« François-René de Chateaubriand » : différence entre les versions

Une page de Wikiquote, le recueil des citations libres.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Altrensa (discussion | contributions)
m mise en forme
AnankeBot (discussion | contributions)
Ligne 142 : Ligne 142 :
[[it:François-René de Chateaubriand]]
[[it:François-René de Chateaubriand]]
[[he:פרנסואה רנה דה שאטובריאן]]
[[he:פרנסואה רנה דה שאטובריאן]]
[[lt:Fransua Renė Šatobrianas]]
[[no:François-René de Chateaubriand]]
[[no:François-René de Chateaubriand]]
[[pl:François-René de Chateaubriand]]
[[pl:François-René de Chateaubriand]]

Version du 5 août 2010 à 14:39

François-René de Chateaubriand

François-René, vicomte de Chateaubriand (Saint-Malo, 4 septembre 1768 - Paris, 4 juillet 1848) est un écrivain et homme politique français.

Citations

Génie du christianisme, 1802

C'est une très méchante manière de raisonner que de rejeter ce qu'on ne peut comprendre.
  • Génie du christianisme (1802), François-René de Chateaubriand, éd. Flammarion, coll. « Garnier Flammarion », 1993  (ISBN 2-08-070104-5), t. 1, partie 1 « Dogmes et doctrines », chap. III « Des mystères chrétiens », Livre premier « Mystères et sacrements », p. 62 (texte intégral sur Wikisource)


Il a fallu que le christianisme vînt chasser ce peuple de faunes, de satyres et de nymphes, pour rendre aux grottes leur silence et aux bois leur rêverie.
  • Génie du christianisme (1802), François-René de Chateaubriand, éd. Flammarion, coll. « Garnier Flammarion », 1993  (ISBN 2-08-070104-5), t. 1, partie 2 « Dogmes et doctrines », chap. I « Que la Mythologie rapetissait la nature; que les Anciens n'avaient point de poésie proprement dite descriptive », Livre quatrième « Du merveilleux, ou de la poésie dans ses rapports avec les êtres surnaturels », p. 315 (texte intégral sur Wikisource)


Les sciences sont un labyrinthe où l'on s'enfonce plus avant au moment même où l'on croyait en sortir.
  • Génie du christianisme (1802), François-René de Chateaubriand, éd. Flammarion, coll. « Garnier Flammarion », 1993  (ISBN 2-08-070104-5), t. 1, partie 3 « Beaux-arts et littérature », chap. II « Chimie et histoire naturelle », Livre second « Philosophie », p. 416 (texte intégral sur Wikisource)


Mémoires d'Outre-Tombe, 1848

L'aristocratie a trois âges successifs : l'âge des supériorités, l'âge des privilèges, l'âge des vanités ; sortie du premier, elle dégénère dans le second et s'éteint dans le dernier.


Le vrai bonheur coûte peu ; s'il est cher, il n'est pas d'une bonne espèce.


Pourquoi faut-il que le plus grand crime et la plus grande gloire soient de verser le sang d'un homme ?


Frères d'une grande famille, les enfants ne perdent leurs traits de ressemblance qu'en perdant l'innocence, la même partout. Alors les passions modifiées par les climats, les gouvernements et les mœurs font les nations diverses ; le genre humain cesse de s'entendre et de parler le même langage : c'est la société qui est la véritable tour de Babel.


Il y a des temps où l’on ne doit dépenser le mépris qu’avec économie, à cause du grand nombre de nécessiteux.
  • Mémoires d'Outre-Tombe (1848), François-René de Chateaubriand, éd. Eugène et Victor Penaud Frères, 1849, tome 6, p. 262 (texte intégral sur Wikisource)


Autres projets: