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{{Réf Pub|nom=La relation d'emprise dans le soin|date=2006|lieu=La relation d'emprise (cadre psychanalytique) : Du point de vue de l'instigateur d'une relation d'emprise ''Le pervers narcissique : conformer l'autre en un identique''|source=[http://www.textes-psy.com/spip.php?article1017]|parution=Textes Psy|auteur=[[Cédric Roos]]}} |
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Version du 28 mars 2012 à 13:59
Littérature
Écrit intime
Anaïs Nin, Henry et June — Les cahiers secrets, 1986
Janvier (1932)
- Henry et June — Les cahiers secrets (1986), Anaïs Nin (trad. Béatrice Commengé), éd. Stock, 2007 (ISBN 978-2-234-05990-0), Janvier (1932), p. 33
Essai
Choderlos de Laclos, Traité sur l'éducation des femmes, 1903
Des femmes et de leur éducation
- Traité sur l'éducation des femmes précédé (1903), Choderlos de Laclos, éd. Pocket, coll. « Agora », 2009 (ISBN 978-2-266-18855-5), partie Des femmes et de leur éducation, chap. V. De la puberté, p. 45
Poésie
Paul Eluard , Capitale de la douleur, 1926
Dans la brume
- Capitale de la douleur suivi de L'amour la poésie (1926), Paul Eluard, éd. Gallimard, coll. « Poésie », 1966 (ISBN 978-2-07-030095-2), partie Nouveaux poèmes, Dans la brume, p. 125
Prose poétique
André Breton, Poisson soluble, 1924
- Poisson soluble (1924), André Breton, éd. Gallimard, coll. « Poésie », 1996 (ISBN 2-07-032917-8), partie 1, p. 32
- Poisson soluble (1924), André Breton, éd. Gallimard, coll. « Poésie », 1996 (ISBN 2-07-032917-8), partie 26, p. 103
Roman
Charles Robert Maturin, Melmoth — L'homme errant, 1820
— Partez, être maudit, et ne nous troublez pas. Partez, maudit et pour maudire !
— Je pars vainqueur et pour vaincre, répondit Melmoth avec un triomphe sauvage et féroce. Malheureux ! Ce sont vos vices, vos passions et vos faiblesses qui font de vous mes victimes. Jetez sur vous le blâme et non sur moi. Héroïques dans le crime mais lâches dans le désespoir, vous vous mettriez à genoux à mes pieds pour que vous soit conférée la terrible immunité qui me permet en cet instant de traverser vos rangs : chaque cœur humain m'accompagne de sa malédiction, pourtant nulle main n'ose me toucher !
- Melmoth — L'homme errant (1820), Charles Robert Maturin (trad. Jacqueline Marc-Chadourne), éd. Phébus, coll. « Libretto », 1996 (ISBN 978-2-85-940553-3), Histoire des amants, p. 591
Marie d'Agoult, Nélida, 1866
- Il est ici question du grand monde.
- Nélida (1866), Marie d'Agoult, éd. Calmann-Lévy, 2010 (ISBN 978-2-7021-4127-4), partie Première partie, chap. V, p. 76
- Nélida (1866), Marie d'Agoult, éd. Calmann-Lévy, 2010 (ISBN 978-2-7021-4127-4), partie Quatrième partie, chap. XVI, p. 198
- Nélida (1866), Marie d'Agoult, éd. Calmann-Lévy, 2010 (ISBN 978-2-7021-4127-4), partie Quatrième partie, chap. XXII, p. 244
Psychanalyse
Charles Baudouin, L'Oeuvre de Jung et la psychologie complexe, 1963
[...] si l'état psychotique est celui où le moi conscient est submergé par l'inconscient collectif, cet accident sera d'autant plus à redouter que le moi est plus faible. Plus exactement, il s'agit d'un rapport de forces — comme celui de la vague et de la digue ; ce qui permet à Jung de suggérer une discrimination encore, qui pourrait être grosse de conséquences, entre deux sortes de schizophrénies : l'une où il faut incriminer la faiblesse du moi, l'autre qui procéderait d'une force exeptionnelle de l'inconscient.
[...] Il est des cas sévères, où il importe surtout de « fortifier le moi » [...]. Ce à quoi du moins il nous avertit de prendre garde, c'est à un moi apparemment fort parce qu'il est concentré, excessivement rationnel, obstiné ; cette raideur doit être suspecte ; elle risque de dissimuler en réalité un moi faible qui se tient par là sur la défensive ; c'est alors qu'on parle, trop facilement peut-être, de psychose latente ; mais c'est alors du moins qu'une effraction brusque des forces inconscientes peut déterminer bel et bien l'éclatement d'une psychose.
- L'Oeuvre de Jung et la psychologie complexe (1963), Charles Baudouin, éd. Payot & Rivages, coll. « Petite Bibliothèque Payot », 2002 (ISBN 2-228-89570-97[à vérifier : ISBN invalide]), partie I. Idées directrices, chap. II. Les structures de l'inconscient — L'inconscient collectif, Application à la psychiatre, p. 90
Alberto Eiguer, Psychanalyse du libertin, 2010
Libertinage et prédation
- Psychanalyse du libertin, Alberto Eiguer, éd. Dunot, coll. « Psychismes », 2010 (ISBN 978-2-10-054958-0), partie II. Libertinage et prédation, chap. Invitation à la débauche, Banaliser le mal au nom de l'amour, p. 134
Psychologie
Mary Esther Harding, Les Mystères de la femme, 1953
- Les Mystères de la femme (1953), Mary Esther Harding (trad. Eveline Mahyère), éd. Payot & Rivages, coll. « Petite Bibliothèque Payot », 2001 (ISBN 2-228-89431-1), chap. II. La lune, dispensatrice de fertilité, p. 63
Gérard Pirlot/Jean-Louis Pedinielli, Les Perversions sexuelles et narcissiques, 2005
Perversions narcissiques
« Dérive » manipulatoire de la séduction narcissique, la perversion narcissique appartient à un registre plus public (familial, social) que la perversion sexuelle, d'ordre plus privé. Les manoeuvres semant la confusion dans l'esprit de l'autre relèvent d'un registre de disqualification des sensations, des émotions ou des pensées de l'autre, victime de la séduction perverse qui « l'enferme » dans la toute-puissance du pervers. Chez la victime, cette disqualification des émotions et de la pensée crée une « dé-fantasmatisation », une « désymbolisation » et détruit les différences entre les registres psychiques, créant une confusion sur laquelle « joue » le pervers narcissique.
Ces disqualifications apparaissent volontiers dans le champ de la communication, de l'omission de qualification (une mère se plaint que son enfant ne fait pas de sport, s'il en fait, elle dit alors qu'il ferait mieux de faire de la musique), de la surestimation narcissique mensongère de l'objet (flatterie) qui a pour but de contrôler celui-ci... Un autre procédé est l' induction (Eiguer, 1996) : la victime se laisse abuser, parce qu'elle peut se trouver dans une situation de faiblesse, de fragilité. Le pervers le perçoit et va alors faire éprouver à la victime des sentiments inhabituels pour elle mais qui appartiennent au sujet pervers. Utilisant l'identification projective, il délègue et dépose dans l'autre des affects et des idées dont il souhaite se débarrasser. Pousser la victime parfois jusqu'à la faute pour ensuite la critiquer et la mettre à sa merci, tel est le but pervers du « détournement » de toute relation.
- Les Perversions sexuelles et narcissiques, Gérard Pirlot/Jean-Louis Pedinielli, éd. Armand Colin, coll. « 128 Psychologie », 2005 (ISBN 2-200-34042-7), partie IV. Perversions narcissiques, chap. 1. Pourquoi l'extension du terme ?, 1.4 Perversion narcissique a) Pathologie de l'agir de parole, p. 105
Cédric Roos, La relation d'emprise dans le soin, 2006
La relation d'emprise (cadre psychanalytique)
- La relation d'emprise dans le soin, 2006, La relation d'emprise (cadre psychanalytique) : Du point de vue de l'instigateur d'une relation d'emprise Le pervers narcissique : conformer l'autre en un identique, dans [1], paru Textes Psy, Cédric Roos.