« Écriture » : différence entre les versions
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=== [[Charles Robert Maturin]], ''Melmoth — L'homme errant'', 1820 === |
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{{citation|citation=<poem>D'un côté, l'on voyait des colonnes chargées de caractères hiéroglyphiques ; de l'autre, des pierres qui portaient les marques d'un pouvoir irrésistible. Mortels, disait ce pouvoir, vous tracez avec le ciseau, je n'écris qu'avec le feu.</poem>}} |
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{{Réf Livre|titre=Melmoth — L'homme errant |
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|auteur=Charles Robert Maturin |
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|traducteur=Jacqueline Marc-Chadourne |
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|éditeur=Phébus |
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|collection=''Libretto'' |
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|année=1996 |
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|année d'origine=1820 |
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|page=334 |
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|section=Histoire des Indiens |
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|ISBN=978-2-85-940553-3}} |
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=== [[Joseph Joubert]], ''Pensées'', 1850 === |
=== [[Joseph Joubert]], ''Pensées'', 1850 === |
Version du 10 décembre 2011 à 22:07
L'écriture est un système de représentation graphique d’une langue, au moyen de signes inscrits ou dessinés sur un support, et permet l'échange d'informations sans le support de la voix.
Citations
Sei Shōnagon, Notes de chevet, 1001-1010
- Notes de chevet (~995-1005), Sei Shōnagon (trad. André Beaujard), éd. Gallimard / Unesco, 2007, p. 243-244
Georges De Brebeuf, La Pharsale de Lucain, 1670
C'est de lui que nous vient cet art ingénieux
De peindre la parole et de parler aux yeux,
Et par les traits divers de figures tracées,
Donner de la couleur et du corps aux pensées.
- En parlant du [peuple] Phénicien, inventeur de l'écriture
- La Pharsale de Lucain, Georges De Brebeuf, éd. Jean Ribou, 1670, p. 85
Voltaire, Dictionnaire philosophique, 1764
- (Voir la parenté de cette citation avec celle de Brébeuf, ci-dessus)
- « Dictionnaire philosophique » (1764), dans Œuvres complètes, Voltaire, éd. Elibron Classics, 2004, t. 26, article « Orthographe », p. 109
- Citation choisie pour le 6 décembre 2008.
Charles Robert Maturin, Melmoth — L'homme errant, 1820
D'un côté, l'on voyait des colonnes chargées de caractères hiéroglyphiques ; de l'autre, des pierres qui portaient les marques d'un pouvoir irrésistible. Mortels, disait ce pouvoir, vous tracez avec le ciseau, je n'écris qu'avec le feu.
- Melmoth — L'homme errant (1820), Charles Robert Maturin (trad. Jacqueline Marc-Chadourne), éd. Phébus, coll. « Libretto », 1996 (ISBN 978-2-85-940553-3), Histoire des Indiens, p. 334
Joseph Joubert, Pensées, 1850
- Pensées (~1780-1824), Joseph Joubert, éd. Librairie Vve Le Normant, 1850, t. 2, p. 100 (texte intégral sur Wikisource)
- Pensées (~1780-1824), Joseph Joubert, éd. Librairie Vve Le Normant, 1850, t. 2, p. 101 (texte intégral sur Wikisource)
Friedrich Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra, 1885
De tout ce qui est écrit, je ne lis que ce que quelqu'un écrit avec son sang. Ecris avec ton sang : et tu verras que le sang est esprit.
Il n'est guère facile de comprendre le sang d'autrui : je hais les oisifs qui lisent [...].
Que tout un chacun ait le droit d'apprendre à lire, voilà qui à la longue va gâter non seulement l'écriture mais aussi la pensée.
Jadis l'esprit était dieu, puis il s'est fait homme et maintenant il se fait même plèbe.
- Ainsi parlait Zarathoustra, Friedrich Nietzsche (trad. Georges-Arthur Goldschmidt), éd. Le Livre de Poche, coll. « Les Classiques de Poche », 1972 (ISBN 978-2-253-00675-6), partie I, chap. « Lire et écrire », p. 55
André Gide, Les Caves du Vatican, 1914
— Savez-vous ce qui me gâte l'écriture ? Ce sont les corrections, les ratures, les maquillages qu'on y fait.
— Croyez-vous donc qu'on ne se corrige pas, dans la vie? demanda Julius allumé.
— Vous ne m'entendez pas: Dans la vie, on se corrige, à ce qu'on dit, on s'améliore ; on ne peut corriger ce qu'on a fait. C'est ce droit de retouche qui fait de l'écriture une chose si grise et si... (il n'acheva pas). Oui ; c'est là ce qui me paraît si beau dans la vie ; c'est qu'il faut peindre dans le frais. La rature y est défendue.
- Les Caves du Vatican, André Gide, éd. Gallimard, 1972 (ISBN 978-2-07-036034-5), p. 79 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Marcel Proust, Le temps retrouvé, 1927
- Le temps retrouvé, Marcel Proust, éd. Pléiade, 1957, t. III, p. 895
Roland Barthes, L'empire des signes,1970
- L'empire des signes (1970), Roland Barthes, éd. Flammarion, coll. « Champs », 1980, p. 22
- L'empire des signes (1970), Roland Barthes, éd. Flammarion, coll. « Champs », 1980, p. 116
Nicolas Schöffer, La Théorie des miroirs, 1981
- La Théorie des miroirs, Nicolas Schöffer, éd. Belfond, 1982 (ISBN 2-7144-1466-4), p. 123
Michel Leiris, Langage tangage ou Ce que les mots me disent, 1985
- Langage tangage ou Ce que les mots me disent, éd. Gallimard (ISBN 2-07-074211-3), p. 139 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- Langage tangage ou Ce que les mots me disent, éd. Gallimard (ISBN 2-07-074211-3), p. 141 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Fred Vargas, L'Homme aux cercles bleus, 1991
- L'Homme aux cercles bleus, Fred Vargas, éd. J’ai Lu, 2002, p. 199
Paul Auster, Leviathan, 1993
- Dans la bouche du narrateur, en contraste avec ce qu'il pense (en bien) d'un ami lui aussi écrivain.
- Leviathan, Paul Auster (trad. Christine Le Boeuf), éd. Le livre de Poche, 1993, p. 73
Albert Bensoussan, Confessions d'un traître, 1995
La parole est nomade, aérienne, supérieure, l'écriture la fige, la ramène à terre, l'emprisonne. Ainsi cette historiette arabe :
Qu'est-ce que la parole ? Demande l'un
Un vent qui passe, dit le sage
Et qui peut l'enchaîner ? Interroge l'autre
L'écriture
- Confessions d'un traître, Albert Bensoussan, éd. Presses Universitaires de Rennes, 1995, p. 107
Orhan Pamuk, Discours de réception du prix Nobel de littérature, 2006
- Orhan Pamuk, 7 décembre 2006, à Stockholm, dans Le Monde.
Clara et Robert Kuperberg, Emission, 2006
- Clara et Robert Kuperberg, American Dog, Arte, 16 novembre 2006
J. M. G. Le Clézio, Interview, 2011
- « Le Clézio:"Je suis un indigné de l'Afrique" », Interview par Valérie Marin la Meslée, Le Point, nº 2041, 27 Octobre 2011, p. 101
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