« Vieillesse » : différence entre les versions
Ajout citations |
|||
Ligne 286 : | Ligne 286 : | ||
|acteur=Jean Gabin |
|acteur=Jean Gabin |
||
}} |
}} |
||
=== [[Marcel Jouhandeau]] === |
|||
{{citation|Un jour vient où vous manque une seule chose et ce n'est pas l'objet de votre désir, c'est le |
|||
désir.}} |
|||
{{réf Livre|référence=Réflexions sur la vieillesse et la mort/Grasset |
|||
|page=94}} |
|||
{{citation|C'est quand on a tout donné, quand on ne tient plus à rien qu'on possède tout.}} |
|||
{{réf Livre|référence=Réflexions sur la vieillesse et la mort/Grasset |
|||
|page=123}} |
|||
Ligne 301 : | Ligne 313 : | ||
|page=411 |
|page=411 |
||
}} |
}} |
||
=== [[Henning Mankell]] === |
=== [[Henning Mankell]] === |
||
Ligne 313 : | Ligne 326 : | ||
|ISBN=2-267-01605-2 |
|ISBN=2-267-01605-2 |
||
|page=14}} |
|page=14}} |
||
== XXIè siècle == |
== XXIè siècle == |
Version du 24 novembre 2011 à 23:01
La vieillesse est l'âge ultime de l'être humain, qui succède à l'âge mûr, appelé aussi par euphémisme « troisième âge » (on nomme parfois quatrième âge le moment où l'on devient dépendant, qui correspondait dans la décennie 1990 au moment où on bénéficiait de l'aide physique de ses enfants nouvellement retraités).
Antiquité, Moyen-Age
Cicéron
- Traité des devoirs (44 av. J.C.), Cicéron (trad. Gallon La-Bastide), éd. Victor Lecou, 1850, p. 104
- Citation choisie pour le 25 février 2011.
Renaissance
Michel-Ange
Mes yeux, soyez certains
Que le temps passe et que l'heure s'approche
Qui ferme le passage aux tristes larmes.
- Poésies (1503-1560), Michel-Ange (trad. Michel Orcel), éd. Imprimerie Nationale, 1993, p. LXIX
Ici je suis reclus de même que la moelle
Dans son écorce, plein de misère et seul,
Comme l'est un esprit lié dans une ampoule;
(…)
On voit près de mon seuil des crottes de géant,
Car ceux, autant qu'ils sont, qui prennent une purge
Ou mangent du raisin, ne vont ailleurs chier.
(…)
J'ai l'oeil battu, poché, couleur de prune,
Les dents comme des touches d'instrument :
Ma voix sonne et s'arrête en les branlant.
(…)
Je suis perdu si je ne meurs très vite.
- Poésies (1503-1560), Michel-Ange (trad. Michel Orcel), éd. Imprimerie Nationale, 1993, p. LXXIX
Ronsard
Je n'ai plus que les os un squelette je semble
Décharné, dénervé, démusclé, dépoulpé,
Que le trait de la Mort sans pardon a frappé,
Je n'ose voir mes bras que de peur je tremble.
- Ronsard par lui-même, Gilbert Gadoffre, éd. Seuil, coll. « Ecrivains de toujours », 1960, p. 177
Quand vous serez bien vieille, au soir à la chandelle,
Assise auprès du feu, dévidant et filant,
Direz, chantant mes vers, en vous émerveillant,
- « Sonnets pour Hélène », dans Les œuvres de Pierre de Ronsard (1578), Pierre de Ronsard, éd. Buon, 1609, poème XLII, p. 281 (texte intégral sur Wikisource)
Montaigne
- Essais, Livre III (1588), Michel de Montaigne, éd. Flammarion, 1979, p. 33
- Citation choisie pour le 26 avril 2011.
XVIIè siècle
François Maynard
Pour moy, ie cede aux ans ; Et ma teste chenuë,
M’apprend qu’il faut quitter les hommes, et le jour,
Mon sang se refroidit. Ma force diminuë ;
Et ie serois sans feu, si j’estois sans Amour.
- Les Œuvres de Maynard, La belle Vieille ODE, François Maynard, éd. A. Courbé (Paris), 1646, p. 260, v. 57-60
Saint Evremond
- « A M. le Maréchal de Créqui » (1671), dans Oeuvres mêlées de Saint Evremond, Saint-Evremond, éd. Les Grands Classiques Illustrés, ~1935?, p. 274
- « A M. le Maréchal de Créqui » (1671), dans Oeuvres mêlées de Saint Evremond, Saint-Evremond, éd. Les Grands Classiques Illustrés, ~1935?, p. 277
XVIIIè siècle
Etienne Pavillon
Il n'est pas vrai que la vieillesse
Ramène chez nous le bon sens :
Ce que l'on y voit de sagesse
N'est que l'effet de la faiblesse,
Qui rend les désirs impuissants.
En vain elle paraît renoncer aux délices,
Qui firent autrefois son crime et son erreur ;
Rendez à tous ses sens leur première vigueur,
Vous verrez aussitôt revivre tous ses vices.
- Oeuvres, Etienne Pavillon, éd. Henri du Sauzée, 1720, p. 232-233
Anne-Thérèse de Marguenat de Courcelles
- Œuvres de Madame la Marquise de Lambert, Anne-Thérèse, marquise de Lambert, éd. Ganeau, 1748, t. I, p. 63
XIXè siècle
Joseph Joubert
- Pensées (~1780-1824), Joseph Joubert, éd. Librairie Vve Le Normant, 1850, t. 1, p. 216 (texte intégral sur Wikisource)
- Citation choisie pour le 25 juin 2011.
- Pensées (~1780-1824), Joseph Joubert, éd. Librairie Vve Le Normant, 1850, t. 1, p. 219 (texte intégral sur Wikisource)
- Pensées (~1780-1824), Joseph Joubert, éd. Librairie Vve Le Normant, 1850, t. 1, p. 222 (texte intégral sur Wikisource)
- Pensées (~1780-1824), Joseph Joubert, éd. Librairie Vve Le Normant, 1850, t. 2, p. 133 (texte intégral sur Wikisource)
Sainte-Beuve
- « Le Chevalier de Méré ou De l’honnête homme au XVIIe siècle », Sainte-Beuve, Revue des Deux Mondes, vol. T. 21 1848 (texte intégral sur Wikisource) (lire en ligne)
Lamartine
On voudrait revenir à la page où l'on aime,
Et la page où l'on meurt est déjà sous nos doigts !
- « Vers sur un album », dans Œuvres complètes, Alphonse de Lamartine, éd. Gosselin, Furne, Pagnerre, 1847, t. 2 (« Poésies diverses »), livre troisième, poème II (« Milly ou la terre natale »), p. 367 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Victor Hugo
Le vieillard, qui revient vers la source première,
Entre aux jours éternels et sort des jours changeants;
Et l’on voit de la flamme aux yeux des jeunes gens,
Mais dans l’œil du vieillard on voit de la lumière.
- La Légende des siècles, Booz endormi, Victor Hugo, éd. Garnier-Flammarion, 1967, t. 1, p. 97, v. 21-24
Verlaine
L'apollon de Pont-Audemer
Plus tard, soit que le sort, l'épargne ou le désigne,
On le verra, bon vieux, barbe blanche, oeil terni,
S'éteindre doucement, comme un jour qui finit.
Ou bien, humble héros, martyr de la consigne,
Au fond d'une tranchée obscure ou d'un talus
Rouler, le crâne ouvert par quelque éclat d'obus.
- 9 sept. 1864
- Oeuvres poétiques, Paul Verlaine, éd. Jean de Bonnot, 1975, t. 7, p. 215, vers 9-14
Henri de Régnier
Et sur la lame j’ai poursuivi les Sirènes
Émergeant à mi-corps, poissonneuses et nues ;
Mais la vieillesse aussi pour elles est venue,
Sournoise, qu’elle guette, ou brusque, quelle assaille ;
Le sourire se clôt et la croupe s’écaille,
La blanche chair se hâle aux morsures du vent ;
L’écume aux cheveux roux mêle des cheveux blancs.
- « Eglogue marine », dans Les jeux rustiques et divins, Henri de Régnier, éd. Mercure de France, 1897, p. 150
Grave et sobre, au milieu des rustiques pensées,
Il a vécu son heure et vieilli solitaire.
Son pas est lourd ; son dos se courbe vers la terre ;
Il surveille la meule et visite les ruches.
Car sa main s’engourdit et son pied las trébuche.
- « Epitaphe pastorale », dans Les jeux rustiques et divins, Henri de Régnier, éd. Mercure de France, 1897, p. 168
XXè siècle
Le Président (film)
- Jean Gabin, Le Président (1961), écrit par Michel Audiard
- À Chalamont.
- Jean Gabin, Le Président (1961), écrit par Michel Audiard
Marcel Jouhandeau
- Réflexions sur la vieillesse et la mort, Marcel Jouhandeau, éd. Bernard Grasset, 1956, p. 94 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- Réflexions sur la vieillesse et la mort, Marcel Jouhandeau, éd. Bernard Grasset, 1956, p. 123 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Robertson Davies
- Dans la bouche d'un chef d'entreprise largement sexagénaire
- Le monde des merveilles (1975), Robertson Davies (trad. Lisa Rosenbaum), éd. Payot, 1999, p. 411
Henning Mankell
- Meurtriers sans visage (1991), Henning Mankell (trad. Philippe Bouquet), éd. Points Seuil, 1994 (ISBN 2-267-01605-2), p. 14
XXIè siècle
Adolfo Bioy Casares
- (es) En la vejez todo es triste y ridículo: hasta el miedo de morir.
- (es) Diario de la guerra del cerdo, Adolfo Bioy Casares (trad. Wikiquote), éd. Émece, 2003 (ISBN 9500424452), p. 69
Carlos Ruiz Zafón
- Le Jeu de l'ange, Carlos Ruiz Zafón (trad. François Maspero), éd. Robert Laffont, 2009, p. 260
Jean-Pierre Dufreigne
- L’affaire Dieu, Jean-Pierre Dufreigne, éd. Plon, 2008, p. 166
Harlan Coben
- Juste un regard (2004), Harlan Coben (trad. Roxanne Azimi), éd. Pocket (n°12897), 2007 (ISBN 978-2-266-15972-2), chap. 23, p. 234
- Juste un regard (2004), Harlan Coben (trad. Roxanne Azimi), éd. Pocket (n°12897), 2007 (ISBN 978-2-266-15972-2), chap. 23, p. 235
Benoîte Groult, La Touche étoile
- La Touche étoile, Benoîte Groult, éd. Le Livre de Poche, 2006, p. 10
- La Touche étoile, Benoîte Groult, éd. Le Livre de Poche, 2006, p. 13
- La Touche étoile, Benoîte Groult, éd. Le Livre de Poche, 2006, p. 29
- La Touche étoile, Benoîte Groult, éd. Le Livre de Poche, 2006, p. 120
- La Touche étoile, Benoîte Groult, éd. Le Livre de Poche, 2006, p. 138-139
- La Touche étoile, Benoîte Groult, éd. Le Livre de Poche, 2006, p. 188
Voir aussi
Autres projets: