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Le '''{{w|café}}''' est une boisson psychoactive obtenue à partir des graines du caféier, un arbuste du genre ''Coffea''.
Le '''{{w|café}}''' est une boisson psychoactive obtenue à partir des graines du caféier, un arbuste du genre ''Coffea''.

Version du 3 mars 2012 à 11:40

Seated woman with coffee cup, Alfons Mucha

Le café est une boisson psychoactive obtenue à partir des graines du caféier, un arbuste du genre Coffea.

Littérature

Nouvelle

André Pieyre de Mandiargues, Le Musée noir, 1924

Un très jeune garçon aux poignets velus presque à l'excès, même pour sa race, et à la chemise peu fraîche, leur avait servi une purée de tomates, d'aubergines et d'olives noires écrasées avec des herbes et des aromates ; des petites pieuvres et de très grosses crevettes frites ensemble dans une singulière union de queues, de pinces, d'antennes et de tentacules ; des beignets de miel, des confitures de cédrats et de roses. Elles avaient bu du vin résiné, horriblement amer, et du café bourbeux, mais suave.


Prose poétique

Robert Desnos, Deuil pour deuil, 1924

[...] la vierge blonde trempe ses cheveux dans mon café ; il est midi, le vin devient colombe dans le litre légal déposé sur la table à côté d'un verre à côtes.


Roman

Dominique Fernandez, Porporino ou les mystères de Naples, 1974

Pauvre Mimmo ! Nous ne pouvions lui rapporter que les gâteaux transportables. Il connaissait par ouï-dire seulement, d'après nos descriptions qu'il écoutait les larmes aux yeux, les extravagantes constructions de meringue et de crème, les Délices au chocolat, les Maries-Carolines fourrées de fruits confits, les Châteaux d'Espagne au café amer, les babas géants imbibés de rhum des Antilles, toutes ces merveilles fondantes, collantes, ruisselantes, dégoulinantes, car le goût en ces années-là était au tendre et au mou, la mode n'allait pas au croustillant. Il y avait aussi les sorbets, sorbets au citron, sorbets aux mûres, sorbets aux myrtilles, une spécialité de Startuffo, que dis-je, une exclusivité, une innovation, les premières glaces jamais faites en Italie, en Europe. Startuffo envoyait chaque hiver des bateaux jusqu'en Suède qui rapportaient de la neige dans les profondeurs de leurs cales. Cette neige était conservée dans une sorte de citerne creusée sous la terre du petit jardin qu'il avait aménagé exprès derrière la pâtisserie.
  • Porporino ou les mystères de Naples (1974), Dominique Fernandez, éd. Grasset, coll. « Les Cahiers Rouges », 1974  (ISBN 978-2-246-01243-6), partie II « Les pauvres de Jésus-Christ », Gourmandise, p. 165


Citations

Le café est un torréfiant intérieur. Beaucoup de gens accordent au café le pouvoir de donner de l'esprit; mais tout le monde a pu vérifier que les ennuyeux ennuient bien davantage après en avoir pris. Enfin, quoique les épiciers soient ouverts à Paris jusqu'à minuit, certains auteurs n'en deviennent pas plus spirituels.
  • « Traité sur les excitants modernes », dans Physiologie du goût: Suivi d'un Traité sur les excitants modernes, Honoré de Balzac, éd. Charpentier, 1839, p. 460


Il y a un homme à Londres que l'usage immodéré du café a tordu comme ces vieux goutteux noués. J'ai connu un graveur de Paris qui a été cinq ans à se guérir de l'état où l'avait mis son amour pour le café. Enfin, dernièrement, un artiste, Chenavard, est mort,brûlé. Il entrait dans un café comme un ouvrier entre au cabaret, à tout moment.
  • « Traité sur les excitants modernes », dans Physiologie du goût: Suivi d'un Traité sur les excitants modernes, Honoré de Balzac, éd. Charpentier, 1839, p. 461


Prenons notre café en philosophes qui apprécient ce qu'il a fallu de temps, d'événements, d'hommes de génie, de grands rois, de soleils ardents pour préparer ces deux substances savoureuses cueillies aux deux antipodes du inonde, et qu'on appelle le martinique et le moka!
  • Les mohicans de Paris, Alexandre Dumas, éd. Michel Levy, 1862, t. 3, p. 59-60


Le sucre est une matière blanche qui donne mauvais goût au café quand on oublie d'en mettre.
  • (fr) La Foire aux cancres (1962), Jean-Charles, éd. Calmann-Lévy, coll. « Labiche », 1963, p. 136


Pour faire un bon café, on met une livre de café mouillé d'eau dans la cafetière et on fait bouillir pendant une demi-heure.Puis on y jette un fer à cheval. Si le fer à cheval ne flotte pas, on rajoute du café.
  • Dans la bouche d'un chef cuisinier ambulant -servant les cowboys.
  • Des barbelés sur la prairie, R. Goscinny, éd. Dupuis, 1967, p. 3


Son dernier combat, quel qu'il soit, se déroulerait dans un recoin où il aurait vérifié auparavant qu'il y avait du café.
  • Le guerrier solitaire, Henning Mankell (trad. Christofer Bjurström), éd. Seuil, 1995, p. 301


L’amertume est un café, un sale goût amer mais ça revigore
L’amitié c’est juste le p’ tit sucre qui l’accompagne, ça apaise…

  • Amitié et Amertume, Rocé, Rocé, album Identité en crescendo (9 mai 2006 chez Emarcy).


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