« Solitude » : différence entre les versions
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==== [[Gérard de Nerval]], ''Les Filles du feu'', 1834 ==== |
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''' Sylvie ''' |
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{{citation|citation=Quelquefois j'ai besoin de revoir ces lieux de solitude et de rêverie. J'y relève tristement en moi-même les traces fugitives d'une époque où le naturel était affecté ; je souris parfois en lisant sur le flanc des granits certains vers de Roucher, qui m'avaient paru sublimes, — ou des maximes de bienfaisance au-dessus d'une fontaine ou d'une grotte consacrée à Pan. Les étangs, creusés à si grands frais, étalent en vain leur eau morte que le cygne dédaigne.}} |
{{citation|citation=Quelquefois j'ai besoin de revoir ces lieux de solitude et de rêverie. J'y relève tristement en moi-même les traces fugitives d'une époque où le naturel était affecté ; je souris parfois en lisant sur le flanc des granits certains vers de Roucher, qui m'avaient paru sublimes, — ou des maximes de bienfaisance au-dessus d'une fontaine ou d'une grotte consacrée à Pan. Les étangs, creusés à si grands frais, étalent en vain leur eau morte que le cygne dédaigne.}} |
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{{Réf Livre|titre=Les Filles du feu|auteur=[[Gérard de Nerval]]|éditeur=Maxi-Livres|collection=Maxi-Poche Classiques Français|année=1997|année d'origine=1834|page=142|partie=''Sylvie — Souvenir du valois''|section=XIV. Dernier feuillet|ISBN=2-8771-4348-1}} |
{{Réf Livre|titre=Les Filles du feu|auteur=[[Gérard de Nerval]]|éditeur=Maxi-Livres|collection=Maxi-Poche Classiques Français|année=1997|année d'origine=1834|page=142|partie=''Sylvie — Souvenir du valois''|section=XIV. Dernier feuillet|ISBN=2-8771-4348-1}} |
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==== [[Renée Vivien]], ''La Dame à la Louve'', 1904 ==== |
==== [[Renée Vivien]], ''La Dame à la Louve'', 1904 ==== |
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''' La Soif ricane ''' |
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{{Citation|citation=<poem>Polly mâcha un sourd juron… Mes genoux fléchirent sous moi. Elle me toisa de son regard dédaigneux, et, me quittant sans une parole, elle se mit en devoir de gravir la colline. |
{{Citation|citation=<poem>Polly mâcha un sourd juron… Mes genoux fléchirent sous moi. Elle me toisa de son regard dédaigneux, et, me quittant sans une parole, elle se mit en devoir de gravir la colline. |
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Je la suivis, par crainte de la solitude, plus odieuse encore que la présence de cette compagne détestée.</poem>}} |
Je la suivis, par crainte de la solitude, plus odieuse encore que la présence de cette compagne détestée.</poem>}} |
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{{Réf Livre|titre=La Dame à la Louve|auteur=[[Renée Vivien]]|éditeur=Alphonse Lemaire|année=1904|page=31|section=La Soif ricane}} |
{{Réf Livre|titre=La Dame à la Louve|auteur=[[Renée Vivien]]|éditeur=Alphonse Lemaire|année=1904|page=31|section=La Soif ricane}} |
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''' Les Soeurs du silence ''' |
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{{Citation|citation=<poem>La plus jeune Sœur vint à moi comme l’incarnation de ma pensée la plus belle. Sa robe était du même violet que le soir. Cette femme m’évoquait la fragilité de la nacre et la tristesse altière des cygnes noirs au sillage obscur. Répondant à mon silence, elle murmure : |
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« J’ai cherché dans cette ombre non point la paix, comme l’Exilé frappant aux portes du monastère, mais l’Infini. » |
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Et je vis que son visage ressemblait au divin visage de la Solitude.</poem>}} |
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{{Réf Livre|titre=La Dame à la Louve|auteur=[[Renée Vivien]]|éditeur=Alphonse Lemaire|année=1904|page=54|section=Les Soeurs du silence}} |
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==== [[André Pieyre de Mandiargues]], ''Le Musée noir'', 1924 ==== |
==== [[André Pieyre de Mandiargues]], ''Le Musée noir'', 1924 ==== |
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''' Le sang de l'agneau ''' |
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{{citation|citation=De se trouver réunis, ainsi vêtus (si peu), elle et lui, en ce lieu, à cette heure, en cette solitude, l'avait jeté dans un trouble à lui faire craindre un peu de sorcellerie ; et puis il y avait cette ancienne croyance aux apparitions qui est si forte, chez les nègres, que jamais ils ne sont bien assurés dans la campagne après le coucher du soleil. Enfin, il se décida à parler, mais non sans se méfier un peu, et en caressant de la main un sachet pendu à son cou au bout d'un cordonnet de soie sous son plastron de chemise, sachet qui était formé d'une chauve-souris réduite, transpercée de corail branchu et remplie d'ingrédients pilés très efficaces contre les loups-garous que l'on sait se cacher parfois dans la peau des plus aimables jeunes filles.}} |
{{citation|citation=De se trouver réunis, ainsi vêtus (si peu), elle et lui, en ce lieu, à cette heure, en cette solitude, l'avait jeté dans un trouble à lui faire craindre un peu de sorcellerie ; et puis il y avait cette ancienne croyance aux apparitions qui est si forte, chez les nègres, que jamais ils ne sont bien assurés dans la campagne après le coucher du soleil. Enfin, il se décida à parler, mais non sans se méfier un peu, et en caressant de la main un sachet pendu à son cou au bout d'un cordonnet de soie sous son plastron de chemise, sachet qui était formé d'une chauve-souris réduite, transpercée de corail branchu et remplie d'ingrédients pilés très efficaces contre les loups-garous que l'on sait se cacher parfois dans la peau des plus aimables jeunes filles.}} |
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{{Réf Livre|titre=Le Musée noir|auteur=[[André Pieyre de Mandiargues]]|éditeur=Gallimard|Collection=L'Imaginaire|année=1946|page=54|section=Le sang de l'agneau|ISBN=2-07-071990-1}} |
{{Réf Livre|titre=Le Musée noir|auteur=[[André Pieyre de Mandiargues]]|éditeur=Gallimard|Collection=L'Imaginaire|année=1946|page=54|section=Le sang de l'agneau|ISBN=2-07-071990-1}} |
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==== [[Octavio Paz]], ''Liberté sur parole'', 1958 ==== |
==== [[Octavio Paz]], ''Liberté sur parole'', 1958 ==== |
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''' Travaux du poète ''' |
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{{Citation|citation=Je me replie. Je rentre en moi par mon oreille gauche. Mes pas retombent dans la solitude de mon crâne qu'illumine seule une constellation grenat. Je parcours à tâtons l'énorme salle démantelée. Portes murées, fenêtres condamnées.}} |
{{Citation|citation=Je me replie. Je rentre en moi par mon oreille gauche. Mes pas retombent dans la solitude de mon crâne qu'illumine seule une constellation grenat. Je parcours à tâtons l'énorme salle démantelée. Portes murées, fenêtres condamnées.}} |
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{{Réf Livre|titre=Liberté sur parole|auteur=[[Octavio Paz]]|traducteur=Jean-Clarence Lambert|éditeur=Gallimard|collection=Poésie|année=1966|année d'origine=1958|page=52|partie=II. AIGLE OU SOLEIL ? (1949-1950)|section=''Travaux du poète'' — VII|ISBN=2-07-031789-7}} |
{{Réf Livre|titre=Liberté sur parole|auteur=[[Octavio Paz]]|traducteur=Jean-Clarence Lambert|éditeur=Gallimard|collection=Poésie|année=1966|année d'origine=1958|page=52|partie=II. AIGLE OU SOLEIL ? (1949-1950)|section=''Travaux du poète'' — VII|ISBN=2-07-031789-7}} |
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{{Réf Livre|titre=Liberté sur parole|auteur=[[Octavio Paz]]|traducteur=Jean-Clarence Lambert|éditeur=Gallimard|collection=Poésie|année=1966|année d'origine=1958|page=57|partie=II. AIGLE OU SOLEIL ? (1949-1950)|section=''Travaux du poète'' — XI|ISBN=2-07-031789-7}} |
{{Réf Livre|titre=Liberté sur parole|auteur=[[Octavio Paz]]|traducteur=Jean-Clarence Lambert|éditeur=Gallimard|collection=Poésie|année=1966|année d'origine=1958|page=57|partie=II. AIGLE OU SOLEIL ? (1949-1950)|section=''Travaux du poète'' — XI|ISBN=2-07-031789-7}} |
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''' Ma vie avec la vague ''' |
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{{Citation|citation=Elle se mit à se plaindre de la solitude. Je remplis la maison de coquillages, de petits voiliers dont elle provoquait le naufrage en ses jours de fureur (avec d'autres navires, tout chargés d'images et qui chaque nuit quittaient mon front et fuyaient vers ses tourbillons gracieux ou féroces). Que de petits trésors se perdirent ainsi ! Mais elle ne se contentait ni de mes bateaux ni du chant silencieux des coquillages. Je dus installer dans la maison une colonie de poissons. Je dois avouer que ce n'était pas sans jalousie que je les voyais nager dans mon amie, caressant ses seins, dormant entre ses jambes, ou ornant ses cheveux de légers éclairs colorés.}} |
{{Citation|citation=Elle se mit à se plaindre de la solitude. Je remplis la maison de coquillages, de petits voiliers dont elle provoquait le naufrage en ses jours de fureur (avec d'autres navires, tout chargés d'images et qui chaque nuit quittaient mon front et fuyaient vers ses tourbillons gracieux ou féroces). Que de petits trésors se perdirent ainsi ! Mais elle ne se contentait ni de mes bateaux ni du chant silencieux des coquillages. Je dus installer dans la maison une colonie de poissons. Je dois avouer que ce n'était pas sans jalousie que je les voyais nager dans mon amie, caressant ses seins, dormant entre ses jambes, ou ornant ses cheveux de légers éclairs colorés.}} |
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{{Réf Livre|titre=Liberté sur parole|auteur=[[Octavio Paz]]|traducteur=Jean-Clarence Lambert|éditeur=Gallimard|collection=Poésie|année=1966|année d'origine=1958|page=75|partie=II. AIGLE OU SOLEIL ? (1949-1950)|section=Sables mouvants — ''Ma vie avec la vague''|ISBN=2-07-031789-7}} |
{{Réf Livre|titre=Liberté sur parole|auteur=[[Octavio Paz]]|traducteur=Jean-Clarence Lambert|éditeur=Gallimard|collection=Poésie|année=1966|année d'origine=1958|page=75|partie=II. AIGLE OU SOLEIL ? (1949-1950)|section=Sables mouvants — ''Ma vie avec la vague''|ISBN=2-07-031789-7}} |
Version du 11 février 2012 à 14:08
Littérature
Critique
Charles-Augustin Sainte-Beuve, Mes Poisons, 1926
- Mes Poisons, Charles-Augustin Sainte-Beuve, éd. La Table Ronde, 2006 (ISBN 2-7103-2862-3), chap. II. Sur lui-même, p. 25
Annie Le Brun, Les châteaux de la subversion, 1982
- Les châteaux de la subversion, Annie Le Brun, éd. Garnier Frères, coll. « Folio Essais », 1982 (ISBN 2-07-032341-2), partie III, Sans lieu ni date, p. 238
Cécile Guilbert, Les ruses du professeur Nabokov, 2010
- Littératures (1980), Vladimir Nabokov, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2010, Préface de Cécile Guilbert — Les ruses du professeur Nabokov, p. VIII
- Cécile Guilbert préfaçant la réédition de 2010 des cours de littérature européenne de Vladimir Nabokov, professés entre 1941 et 1958 dans plusieurs universités américaines et réunis sous le titre Littératures.
- Littératures (1980), Vladimir Nabokov, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2010, Préface de Cécile Guilbert — Les ruses du professeur Nabokov, p. X
Écrit intime
Jean-Jacques Rousseau, Les Rêveries du promeneur solitaire, 1782
- Rêveries du promeneur solitaire (1782), Jean-Jacques Rousseau, éd. Le Livre de Poche, coll. « Classiques », 2001 (ISBN 978-2-253-160991), Troisième Promenade, p. 71
- Rêveries du promeneur solitaire (1782), Jean-Jacques Rousseau, éd. Le Livre de Poche, coll. « Classiques », 2001 (ISBN 978-2-253-160991), Septième Promenade, p. 139
Jean Genet, Journal du voleur, 1949
- Journal du voleur, Jean Genet, éd. Gallimard, coll. « Folio », 1949 (ISBN 2-07-036493-3), p. 277
Nouvelle
Gérard de Nerval, Les Filles du feu, 1834
Sylvie
- Les Filles du feu (1834), Gérard de Nerval, éd. Maxi-Livres, coll. « Maxi-Poche Classiques Français », 1997 (ISBN 2-8771-4348-1), partie Sylvie — Souvenir du valois, XIV. Dernier feuillet, p. 142
Renée Vivien, La Dame à la Louve, 1904
La Soif ricane
Polly mâcha un sourd juron… Mes genoux fléchirent sous moi. Elle me toisa de son regard dédaigneux, et, me quittant sans une parole, elle se mit en devoir de gravir la colline.
Je la suivis, par crainte de la solitude, plus odieuse encore que la présence de cette compagne détestée.
- La Dame à la Louve, Renée Vivien, éd. Alphonse Lemaire, 1904, La Soif ricane, p. 31
Les Soeurs du silence
La plus jeune Sœur vint à moi comme l’incarnation de ma pensée la plus belle. Sa robe était du même violet que le soir. Cette femme m’évoquait la fragilité de la nacre et la tristesse altière des cygnes noirs au sillage obscur. Répondant à mon silence, elle murmure :
« J’ai cherché dans cette ombre non point la paix, comme l’Exilé frappant aux portes du monastère, mais l’Infini. »
Et je vis que son visage ressemblait au divin visage de la Solitude.
- La Dame à la Louve, Renée Vivien, éd. Alphonse Lemaire, 1904, Les Soeurs du silence, p. 54
André Pieyre de Mandiargues, Le Musée noir, 1924
Le sang de l'agneau
- Le Musée noir, André Pieyre de Mandiargues, éd. Gallimard, 1946 (ISBN 2-07-071990-1), Le sang de l'agneau, p. 54
Prose poétique
André Breton, Poisson soluble, 1924
- Poisson soluble (1924), André Breton, éd. Gallimard, coll. « Poésie », 1996 (ISBN 2-07-032917-8), partie 3, p. 36
Robert Desnos, La liberté ou l'amour !, 1927
- La liberté ou l'amour ! (1927), Robert Desnos, éd. Gallimard, coll. « L'Imaginaire », 1962 (ISBN 978-2-07-027695-0), IV. La brigade des jeux, p. 46
Octavio Paz, Liberté sur parole, 1958
Travaux du poète
- Liberté sur parole (1958), Octavio Paz (trad. Jean-Clarence Lambert), éd. Gallimard, coll. « Poésie », 1966 (ISBN 2-07-031789-7), partie II. AIGLE OU SOLEIL ? (1949-1950), Travaux du poète — VII, p. 52
- Liberté sur parole (1958), Octavio Paz (trad. Jean-Clarence Lambert), éd. Gallimard, coll. « Poésie », 1966 (ISBN 2-07-031789-7), partie II. AIGLE OU SOLEIL ? (1949-1950), Travaux du poète — XI, p. 57
Ma vie avec la vague
- Liberté sur parole (1958), Octavio Paz (trad. Jean-Clarence Lambert), éd. Gallimard, coll. « Poésie », 1966 (ISBN 2-07-031789-7), partie II. AIGLE OU SOLEIL ? (1949-1950), Sables mouvants — Ma vie avec la vague, p. 75
Roman
Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit, 1932
- Voyage au bout de la nuit, Louis-Ferdinand Céline, éd. Gallimard, 1972 (ISBN 2-07-036028-8), p. 380 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- Citation choisie pour le 21 octobre 2008.
Philosophie
Blaise Pascal, Pensées, 1669
- Pensées, Blaise Pascal, éd. Gallimard (édition de Michel Le Guern), coll. « Folio classique », 1977 (ISBN 2070316254), fragment 126, p. 118 (texte intégral sur Wikisource)
Friedrich Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra, 1885
Où cesse la solitude commence le marché ; et où commence le marché, commence aussi le vacarme des grands comédiens et le bourdonnement des mouches venimeuses.
Dans le monde, les choses les meilleures ne valent rien sans quelqu'un pour les mettre en scène : le peuple appelle ces metteurs en scène : de grands hommes [...].
A cause de ces esprits hâtifs, retourne à ta sécurité : ce n'est qu'au marché que l'on est assailli par oui ou par non ! [...]
C'est à l'écart du marché et de la gloire que se passe tout ce qui est grand : c'est à l'écart de la place du marché et de la gloire qu'ont, de tout temps, habité les inventeurs de valeurs nouvelles.
- Ainsi parlait Zarathoustra (1885), Friedrich Nietzsche (trad. Georges-Arthur Goldschmidt), éd. Le Livre de Poche, coll. « Les Classiques de Poche », 1972 (ISBN 978-2-253-00675-6), partie I, chap. « Des mouches du marché », p. 69
Friedrich Nietzsche, Par-delà bien et mal, 1886
Tout homme d'élite aspire instinctivement à sa tour d'ivoire, à sa retraite mystérieuse, où il est délivré de la masse, du vulgaire, du grand nombre, où il peut oublier la règle « homme », étant lui-même une exception à cette règle.
- Par-delà le bien et le mal (1886), Friedrich Nietzsche (trad. Henri Albert), éd. Le Livre de Poche, coll. « Les Classiques de Poche », 1991 (ISBN 978-2-253-05614-0), partie II, chap. « Le libre esprit », § 26, p. 93
Friedrich Nietzsche, Ecce Homo, 1888-1908
- L’Antéchrist suivi de Ecce Homo (1888-1908), Friedrich Nietzsche, éd. Gallimard, coll. « Folio Essais », 2006 (ISBN 978-2-07-032557-3), partie Pourquoi je suis si sage, Ecce Homo, p. 110
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