« Stephen Jay Gould » : différence entre les versions
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{{Citation|La pensée [[matérialisme dialectique|dialectique]] devrait être prise plus au sérieux par les occidentaux, et non être écartée sous prétexte que certaines nations de l'autre partie du monde en ont adopté une version figée pour asseoir leur dogme.}} |
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{{Citation|Les questions que [la [[matérialisme dialectique|dialectique]]] soulève sont, sous une autre forme, les questions de l'opposition entre réductionnisme et holisme qui sont à présent si brûlante dans tous les domaines de la biologie (où les explications réductionnistes ont atteint leurs limites et où, pour progresser, il faudrait de nouvelles approches pour traiter les données existantes, au lieu d'accumuler encore d'avantage de données). |
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Lorsqu'elle se présente comme les lignes directrices d'une philosophie du changement, et non comme des préceptes dogmatiques que l'on décrète vrais, les trois lois classiques de la dialectique illustrent une vision holistique dans laquelle le changement est une interaction entre les composantes de systèmes complets, et où les composantes elles-mêmes n'existent pas ''a priori'', mais sont à la fois les produits du système et des données que l'on fait entrer dans le système. Ainsi, la loi des "contraires qui s'interpénètrent" témoigne de l'interdépendance absolue des composantes; la "transformation de la quantité en qualité" défend une vision systématique du changement, qui traduit les entrées de données incrémentielles en changement d'état; et "la négation de la négation" décrit la direction donnée à l'histoire, car des systèmes complexes ne peuvent retourner exactement à leurs états antérieurs.}} |
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Version du 2 novembre 2012 à 02:40
Stephen Jay Gould, (10 septembre 1941 - 20 mai 2002) est un paléontologue américain, professeur de géologie et d'histoire des sciences à l'Université Harvard, qui a beaucoup œuvré à la vulgarisation de la théorie de l'évolution en biologie et à l'histoire des sciences depuis Darwin.
Citations par thèmes
Progrès
- « Interview : « Il n'y a pas de sens de l'évolution » », Olivier Postel-Vinay, Stephen Jay Gould, La Recherche.fr, nº 301, 1er septembre 1997 (lire en ligne)
- La vie est belle (1989), Stephen Jay Gould, éd. Points, 1998 (ISBN 2.02.035239.7[à vérifier : ISBN invalide]), p. 34 (note de bas de page)
- La vie est belle, Stephen Jay Gould, éd. Points, 1998 (ISBN 2.02.035239.7[à vérifier : ISBN invalide]), p. 34 (note de bas de page)
- La vie est belle (1989), Stephen Jay Gould, éd. Points, 1998 (ISBN 2.02.035239.7[à vérifier : ISBN invalide]), p. 35
Contingence
- La vie est belle (1997), Stephen Jay Gould, éd. Points, 1998 (ISBN 2.02.035239.7[à vérifier : ISBN invalide]), p. 56-57
- La vie est belle (1989), Stephen Jay Gould, éd. Points, 1998 (ISBN 2.02.035239.7[à vérifier : ISBN invalide]), p. 57
Science
Selon le grand géologue Charles Lyell, une hypothèse scientifique, pour être à la fois élégante et passionnante, doit aller à l'encontre du bon sens.
- Darwin et les grandes énigmes de la vie (1977), Stephen Jay Gould (trad. Daniel Lemoine), éd. Points, 2001 (ISBN 978-2.02.006980.9[à vérifier : ISBN invalide]), chap. 14, p. 131
- Darwin et les grandes énigmes de la vie (1977), Stephen Jay Gould (trad. Daniel Lemoine), éd. Points, 1997 (ISBN 978-2.02.006980.9[à vérifier : ISBN invalide]), partie 5, chap. 17, p. 156
Des faits nouveaux rassemblés dans le cadre d'une nouvelle théorie sont rarement le prélude à une réelle évolution de la pensée. Les faits ne « parlent pas d'eux-même » ; ils sont interprétés à la lumière de la théorie. La pensée créatrice, dans les sciences autant que dans les arts, est le moteur du changement. La science est une activité essentiellement humaine, non l'accumulation mécanique, automatique d'information objectives qui conduirait, grâce aux lois de la logique, à des conclusions inévitables.
- Darwin et les grandes énigmes de la vie (1977), Stephen Jay Gould (trad. Daniel Lemoine), éd. Points, coll. « Sciences », 2001 (ISBN 978-2.02.006980.9[à vérifier : ISBN invalide]), chap. 20, p. 173
Certaines vérités exigent parfois qu'on reste dans le droit chemin, mais les voies de la connaissance scientifique sont aussi tortueuses et complexes que l'esprit humain
- Quand les poules auront des dents (1984), Stephen Jay Gould (trad. Daniel Lemoine), éd. Points, 1991 (ISBN 978-2.02.006980.9[à vérifier : ISBN invalide]), chap. 7, p. 110
Connaissance
Si nous nous contentons de voir dans le passé des héros servant nos desseins actuels, nous ne comprendrons jamais la richesse ni la pluralité des chemins de la connaissance.
- Quand les poules auront des dents (1984), Stephen Jay Gould (trad. Daniel Lemoine), éd. Points, coll. « Sciences », 1991 (ISBN 978-2.02.006980.9[à vérifier : ISBN invalide]), chap. 6, p. 115
Dialectique
- Un hérisson dans la tempête, Stephen Jay Gould, éd. Grasset, 1994, p. 174
- Un hérisson dans la tempête, Stephen Jay Gould, éd. Grasset, 1994, p. 174
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