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Robertson Davies (né le 28 août 1913 à Thamesville (Ontario), mort le 2 décembre 1995 à Toronto (Ontario)) était un romancier, dramaturge, critique, journaliste et professeur canadien. Son œuvre romanesque est organisée en quatre trilogies (dont la dernière est inachevée).

Le Manticore (Trilogie de Deptford)

Les lois représentent, entre autres choses, une codification d'une très large part de la morale publique.

  • (Dans la bouche d'un avocat)
  • Le Manticore, Robertson Davies (trad. Lisa Rosenbaum), éd. Payot, 1989, p. 75


Caroline avait douze ans. Elle était à cet âge, entre enfance et nubilité, où les filles semblent avoir la sagesse qui ne repose sur aucune expérience et une certaine lucidité qu'elles ne retrouveront qu'après la ménopause.
  • Le Manticore, Robertson Davies (trad. Lisa Rosenbaum), éd. Payot, 1989, p. 142


Le temps lui a donné raison, comme il le fait souvent avec les gens désagréables.
  • Le Manticore, Robertson Davies (trad. Lisa Rosenbaum), éd. Payot, 1989, p. 168


Chacun de nous porte sur ses épaules un fardeau de choses tues, de choses qui semblent parfois impossibles à dire. Très souvent elles n'ont rien de honteux ou de criminel : il s'agit simplement du sentiment de ne pas s'être conduit tout à fait correctement ; d'avoir commis une action dont on savait qu'elle nuirait à autrui ; de s'être emparé d'un avantage alors qu'on aurait pu l'attendre avec décence ; de s'être éclipsé, mettant ainsi quelqu'un d'autre dans l'embarras ; d'avoir parlé du bien général tout en ne pensant qu'à soi-même ; d'être tombé au-dessous du niveau qu'on s'était fixé.
  • Le Manticore, Robertson Davies (trad. Lisa Rosenbaum), éd. Payot, 1989, p. 198


Les grands mythes ne sont pas des histoires inventées, mais l'objectivation d'images et de situations profondément enfouies dans la psyché. Un poète peut exprimer un mythe d'une façon magistrale, mais c'est l'humanité qui reconnaît dans celui-ci une vérité spirituelle et, de ce fait, aime ce poème.
  • Le Manticore, Robertson Davies (trad. Lisa Rosenbaum), éd. Payot, 1989, p. 202-203


Touriste méthodique comme à l'habitude, je pars visiter la cathédrale [de Saint-Gall] à 9 h 30. Savais qu'elle était baroque, mais ne m'attendais pas à ce qu'elle le fût autant ! Partout d'époustouflantes monstruosités dues à des excès spirituels, mais sans effet de fouillis ou de pacotille.
  • Le Manticore, Robertson Davies (trad. Lisa Rosenbaum), éd. Payot, 1989, p. 311


Les coïncidences sont des calembours d'ordre spirituel.
  • Le Manticore, Robertson Davies (trad. Lisa Rosenbaum), éd. Payot, 1989, p. 322


Tout individu de quelque valeur a plusieurs pères et l'homme qui l'a engendré, que ce soit dans la luxure, la boisson, à cause d'un pari ou même dans la douceur d'un amour sincère, peut ne pas être son père le plus important. Ce sont les pères qu'on se choisit qui comptent.

  • Le Manticore, Robertson Davies (trad. Lisa Rosenbaum), éd. Payot, 1989, p. 332-333


Sur Robertson Davies

On a souvent dit que Robertson Davies est le Trollope du Canada ; moi, j'ajouterais volontiers qu'il en est le Dickens.
  • La petite amie imaginaire, John Irving (trad. Josée Kamoun), éd. Seuil, 1996  (ISBN 2020289318), p. 32


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