« Cruauté » : différence entre les versions

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La '''{{w|cruauté}}''' est le plaisir que l'on éprouve à faire [[wikt:souffrir|souffrir]] ou à voir souffrir.
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== Citations littéraires ==
== [[François de La Rochefoucauld]], ''Maximes et Réflexions'' ==
=== La cruauté dans les romans ===

==== [[André Gide]], ''Les Faux-monnayeurs'', 1625 ====
{{citation|La férocité naturelle fait moins de cruels que l'amour-propre.}}
{{Réf Livre|titre= Maximes et Réflexions, suivies des œuvres mêlées de Saint Evremond
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== [[André Gide]], ''Les Faux-monnayeurs'' ==

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=== Propos d'écrivains critiques ===
== [[Philippe Djian]] ==
==== [[Philippe Djian]], ''Lent dehors'', 2001 ====
{{citation|Certaines avaient de belles paires de fesses, de jolies poitrines. Elles avaient des cris clairs, des dents blanches, des poses étudiées. Les garçons les observaient comme du bétail et souriaient aux obscénités qu'ils échangeaient. Ils avaient des yeux vifs, des dents blanches, des manières brutales. Ce qu'ils partageaient, les uns et les autres, ce qu'évoquait leur visage, était la cruauté et l'ennui.}}
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== Propos de moralistes ==
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=== [[François de La Rochefoucauld]], ''Maximes et Réflexions'', 1664 ===
Certaines avaient de belles paires de fesses, de jolies poitrines. Elles avaient des cris clairs, des dents blanches, des poses étudiées. Les garçons les observaient comme du bétail et souriaient aux obscénités qu'ils échangeaient. Ils avaient des yeux vifs, des dents blanches, des manières brutales. Ce qu'ils partageaient, les uns et les autres, ce qu'évoquait leur visage, était la cruauté et l'ennui.
{{citation|La férocité naturelle fait moins de cruels que l'amour-propre.}}
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Version du 16 décembre 2011 à 20:46

La cruauté est le plaisir que l'on éprouve à faire souffrir ou à voir souffrir.

Citations littéraires

La cruauté dans les romans

André Gide, Les Faux-monnayeurs, 1625

La cruauté, c'est le premier des attributs de Dieu.


Propos d'écrivains critiques

Philippe Djian, Lent dehors, 2001

Certaines avaient de belles paires de fesses, de jolies poitrines. Elles avaient des cris clairs, des dents blanches, des poses étudiées. Les garçons les observaient comme du bétail et souriaient aux obscénités qu'ils échangeaient. Ils avaient des yeux vifs, des dents blanches, des manières brutales. Ce qu'ils partageaient, les uns et les autres, ce qu'évoquait leur visage, était la cruauté et l'ennui.


Propos de moralistes

François de La Rochefoucauld, Maximes et Réflexions, 1664

La férocité naturelle fait moins de cruels que l'amour-propre.
  • Maximes et Réflexions, suivies des œuvres mêlées de Saint Evremond, François de La Rochefoucauld, éd. Les Grands Classiques Illustrés, ~1935?, p. 104


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