« Rire » : différence entre les versions
→Jean-Jacques Rousseau, Julie ou La nouvelle Héloïse, 1761 : hors critères |
→Gabriele D'Annunzio, Le Feu, 1900 : hors critères |
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|précisions=Cette maxime est tirée d'Aristote, ''De partibus animalium'', 3, 10. Elle se retrouve aussi dans les œuvres de Guillaume Bouchet, poète et ami de Rabelais.}} |
|précisions=Cette maxime est tirée d'Aristote, ''De partibus animalium'', 3, 10. Elle se retrouve aussi dans les œuvres de Guillaume Bouchet, poète et ami de Rabelais.}} |
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{{Réf Livre|section=Avertissement au lecteur|titre=Gargantua|auteur=François Rabelais|éditeur=Seuil (Points)|année=1995|année d'origine=1534|page=45|s=Gargantua}} |
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==== [[Gabriele D'Annunzio]], ''Le Feu'', 1900 ==== |
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{{Citation|citation=La Foscarina regarda la rieuse avec étonnement, car elle l’avait oubliée ; et cette femme, assise là sur ce banc de pierre jauni par les lichens, avec ces mains tordues, avec cette scintillation d’or et d’ivoire entre les lèvres minces, avec ces petits yeux glauques sous les paupières flasques, avec cette voix enrouée et ce rire clair, la fit penser à une de ces vieilles fées palmipèdes qui vont par la forêt suivies d’un crapaud obéissant.}} |
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{{Réf Livre|titre=Le Feu|auteur=[[Gabriele D'Annunzio]]|éditeur=La Revue de Paris|Traducteur=Georges Hérelle|année=1900|page=733|chapitre=II. L'empire du silence}} |
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==== [[James Joyce]], ''Ulysse'', 1922 ==== |
==== [[James Joyce]], ''Ulysse'', 1922 ==== |
Version du 18 avril 2012 à 07:25
Le rire marque un sentiment de gaieté par un mouvement de la bouche accompagné souvent de bruit et par une expression correspondante des regards et des traits du visage.
Cinéma
Marcel Pagnol, Le Schpountz, 1937-1938
Claude Lelouch, L'aventure c'est l'aventure, 1972
Aldo : C'est pas à toi, cette phrase.
Jacques : Non, mais ça fait plaisir à entendre.
Littérature
Écrit intime
Paul Klee, Journal, 1957
- Journal (1957), Paul Klee, éd. Grasset, coll. « Les Cahiers Rouges », 1959 (ISBN 978-2-246-27913-6), Journal I, p. 68
Prose poétique
André Breton/Philippe Soupault, Les Champs Magnétiques, 1919
- Cette citation provient d'une revue dirigée par André Breton.
- « Les Champs Magnétiques partie I La Glace sans tain », André Breton/Philippe Soupault, Littérature, nº 8, Octobre 1919, p. 9
Joyce Mansour, Dolman le maléfique, 1961
- « Dolman le maléfique », Joyce Mansour, La Brèche, nº 1, Octobre 1961, p. 50
Roman
François Rabelais, Gargantua, 1534
- Cette maxime est tirée d'Aristote, De partibus animalium, 3, 10. Elle se retrouve aussi dans les œuvres de Guillaume Bouchet, poète et ami de Rabelais.
- Gargantua (1534), François Rabelais, éd. Seuil (Points), 1995, Avertissement au lecteur, p. 45 (texte intégral sur Wikisource)
James Joyce, Ulysse, 1922
De nouveau Kennyglousse penche la belle pyramide de ses cheveux, se baisse, montre le peigne d'écaille de sa nuque, fait pleuvoir le thé hors de sa bouche, s'étranglant de thé et de rire, toussant de s'étrangler, miaulant :
— Ô ces yeux de poisson mort ! Penser qu'on pourrait être mariée à un homme comme ça ! Avec ses deux poils de barbe.
Douce laisse échapper un splendide hurlement, le vrai hurlement d'une vraie femme, ravissement, joie, indignation.
— Mariée à ce nez huileux ! hurle-t-elle.
Gamme de rire, de l'aigu au grave, de bronze et d'or, elles se provoquent l'une l'une, carillon sur carillon, sonneries alternées orbronze bronzor, gravaigu, rire sur rire. Et pouffent de plus belle.
- Ulysse (1922), James Joyce (trad. Auguste Morel), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1957 (ISBN 2-07-040018-2), p. 399
- Ulysse (1922), James Joyce (trad. Auguste Morel), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1957 (ISBN 2-07-040018-2), p. 527
Julien Green, Léviathan, 1929
- Léviathan (1897), Julien Green, éd. Fayard, coll. « Le Livre de Poche », 1993 (ISBN 978-2-253-09940-[à vérifier : ISBN invalide]), chap. XIII, p. 169
André Breton, L'Amour fou, 1937
- L'Amour fou, André Breton, éd. Gallimard, 1976 (ISBN 978-2070367238), p. 66 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Dominique Fernandez, Porporino ou les mystères de Naples, 1974
« — Eh bien ! soyons plus précis. Ces yeux aux reflets verts, ces lèvres de corail, ces cheveux qui bouclent avec tant de grâce sans le secours des fers, votre teint, Feliciano, votre manière de marcher, de vous tenir, n'appartiennent pas, j'en mets ma main au feu, à une petite victime de la cruauté sacerdotale.
« A-t-il entendu dire, me demandai-je, que je passe pour être né de la fornication d'un prêtre ? J'allais éclater de rire à cause de la tournure fadement complimenteuse et bizarrement alambiquée de sa phrase, quand je m'avisai, par je ne sais quel frémissement qui parcourut ma personne, que peut-être le chevalier de Casanova ne songeait nullement à goûter avec moi les douceurs de la paternité.
« — Feliciano, reprit-il, je suis sûr que votre conformation diffère de la mienne.
« J'hésitais encore à comprendre.
« — Vous n'êtes qu'une beauté travestie.
« — Monsieur, répondis-je, je suis Feliciano Marchesi.
« — Ma chère, vous êtes une jolie femme déguisée. Si la longue contemplation que j'ai faite de vos charmes ne m'en avait donné l'assurance, je n'aurais jamais eu l'effronterie de vous attirer derrière ce rideau.
- Porporino ou les mystères de Naples (1974), Dominique Fernandez, éd. Grasset, coll. « Les Cahiers Rouges », 1974 (ISBN 978-2-246-01243-6), partie II « Les pauvres de Jésus-Christ », Une méprise plutôt étrange, p. 233
Philosophie
Psychanalyse
Daniel Sibony, Les Sens du rire et de l'humour, 2010
- Les Sens du rire et de l'humour, Daniel Sibony, éd. Odile Jacob, 2010, p. 12
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