« Cruauté » : différence entre les versions
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{{citation|La férocité naturelle fait moins de cruels que l'amour-propre.}} |
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|auteur= François de La Rochefoucauld |
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|éditeur= Les Grands Classiques Illustrés |
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== [[André Gide]], ''Les Faux-monnayeurs'' == |
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Version du 8 mars 2011 à 20:34
La cruauté est le plaisir que l'on éprouve à faire souffrir ou à voir souffrir.
François de La Rochefoucauld, Maximes et Réflexions
La férocité naturelle fait moins de cruels que l'amour-propre.
- Maximes et Réflexions, suivies des œuvres mêlées de Saint Evremond, François de La Rochefoucauld, éd. Les Grands Classiques Illustrés, ~1935?, p. 104
André Gide, Les Faux-monnayeurs
La cruauté, c'est le premier des attributs de Dieu.
- Les Faux-monnayeurs, André Gide, éd. Gallimard, 1925 (ISBN 2070400824), partie III (« Paris »), chap. 18, p. 378
Philippe Djian
Certaines avaient de belles paires de fesses, de jolies poitrines. Elles avaient des cris clairs, des dents blanches, des poses étudiées. Les garçons les observaient comme du bétail et souriaient aux obscénités qu'ils échangeaient. Ils avaient des yeux vifs, des dents blanches, des manières brutales. Ce qu'ils partageaient, les uns et les autres, ce qu'évoquait leur visage, était la cruauté et l'ennui.
- Lent dehors (1991), Philippe Djian, éd. Folio, 1993, p. 192
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