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{{citation|citation=Quelquefois j'ai besoin de revoir ces lieux de solitude et de rêverie. J'y relève tristement en moi-même les traces fugitives d'une époque où le naturel était affecté ; je souris parfois en lisant sur le flanc des granits certains vers de Roucher, qui m'avaient paru sublimes, — ou des maximes de bienfaisance au-dessus d'une fontaine ou d'une grotte consacrée à Pan. Les étangs, creusés à si grands frais, étalent en vain leur eau morte que le cygne dédaigne.}} |
{{citation|citation=Quelquefois j'ai besoin de revoir ces lieux de solitude et de rêverie. J'y relève tristement en moi-même les traces fugitives d'une époque où le naturel était affecté ; je souris parfois en lisant sur le flanc des granits certains vers de Roucher, qui m'avaient paru sublimes, — ou des maximes de bienfaisance au-dessus d'une fontaine ou d'une grotte consacrée à Pan. Les étangs, creusés à si grands frais, étalent en vain leur eau morte que le cygne dédaigne.}} |
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{{Réf Livre|titre=Les Filles du feu|auteur=[[Gérard de Nerval]]|éditeur=Maxi-Livres|collection=Maxi-Poche Classiques Français|année=1997|année d'origine=1834|page=142|partie=''Sylvie — Souvenir du valois''|section=XIV. Dernier feuillet|ISBN=2-8771-4348-1}} |
{{Réf Livre|titre=Les Filles du feu|auteur=[[Gérard de Nerval]]|éditeur=Maxi-Livres|collection=Maxi-Poche Classiques Français|année=1997|année d'origine=1834|page=142|partie=''Sylvie — Souvenir du valois''|section=XIV. Dernier feuillet|ISBN=2-8771-4348-1}} |
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==== [[Renée Vivien]], ''La Dame à la Louve'', 1904 ==== |
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{{Citation|citation=<poem>Polly mâcha un sourd juron… Mes genoux fléchirent sous moi. Elle me toisa de son regard dédaigneux, et, me quittant sans une parole, elle se mit en devoir de gravir la colline. |
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Je la suivis, par crainte de la solitude, plus odieuse encore que la présence de cette compagne détestée.</poem>}} |
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{{Réf Livre|titre=La Dame à la Louve|auteur=[[Renée Vivien]]|éditeur=Alphonse Lemaire|année=1904|page=31|section=La Soif ricane}} |
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==== [[André Pieyre de Mandiargues]], ''Le Musée noir'', 1924 ==== |
==== [[André Pieyre de Mandiargues]], ''Le Musée noir'', 1924 ==== |
Version du 10 février 2012 à 21:53
Littérature
Critique
Charles-Augustin Sainte-Beuve, Mes Poisons, 1926
- Mes Poisons, Charles-Augustin Sainte-Beuve, éd. La Table Ronde, 2006 (ISBN 2-7103-2862-3), chap. II. Sur lui-même, p. 25
Annie Le Brun, Les châteaux de la subversion, 1982
- Les châteaux de la subversion, Annie Le Brun, éd. Garnier Frères, coll. « Folio Essais », 1982 (ISBN 2-07-032341-2), partie III, Sans lieu ni date, p. 238
Cécile Guilbert, Les ruses du professeur Nabokov, 2010
- Littératures (1980), Vladimir Nabokov, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2010, Préface de Cécile Guilbert — Les ruses du professeur Nabokov, p. VIII
- Cécile Guilbert préfaçant la réédition de 2010 des cours de littérature européenne de Vladimir Nabokov, professés entre 1941 et 1958 dans plusieurs universités américaines et réunis sous le titre Littératures.
- Littératures (1980), Vladimir Nabokov, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2010, Préface de Cécile Guilbert — Les ruses du professeur Nabokov, p. X
Écrit intime
Jean-Jacques Rousseau, Les Rêveries du promeneur solitaire, 1782
- Rêveries du promeneur solitaire (1782), Jean-Jacques Rousseau, éd. Le Livre de Poche, coll. « Classiques », 2001 (ISBN 978-2-253-160991), Troisième Promenade, p. 71
- Rêveries du promeneur solitaire (1782), Jean-Jacques Rousseau, éd. Le Livre de Poche, coll. « Classiques », 2001 (ISBN 978-2-253-160991), Septième Promenade, p. 139
Jean Genet, Journal du voleur, 1949
- Journal du voleur, Jean Genet, éd. Gallimard, coll. « Folio », 1949 (ISBN 2-07-036493-3), p. 277
Nouvelle
Gérard de Nerval, Les Filles du feu, 1834
- Les Filles du feu (1834), Gérard de Nerval, éd. Maxi-Livres, coll. « Maxi-Poche Classiques Français », 1997 (ISBN 2-8771-4348-1), partie Sylvie — Souvenir du valois, XIV. Dernier feuillet, p. 142
Renée Vivien, La Dame à la Louve, 1904
Polly mâcha un sourd juron… Mes genoux fléchirent sous moi. Elle me toisa de son regard dédaigneux, et, me quittant sans une parole, elle se mit en devoir de gravir la colline.
Je la suivis, par crainte de la solitude, plus odieuse encore que la présence de cette compagne détestée.
- La Dame à la Louve, Renée Vivien, éd. Alphonse Lemaire, 1904, La Soif ricane, p. 31
André Pieyre de Mandiargues, Le Musée noir, 1924
- Le Musée noir, André Pieyre de Mandiargues, éd. Gallimard, 1946 (ISBN 2-07-071990-1), Le sang de l'agneau, p. 54
Prose poétique
André Breton, Poisson soluble, 1924
- Poisson soluble (1924), André Breton, éd. Gallimard, coll. « Poésie », 1996 (ISBN 2-07-032917-8), partie 3, p. 36
Robert Desnos, La liberté ou l'amour !, 1927
- La liberté ou l'amour ! (1927), Robert Desnos, éd. Gallimard, coll. « L'Imaginaire », 1962 (ISBN 978-2-07-027695-0), IV. La brigade des jeux, p. 46
Octavio Paz, Liberté sur parole, 1958
- Liberté sur parole (1958), Octavio Paz (trad. Jean-Clarence Lambert), éd. Gallimard, coll. « Poésie », 1966 (ISBN 2-07-031789-7), partie II. AIGLE OU SOLEIL ? (1949-1950), Travaux du poète — VII, p. 52
- Liberté sur parole (1958), Octavio Paz (trad. Jean-Clarence Lambert), éd. Gallimard, coll. « Poésie », 1966 (ISBN 2-07-031789-7), partie II. AIGLE OU SOLEIL ? (1949-1950), Travaux du poète — XI, p. 57
- Liberté sur parole (1958), Octavio Paz (trad. Jean-Clarence Lambert), éd. Gallimard, coll. « Poésie », 1966 (ISBN 2-07-031789-7), partie II. AIGLE OU SOLEIL ? (1949-1950), Sables mouvants — Ma vie avec la vague, p. 75
Roman
Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit, 1932
- Voyage au bout de la nuit, Louis-Ferdinand Céline, éd. Gallimard, 1972 (ISBN 2-07-036028-8), p. 380 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- Citation choisie pour le 21 octobre 2008.
Philosophie
Blaise Pascal, Pensées, 1669
- Pensées, Blaise Pascal, éd. Gallimard (édition de Michel Le Guern), coll. « Folio classique », 1977 (ISBN 2070316254), fragment 126, p. 118 (texte intégral sur Wikisource)
Friedrich Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra, 1885
Où cesse la solitude commence le marché ; et où commence le marché, commence aussi le vacarme des grands comédiens et le bourdonnement des mouches venimeuses.
Dans le monde, les choses les meilleures ne valent rien sans quelqu'un pour les mettre en scène : le peuple appelle ces metteurs en scène : de grands hommes [...].
A cause de ces esprits hâtifs, retourne à ta sécurité : ce n'est qu'au marché que l'on est assailli par oui ou par non ! [...]
C'est à l'écart du marché et de la gloire que se passe tout ce qui est grand : c'est à l'écart de la place du marché et de la gloire qu'ont, de tout temps, habité les inventeurs de valeurs nouvelles.
- Ainsi parlait Zarathoustra (1885), Friedrich Nietzsche (trad. Georges-Arthur Goldschmidt), éd. Le Livre de Poche, coll. « Les Classiques de Poche », 1972 (ISBN 978-2-253-00675-6), partie I, chap. « Des mouches du marché », p. 69
Friedrich Nietzsche, Par-delà bien et mal, 1886
Tout homme d'élite aspire instinctivement à sa tour d'ivoire, à sa retraite mystérieuse, où il est délivré de la masse, du vulgaire, du grand nombre, où il peut oublier la règle « homme », étant lui-même une exception à cette règle.
- Par-delà le bien et le mal (1886), Friedrich Nietzsche (trad. Henri Albert), éd. Le Livre de Poche, coll. « Les Classiques de Poche », 1991 (ISBN 978-2-253-05614-0), partie II, chap. « Le libre esprit », § 26, p. 93
Friedrich Nietzsche, Ecce Homo, 1888-1908
- L’Antéchrist suivi de Ecce Homo (1888-1908), Friedrich Nietzsche, éd. Gallimard, coll. « Folio Essais », 2006 (ISBN 978-2-07-032557-3), partie Pourquoi je suis si sage, Ecce Homo, p. 110
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