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{{citation|citation=Qu’elle est douce, aux cœurs amers, la solitude, qu’il est doux, le spectacle de l’abandon, aux âmes orgueilleuses. Je me réjouis de la lente promenade du héros dans la ville déserte où la statue de Jack l’éventreur indique seule qu’une population de haute culture morale vivait jadis.}} |
{{citation|citation=Qu’elle est douce, aux cœurs amers, la solitude, qu’il est doux, le spectacle de l’abandon, aux âmes orgueilleuses. Je me réjouis de la lente promenade du héros dans la ville déserte où la statue de Jack l’éventreur indique seule qu’une population de haute culture morale vivait jadis.}} |
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{{Réf Livre|titre=La liberté ou l'amour !|auteur=[[Robert Desnos]]|éditeur=Gallimard|collection=L'Imaginaire|année=1962|année d'origine=1927|page=46|section=IV. La brigade des jeux|ISBN=978-2-07-027695-0}} |
{{Réf Livre|titre=La liberté ou l'amour !|auteur=[[Robert Desnos]]|éditeur=Gallimard|collection=L'Imaginaire|année=1962|année d'origine=1927|page=46|section=IV. La brigade des jeux|ISBN=978-2-07-027695-0}} |
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==== [[René Char]], ''Fureur et mystère'', 1948 ==== |
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''' Vivre avec de tels hommes ''' |
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{{citation|citation=On tuait de si près que le monde s'est voulu meilleur. Brumaire de mon âme jamais escaladé, qui fait feu dans la bergerie déserte ? Ce n'est plus la volonté elliptique de la scrupuleuse solitude. Aile double des cris d'un million de crimes se levant soudain dans des yeux jadis négligents, montrez-nous vos desseins et cette large abdication du remords !}} |
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{{Réf Livre|titre=Fureur et mystère|auteur=[[René Char]]|éditeur=Gallimard|collection=Poésie|année=1962|année d'origine=1948|page=45|partie=SEULS DEMEURENT (1938-1944)|section=Vivre avec de tels hommes|ISBN=2-07-030065-X}} |
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==== [[Octavio Paz]], ''Liberté sur parole'', 1958 ==== |
==== [[Octavio Paz]], ''Liberté sur parole'', 1958 ==== |
Version du 1 mars 2012 à 23:43
Littérature
Critique
Charles-Augustin Sainte-Beuve, Mes Poisons, 1926
- Mes Poisons, Charles-Augustin Sainte-Beuve, éd. La Table Ronde, 2006 (ISBN 2-7103-2862-3), chap. II. Sur lui-même, p. 25
Annie Le Brun, Les châteaux de la subversion, 1982
- Les châteaux de la subversion, Annie Le Brun, éd. Garnier Frères, coll. « Folio Essais », 1982 (ISBN 2-07-032341-2), partie III, Sans lieu ni date, p. 238
Cécile Guilbert, Les ruses du professeur Nabokov, 2010
- Littératures (1980), Vladimir Nabokov, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2010, Préface de Cécile Guilbert — Les ruses du professeur Nabokov, p. VIII
- Cécile Guilbert préfaçant la réédition de 2010 des cours de littérature européenne de Vladimir Nabokov, professés entre 1941 et 1958 dans plusieurs universités américaines et réunis sous le titre Littératures.
- Littératures (1980), Vladimir Nabokov, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2010, Préface de Cécile Guilbert — Les ruses du professeur Nabokov, p. X
Écrit intime
Jean-Jacques Rousseau, Les Rêveries du promeneur solitaire, 1782
- Rêveries du promeneur solitaire (1782), Jean-Jacques Rousseau, éd. Le Livre de Poche, coll. « Classiques », 2001 (ISBN 978-2-253-160991), Troisième Promenade, p. 71
- Rêveries du promeneur solitaire (1782), Jean-Jacques Rousseau, éd. Le Livre de Poche, coll. « Classiques », 2001 (ISBN 978-2-253-160991), Septième Promenade, p. 139
Jean Genet, Journal du voleur, 1949
- Journal du voleur, Jean Genet, éd. Gallimard, coll. « Folio », 1949 (ISBN 2-07-036493-3), p. 277
Nouvelle
Gérard de Nerval, Les Filles du feu, 1834
Sylvie
- Les Filles du feu (1834), Gérard de Nerval, éd. Maxi-Livres, coll. « Maxi-Poche Classiques Français », 1997 (ISBN 2-8771-4348-1), partie Sylvie — Souvenir du valois, XIV. Dernier feuillet, p. 142
Renée Vivien, La Dame à la Louve, 1904
La Soif ricane
Polly mâcha un sourd juron… Mes genoux fléchirent sous moi. Elle me toisa de son regard dédaigneux, et, me quittant sans une parole, elle se mit en devoir de gravir la colline.
Je la suivis, par crainte de la solitude, plus odieuse encore que la présence de cette compagne détestée.
- La Dame à la Louve, Renée Vivien, éd. Alphonse Lemaire, 1904, La Soif ricane, p. 31
Les Soeurs du silence
La plus jeune Sœur vint à moi comme l’incarnation de ma pensée la plus belle. Sa robe était du même violet que le soir. Cette femme m’évoquait la fragilité de la nacre et la tristesse altière des cygnes noirs au sillage obscur. Répondant à mon silence, elle murmure :
« J’ai cherché dans cette ombre non point la paix, comme l’Exilé frappant aux portes du monastère, mais l’Infini. »
Et je vis que son visage ressemblait au divin visage de la Solitude.
- La Dame à la Louve, Renée Vivien, éd. Alphonse Lemaire, 1904, Les Soeurs du silence, p. 54
André Pieyre de Mandiargues, Le Musée noir, 1924
Le sang de l'agneau
- Le Musée noir, André Pieyre de Mandiargues, éd. Gallimard, 1946 (ISBN 2-07-071990-1), Le sang de l'agneau, p. 54
Prose poétique
André Breton, Poisson soluble, 1924
- Poisson soluble (1924), André Breton, éd. Gallimard, coll. « Poésie », 1996 (ISBN 2-07-032917-8), partie 3, p. 36
Robert Desnos, La liberté ou l'amour !, 1927
- La liberté ou l'amour ! (1927), Robert Desnos, éd. Gallimard, coll. « L'Imaginaire », 1962 (ISBN 978-2-07-027695-0), IV. La brigade des jeux, p. 46
René Char, Fureur et mystère, 1948
Vivre avec de tels hommes
- Fureur et mystère (1948), René Char, éd. Gallimard, coll. « Poésie », 1962 (ISBN 2-07-030065-X), partie SEULS DEMEURENT (1938-1944), Vivre avec de tels hommes, p. 45
Octavio Paz, Liberté sur parole, 1958
Travaux du poète
- Liberté sur parole (1958), Octavio Paz (trad. Jean-Clarence Lambert), éd. Gallimard, coll. « Poésie », 1966 (ISBN 2-07-031789-7), partie II. AIGLE OU SOLEIL ? (1949-1950), Travaux du poète — VII, p. 52
- Liberté sur parole (1958), Octavio Paz (trad. Jean-Clarence Lambert), éd. Gallimard, coll. « Poésie », 1966 (ISBN 2-07-031789-7), partie II. AIGLE OU SOLEIL ? (1949-1950), Travaux du poète — XI, p. 57
Ma vie avec la vague
- Liberté sur parole (1958), Octavio Paz (trad. Jean-Clarence Lambert), éd. Gallimard, coll. « Poésie », 1966 (ISBN 2-07-031789-7), partie II. AIGLE OU SOLEIL ? (1949-1950), Sables mouvants — Ma vie avec la vague, p. 75
Roman
Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit, 1932
- Voyage au bout de la nuit, Louis-Ferdinand Céline, éd. Gallimard, 1972 (ISBN 2-07-036028-8), p. 380 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- Citation choisie pour le 21 octobre 2008.
Philosophie
Blaise Pascal, Pensées, 1669
- Pensées, Blaise Pascal, éd. Gallimard (édition de Michel Le Guern), coll. « Folio classique », 1977 (ISBN 2070316254), fragment 126, p. 118 (texte intégral sur Wikisource)
Friedrich Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra, 1885
Où cesse la solitude commence le marché ; et où commence le marché, commence aussi le vacarme des grands comédiens et le bourdonnement des mouches venimeuses.
Dans le monde, les choses les meilleures ne valent rien sans quelqu'un pour les mettre en scène : le peuple appelle ces metteurs en scène : de grands hommes [...].
A cause de ces esprits hâtifs, retourne à ta sécurité : ce n'est qu'au marché que l'on est assailli par oui ou par non ! [...]
C'est à l'écart du marché et de la gloire que se passe tout ce qui est grand : c'est à l'écart de la place du marché et de la gloire qu'ont, de tout temps, habité les inventeurs de valeurs nouvelles.
- Ainsi parlait Zarathoustra (1885), Friedrich Nietzsche (trad. Georges-Arthur Goldschmidt), éd. Le Livre de Poche, coll. « Les Classiques de Poche », 1972 (ISBN 978-2-253-00675-6), partie I, chap. « Des mouches du marché », p. 69
Friedrich Nietzsche, Par-delà bien et mal, 1886
Tout homme d'élite aspire instinctivement à sa tour d'ivoire, à sa retraite mystérieuse, où il est délivré de la masse, du vulgaire, du grand nombre, où il peut oublier la règle « homme », étant lui-même une exception à cette règle.
- Par-delà le bien et le mal (1886), Friedrich Nietzsche (trad. Henri Albert), éd. Le Livre de Poche, coll. « Les Classiques de Poche », 1991 (ISBN 978-2-253-05614-0), partie II, chap. « Le libre esprit », § 26, p. 93
Friedrich Nietzsche, Ecce Homo, 1888-1908
- L’Antéchrist suivi de Ecce Homo (1888-1908), Friedrich Nietzsche, éd. Gallimard, coll. « Folio Essais », 2006 (ISBN 978-2-07-032557-3), partie Pourquoi je suis si sage, Ecce Homo, p. 110
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