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'''{{w|Fred Vargas}}''' est une archéologue et femme de lettres française née le 7 juin 1957 à Paris, spécialiste du policier « décalé ». Son premier roman, ''Les jeux de l'amour et de la mort'', obtient le Prix du Festival de Cognac en 1986. Depuis, elle a écrit plus d'une dizaine de romans dont la plupart ont été également primés.
'''{{w|Fred Vargas}}''' est une archéologue et femme de lettres française née le 7 juin 1957 à Paris, spécialiste du policier « décalé ». Son premier roman, ''Les jeux de l'amour et de la mort'', obtient le Prix du Festival de Cognac en 1986. Depuis, elle a écrit plus d'une dizaine de romans dont la plupart ont été également primés.


== Un peu plus loin sur la droite ==
== ''Un peu plus loin sur la droite'' ==
{{citation|[...]l’histoire de la main gauche et de la main droite. Main gauche, annonçait Louis en levant les bras et en étendant les doigts, imparfaite, malhabile, hésitante, et donc productrice salutaire du cafouillis et du doute. Main droite, assurée, ferme, détentrice du savoir-faire, conductrice du génie humain. Avec elle, la maîtrise, la méthode et la logique. [...] Que tu penches un peu trop vers ta main droite, deux pas de plus, et c’est la bascule tragique dans la perfection, dans l’impeccable, et puis dans l’infaillible et l’impitoyable. Tu n’es plus alors qu’une moitié d’homme qui marche penché à l’extrême sur ta droite, inconscient de le haute valeur du cafouillis, cruel imbécile fermé aux vertus du doute ; ça peut venir plus sournoisement que tu ne te le figures, te crois pas à l’abri, faut se surveiller, t’as deux mains, c’est pas fait pour les chiens.
{{citation|[...]l’histoire de la main gauche et de la main droite. Main gauche, annonçait Louis en levant les bras et en étendant les doigts, imparfaite, malhabile, hésitante, et donc productrice salutaire du cafouillis et du doute. Main droite, assurée, ferme, détentrice du savoir-faire, conductrice du génie humain. Avec elle, la maîtrise, la méthode et la logique. [...] Que tu penches un peu trop vers ta main droite, deux pas de plus, et c’est la bascule tragique dans la perfection, dans l’impeccable, et puis dans l’infaillible et l’impitoyable. Tu n’es plus alors qu’une moitié d’homme qui marche penché à l’extrême sur ta droite, inconscient de le haute valeur du cafouillis, cruel imbécile fermé aux vertus du doute ; ça peut venir plus sournoisement que tu ne te le figures, te crois pas à l’abri, faut se surveiller, t’as deux mains, c’est pas fait pour les chiens.
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== Les quatre fleuves ==
== ''Les Quatre Fleuves'' ==


{{citation|Je tutoie toujours les grands principes. C'est un principe.}}
{{citation|Je tutoie toujours les grands principes. C'est un principe.}}
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|auteur=Fred Vargas et Edmond Baudoin
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== L'armée Furieuse ==
== ''L'Armée furieuse'' ==


{{citation|Flic ou enseignant, que feriez-vous ? L'enseignement est une vertu qui aigrit. Le flicage est un vice qui enorgueillit. Et comme il est plus facile d'abandonner une vertu qu'un vice, il n'a pas le choix.}}
{{citation|Flic ou enseignant, que feriez-vous ? L'enseignement est une vertu qui aigrit. Le flicage est un vice qui enorgueillit. Et comme il est plus facile d'abandonner une vertu qu'un vice, il n'a pas le choix.}}
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- Ce n'est pas qu'ils n'aiment pas parler, c'est qu'ils n'aiment pas répondre. Ce n'est pas la même chose.</poem>}}
- Ce n'est pas qu'ils n'aiment pas parler, c'est qu'ils n'aiment pas répondre. Ce n'est pas la même chose.</poem>}}
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{{citation|Ici, c'est comme partout, il y a beaucoup de têtes creuses qui ont vite fait de se remplir de n'importe quoi, si possible du pire. C'est ce que tout le monde préfère, le pire. On s'ennuie tellement.}}
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{{citation|Lui non plus [...] n'avait pas pu s'endormir, cherchant vainement un lieu calme pour déposer ses pensées, comme on tente de se mettre à l'abri du vent.}}
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Version du 6 septembre 2011 à 15:25

Fred Vargas est une archéologue et femme de lettres française née le 7 juin 1957 à Paris, spécialiste du policier « décalé ». Son premier roman, Les jeux de l'amour et de la mort, obtient le Prix du Festival de Cognac en 1986. Depuis, elle a écrit plus d'une dizaine de romans dont la plupart ont été également primés.

Un peu plus loin sur la droite

[...]l’histoire de la main gauche et de la main droite. Main gauche, annonçait Louis en levant les bras et en étendant les doigts, imparfaite, malhabile, hésitante, et donc productrice salutaire du cafouillis et du doute. Main droite, assurée, ferme, détentrice du savoir-faire, conductrice du génie humain. Avec elle, la maîtrise, la méthode et la logique. [...] Que tu penches un peu trop vers ta main droite, deux pas de plus, et c’est la bascule tragique dans la perfection, dans l’impeccable, et puis dans l’infaillible et l’impitoyable. Tu n’es plus alors qu’une moitié d’homme qui marche penché à l’extrême sur ta droite, inconscient de le haute valeur du cafouillis, cruel imbécile fermé aux vertus du doute ; ça peut venir plus sournoisement que tu ne te le figures, te crois pas à l’abri, faut se surveiller, t’as deux mains, c’est pas fait pour les chiens.
  • Un peu plus loin sur la droite, Fred Vargas, éd. J’ai Lu, 2000, p. 21
Paquelin était loin d’être un imbécile, d’ailleurs, c’est souvent là-dessus qu’on bute. Dieu [...] avait réservé une part équitable d’intelligence aux salauds, comme quoi Dieu, on pouvait sérieusement se poser des questions.
  • Un peu plus loin sur la droite, Fred Vargas, éd. J’ai Lu, 2000, p. 29


Les hommes passaient beaucoup de temps à essayer de se piquer le Rhin, ils l’avaient même coupé en deux. Couper de l’eau, il n’y a que les hommes pour inventer une foutaise pareille.
  • Un peu plus loin sur la droite, Fred Vargas, éd. J’ai Lu, 2000, p. 104


Les Quatre Fleuves

Je tutoie toujours les grands principes. C'est un principe.
  • Les Quatre Fleuves, Fred Vargas et Edmond Baudoin, éd. Viviane Hamy, 2000, p. 214


L'Armée furieuse

Flic ou enseignant, que feriez-vous ? L'enseignement est une vertu qui aigrit. Le flicage est un vice qui enorgueillit. Et comme il est plus facile d'abandonner une vertu qu'un vice, il n'a pas le choix.
  • L'Armée furieuse, Fred Vargas, éd. Viviane Hamy, 2011, p. 34


  - On dit que les Normands n'aiment pas beaucoup parler, hasarda Adamsberg qui se mit à marcher dans le sillage de la femme, qui exhalait une légère odeur de feu de bois.
  - Ce n'est pas qu'ils n'aiment pas parler, c'est qu'ils n'aiment pas répondre. Ce n'est pas la même chose.

  • L'Armée furieuse, Fred Vargas, éd. Viviane Hamy, 2011, p. 71-72


Ici, c'est comme partout, il y a beaucoup de têtes creuses qui ont vite fait de se remplir de n'importe quoi, si possible du pire. C'est ce que tout le monde préfère, le pire. On s'ennuie tellement.
  • L'Armée furieuse, Fred Vargas, éd. Viviane Hamy, 2011, p. 76


Lui non plus [...] n'avait pas pu s'endormir, cherchant vainement un lieu calme pour déposer ses pensées, comme on tente de se mettre à l'abri du vent.
  • L'Armée furieuse, Fred Vargas, éd. Viviane Hamy, 2011, p. 321


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