinoza, qui sont engagées dans une cause et dans un effet. La puissance est une grandeur conservative, une quantité de réalité (une « perfection ») qui se conserve dans la liaison de la cause à l'effet, la composition réglée qui définit l'action.
- Cette citation provient d'un dossier coordonné par Maxime Rovere concernant la philosophie spinozienne.
- « Une sociologie en puissance ? », Françoise Barbaras, Le Magazine Littéraire, nº 493, Janvier 2010, p. 82
Nicolas Israël, Gare aux abus de tranquilisants, 2010
- Cette citation provient d'un dossier coordonné par Maxime Rovere concernant la philosophie spinozienne.
- « Gare aux abus de tranquilisants », Nicolas Israël, Le Magazine Littéraire, nº 493, Janvier 2010, p. 85
Alberto Eiguer, Psychanalyse du libertin, 2010
- Psychanalyse du libertin, Alberto Eiguer, éd. Dunot, coll. « Psychismes », 2010 (ISBN 978-2-10-054958-0), partie I. Libertinage, le plaisir et la joie, chap. Le libertinage épousant l'histoire, Les libertins érudits du XVIIe siècle, p. 63
Ménissier observe que l'oeuvre de Spinoza réserve quelques surprises puisqu'elle propose un angle d'observation différent [...] : il étudie l'obtention d'une bonne réputation sociale par des gestes ou des actions mérités qui conduisent à une reconnaissance complémentaire par les co-citoyens.
Ménissier poursuit :
« Du point de vue de Spinoza, la gloire est une illusion à la fois structurante pour l'individu et féconde pour la société : nous imaginons qu'autrui nous considère comme grand ; nous projetons alors sur nous-mêmes une certaine grandeur que nous prêterait autrui, et à partir de là nous nous fortifions par notre imagination. L'impression de gloire résulte donc d'un travail de construction de notre propre éminence, et par conséquent d'une autoglorification. Or celle-ci ne doit pas — ou pas seulement — être comprise comme un sentiment de délectation intime : elle engendre un véritable travail de subjectivation à l'égard d'autrui, lequel fait office de relais nécessaire en vue d'une reconnaissance, certes illusoire ou hypothétique — car il n'est pas certain qu'autrui nous prête effectivement autant de crédit que nous croyons — mais qui constitue bel et bien une reconnaissance de soi par soi » (2009).
Ce ne sont pas tant les succès, les prix, les décorations qui contribuent à l'affirmation de soi, mais un travail subjectif.
- Psychanalyse du libertin, Alberto Eiguer, éd. Dunot, coll. « Psychismes », 2010 (ISBN 978-2-10-054958-0), partie I. Libertinage, le plaisir et la joie, chap. Le libertinage épousant l'histoire, Joie et liberté, p. 64
Pour Spinoza (1677), les affects constituent des éléments essentiels de l'être. Le désir émane de l'être intime, le conatus, qui évolue en joie ou en tristesse [...].
Pour ce qui concerne la joie, elle s'oriente vers un état de béatitude, parce qu'elle tend à la perfection. L'être se vit exalté et renforcé dans son estime de soi. La tristesse par contre réduit l'extension de lui-même et de sa puissance d'agir; le sujet essayera alors de s'éloigner de ce qu'il considère comme cause de ce déplaisir ou de le détruire.
- Psychanalyse du libertin, Alberto Eiguer, éd. Dunot, coll. « Psychismes », 2010 (ISBN 978-2-10-054958-0), partie I. Libertinage, le plaisir et la joie, chap. Le libertinage épousant l'histoire, Joie et liberté, p. 65
- Psychanalyse du libertin, Alberto Eiguer, éd. Dunot, coll. « Psychismes », 2010 (ISBN 978-2-10-054958-0), partie I. Libertinage, le plaisir et la joie, chap. Le libertinage épousant l'histoire, Joie et liberté, p. 65
- Psychanalyse du libertin, Alberto Eiguer, éd. Dunot, coll. « Psychismes », 2010 (ISBN 978-2-10-054958-0), partie I. Libertinage, le plaisir et la joie, chap. Le libertinage épousant l'histoire, Joie et liberté, p. 65
- Psychanalyse du libertin, Alberto Eiguer, éd. Dunot, coll. « Psychismes », 2010 (ISBN 978-2-10-054958-0), partie I. Libertinage, le plaisir et la joie, chap. Le libertinage épousant l'histoire, Joie et liberté, p. 67
Citation rapportée de Spinoza
- La philosophie pour les nuls, Christian Godin, éd. First Éditions, 2006 (ISBN 2-87691-998-2), p. 241
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