« L'Incorrigible » : différence entre les versions
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{{personnage|Victor Vauthier}} : Dur, très dur ! Cinq heures d'avion, six heures de chameau, huit heures de train, j'arrive d'Addis-Abeba ! Vois-tu l'homme ne vit pas seulement de conserves. Durant ces années j'ai longuement réfléchi. Je me suis dis: Victor qu'as tu fais de ta jeunesse ? Après quelles chimères cours-tu ? À vouloir saisir l'insaisissable, ne risques-tu pas de perdre l'essentiel ? Jetteras-tu enfin l'encre, vieux coureur de savane ? |
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{{Réf Film|titre=L'Incorrigible |
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|auteur=Michel Audiard |
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|date=1975 |
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|acteur=[[w:Jean-Paul Belmondo|Jean-Paul Belmondo]] |
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Version du 18 octobre 2012 à 02:37
L'Incorrigible est un film de Philippe de Broca, sorti sur les écrans en 1975. Les dialogues sont de Michel Audiard.
Dialogues remarquables
Le gardien de la prison de la Santé : On savait bien qu'vous partiriez un jour, mais on s'disait : y f'ra p't-êt' une bêtise, y butera un gardien, et puis voilà, le jour où ça arrive, ça fait mal...
- Scène d'ouverture du film, lorsque Victor Vauthier est libéré après trois mois de prison.
Victor Vauthier : Mais j'n'ai pas de bateau, moi...
- Appel téléphonique de Victor Vauthier sortant juste de prison à son ami Freddy pour que ce-dernier lui trouve des fonds .
Marie-Charlotte Pontalec : Vous étiez combien, chez vous ?
Victor Vauthier : Hôff... Au moins quinze.
Marie-Charlotte Pontalec : Quinze ?!...
Victor Vauthier : Et puis alors des hommes ont commencé à défiler à la maison. Des militaires, surtout. Faut dire que maman était très belle. Vous l'auriez vue sur le grand escalier du vestibule, avec son boa autour du cou, en plumes de paon...
Marie-Charlotte Pontalec : Ah. Pour ramasser du bois, c'est pratique, ça...
- Début de la scène de va-et-vient de Victor entre le Petit Savarin, où il déjeune avec Marie-Charlotte Pontalec, déléguée permanente d'assistance post-pénale nommée par le juge d'application des peines, et les salons huppés du Prince de Galles, où il tente simultanément d'escroquer des hommes politiques africains.
Le ministre : Je n'voudrais pas m'avancer, mais...
Camille : À vrai dire, mes clients souhaiteraient mener l'opération en deux temps. Le deuxième volet s'ra livré contre 500 millions.
Le ministre : 500 millions ?
Camille : 500 millions. Et lorsque notre bonne foi réciproque sera prouvée de part et d'autre, ce dont je n'doute pas un seul instant, monsieur l'ministre, (ricanements), eh bien la dernière partie du tryptique vous s'ra r'mise... contre 500 autres millions.
Le ministre : Mais ça fait un milliard. Vous m'assassinez.
Camille : Eh oui, un milliard, j'n'en ai pas cru mes oreilles. Ah, j'oubliais, en p'tites coupures, ils y tiennent absolument.
Le ministre : Mais il faut qu'j'en réfère à mon collègue des Finances, c'est une somme considérable.
Camille : Oh. En p'tites coupures, monsieur l'ministre.
Le ministre (sourire complice malgré l'éloignement de son interlocuteur) : Ben oui. Oui, je n'dis pas. (se reprenant) Oui, mais enfin quand même...
- Appel téléphonique de Camille Hourtelin, « oncle » et père spirituel de Victor, au ministre des Affaires culturelles, le lendemain du vol du tryptique de Goya.
Marie-Charlotte (surgissant entre Camille et Victor) : Ça tourne, là-d'dans, hein ? (se tournant vers Victor) J'vais m'étendre un peu, tu viens ?
Victor : J'arrive. (Marie-Charlotte s'éloignant)
Camille : Elle te siffle pas encore... ça viendra.
Marie-Charlotte (hélant Victor de loin) : Victor !
Victor (guilleret) : Il arrive, il arrive...
Camille : Elle a capturé un lion, pour en faire une descente de lit. Assassin... ASSASSIN ! Vous aurez la peau du jeune, pas celle du vieux. (se lève sur le coup de la colère) Je m'escapade, je m'éclipse, je m'disperse. (se retournant) Adieu, vautours ! (s'adressant tendrement à son « disciple ») Adieu, Victor...
Marie-Charlotte (hélant Victor d'encore plus loin) : Victor !
- Avant-dernière scène du film, quelque part sous les tropiques, près de la piscine d'un hôtel de luxe, avec la famille Pontalec d'un côté, la tribu de Chatou de l'autre.
- Julien Guiomar, Jean-Paul Belmondo et Geneviève Bujold et autres personnages muets en arrière-plan., L'Incorrigible (1975), écrit par Michel Audiard
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