« Abus sexuels sur mineurs dans l'Église catholique » : différence entre les versions

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Version du 23 février 2012 à 15:28

L'Église catholique romaine fait face depuis la fin du XXe siècle à la révélation de plusieurs affaires d'abus sexuels sur mineurs commis par des prêtres et des religieux. Si certaines de ces affaires ont été portées en justice, d'autres sont prescrites. D'autres encore ont été couvertes ou étouffées par la hiérarchie ecclésiastique. Depuis le début du XXIe siècle, de nombreux diocèses tendent à reconnaître publiquement leurs torts et cherchent à mieux collaborer avec les autorités civiles.

Citation

Le débat actuel sur les prêtres pédophiles – considéré du point de vue du sociologue – est un exemple typique de « panique morale ». Le concept trouve son origine dans les années 1970 pour expliquer comment certains problèmes sont l’objet d’une « hyper-construction sociale ». Plus précisément, les paniques morales ont été définies comme des problèmes socialement construits, caractérisés par une amplification systématique des données réelles, que ce soit dans la représentation médiatique, ou dans le débat politique.


Le 10 mars 1937, Pie XI publiait l'encyclique Mit brennender Sorge, qui condamnait l'idéologie nazie. Quelques semaines plus tard, Goebbels, ministre de la Propagande du IIIème Reich, lançais une grande campagne contre l'Eglise catholique allemande: 276 religieux et 49 prêtres séculiers étaient arrêtés, accusés d'abus sexuels. pendant plusieurs mois, la presse allemande (parfois relayée par la presse étrangère) se fit l'écho des accusations et des procès. Finalement, seuls 21 des 325 prêtres arrêtés furent condamnés, et parmi ceux-ci, s'accordent à dire les historiens, plusieurs furent victimes de rumeurs et de condamnations injustifiées. La campagne d'accusation avait eu pour but de discréditer une institution et une autorité morale que les nazis n'arrivaient pas à faire taire.
  • A propos d'abus sexuels sur mineurs dans l'Église catholique



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