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== La Critique de cinéma aux États-Unis ==


{{citation|Je suis surpris par la tendance de la critique sérieuse qui ne trouve d'éléments de valeur que parmi les directeurs américains de films d'action, alors qu'elle n'en trouve pas chez les directeurs de films à histoire. Lubitsch, par exemple, est un géant. Mais il ne correspond pas au goût des esthètes du cinéma. Pourquoi? Je n'en sais rien. D'ailleurs, cela ne m'intéresse pas. Le talent et l'originalité de Lubitsch sont stupéfiants. Et Von Sternberg est le plus grand directeur exotique de tous les temps.}}
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Version du 23 décembre 2010 à 21:10

Le critique de cinéma est une personne qui propose une lecture d’un ou plusieurs films. Cette lecture, également appelée critique est publiée essentiellement dans la presse écrite. Il demeure plusieurs façons d’aborder la critique. Une première est celle de l’entrevoir comme avis personnel et une seconde est de la penser comme une analyse de film. Cependant, nombreux sont ceux qui la restreignent à un simple avis sur un film, celui qui fera qu’ils iront voir, ou non, le film. La critique soulève, quoiqu’il en soit, un débat chez son lecteur.

Critique et cinéphilie

La meilleure approche est plutôt de se demander quelle est la raison d'être du film, de chercher sa signification-clé, celle qui touche et qui fera dire à certains, j'aime, et à d'autres je n'aime pas. Or, il est certain qu'on manquera souvent cette signification-clé, si l'on n'applique qu'une grille unique.
  • Critique et cinéphilie, collectif, éd. Petite anthologie des Cahiers du cinéma, 2001  (ISBN 2-86642-292-2[à vérifier : ISBN invalide]), p. 38


Un film n'est pas une juxtaposition d'éléments moléculaires qui ne se modifient pas les uns les autres. Ce n'est pas une machine bien agencée, mais une forme organisée aux rapports dialectiques et non logiques. [...] L'analyse décompose tout au plus l'œuvre, mais n'en rend pas compte.
  • Critique et cinéphilie, collectif, éd. Petite anthologie des Cahiers du cinéma, 2001  (ISBN 2-86642-292-2[à vérifier : ISBN invalide]), p. 39


L'art exige de la critique qu'elle le serve et non qu'elle s'en serve.
  • Critique et cinéphilie, collectif, éd. Petite anthologie des Cahiers du cinéma, 2001  (ISBN 2-86642-292-2[à vérifier : ISBN invalide]), p. 64


La Critique de cinéma en France

Si l'ensemble des films respecte la morale, il en est trop qui laissent à désirer. Les scènes réalistes, les orgies se déroulant dans les établissements que fréquentent les viveurs de tous pays, n'ont aucune portée éducative, bien au contraire ; elles donnent à l'étranger une fausse idée de la France et, ainsi, elles constituent une propagande déplorable. Il y a des drames boueux, destinés – dit la publicité – à prémunir du vice la jeune fille ou le jeune homme, et qui sont bons tout au plus à les y entraîner. [...] Nous pensons que devant ces spectacles, le public jeune, chez qui sommeille l'instinct du vice, pourra difficilement résister à la tentation.
  • La Critique de Cinéma en France, Michel Ciment et Jacques Zimmer, éd. Histoire Anthologie Dictionnaire, 2008  (ISBN 2-84114-263-9), p. 15


La Critique de cinéma aux États-Unis

Je suis surpris par la tendance de la critique sérieuse qui ne trouve d'éléments de valeur que parmi les directeurs américains de films d'action, alors qu'elle n'en trouve pas chez les directeurs de films à histoire. Lubitsch, par exemple, est un géant. Mais il ne correspond pas au goût des esthètes du cinéma. Pourquoi? Je n'en sais rien. D'ailleurs, cela ne m'intéresse pas. Le talent et l'originalité de Lubitsch sont stupéfiants. Et Von Sternberg est le plus grand directeur exotique de tous les temps.
  • Orson Welles, Alain Bergala, Jean Narboni, Claudine Paquot, éd. Cahiers du cinéma, 1986, p. 47


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