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{{Citation|citation= Musset crée ses proverbes plutôt que d'en prendre d'existants : ''On ne badine pas avec l'amour'', ça n'existait pas avant lui, pas plus qu'''Il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée''. Et c'est très habile, car cela donne au public l'impression de déjà connaître l'œuvre.}} |
{{Citation|citation= Musset crée ses proverbes plutôt que d'en prendre d'existants : ''On ne badine pas avec l'amour'', ça n'existait pas avant lui, pas plus qu'''Il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée''. Et c'est très habile, car cela donne au public l'impression de déjà connaître l'œuvre.}} |
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{{réf Livre|auteur=Charles Dantzig|titre=Dictionnaire égoïste de la littérature française|éditeur=Grasset|année=2005|page=596}} |
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Version du 2 février 2011 à 23:00
Alfred de Musset (1810-1857) est un poète, auteur dramatique et romancier français.
On ne badine pas avec l'amour
- On ne badine pas avec l'amour, Alfred de Musset, éd. Bordas, 1995 (ISBN 2-04-028166-8[à vérifier : ISBN invalide]), acte II, scène 5, p. 26 (texte intégral sur Wikisource)
La Nuit de Mai
La Muse : Les plus désespérés sont les chants les plus beaux,
Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots.
- Poésies Nouvelles, Alfred de Musset, éd. poésies/ Gallimard, 1976, p. 247
Une Soirée perdue
Ah! j'oserais parler, si je croyais bien dire,
J'oserais ramasser le fouet de la satyre,
Et l'habiller de noir, cet homme aux rubans verts,
Qui se fâchait jadis pour quelques mauvais vers.
- Poésies Nouvelles, Alfred de Musset, éd. poésies/ Gallimard, 1976, p. 345
Sur la paresse
Oui, j’écris rarement, et me plais de le faire.
Non pas que la paresse en moi soit ordinaire,
Mais, sitôt que je prends la plume à ce dessein,
Je crois prendre en galère une rame à la main.
- « Sur la paresse », Alfred de Musset, Revue des Deux Mondes, vol. 4ème série, tome 29, 1842, p. 117 (texte intégral sur Wikisource)
Les caprices de Marianne
- Voir le recueil de citations : Les caprices de Marianne
Poésies nouvelles
L'hypocrisie est morte; on ne croit plus aux prêtres;
Mais la vertu se meurt, on ne croit plus à Dieu.
Le noble n'est plus fier du sang de ses ancêtres;
Mais il le prostitue au fond d'un mauvais lieu.
On ne mutile plus la pensée et la scène,
On a mis au plein vent l'intelligence humaine;
Mais le peuple voudra des combats de taureau.
Quand on est pauvre et fier, quand on est riche et triste,
On n'est plus assez fou pour se faire trappiste;
Mais on fait comme Escousse, on allume un réchaud.
- Dernier vers à propos de Victor Escousse.
- Poésies nouvelles, Alfred de Musset, éd. Charpentier, Libraire-Éditeur, 1867, Rolla, p. 19, vers 551 à 560
Citations sur A. de Musset
- Dictionnaire égoïste de la littérature française, Charles Dantzig, éd. Grasset, 2005, p. 595-596
- Dictionnaire égoïste de la littérature française, Charles Dantzig, éd. Grasset, 2005, p. 596
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