« Jean Racine » : différence entre les versions
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'''[[w:Jean Racine|Jean Racine]]''' (1639 - 1699) est un poète français tragique. Il est considéré, à l'égal de son aîné [[Corneille|Pierre Corneille]], comme l'un des deux plus grands dramaturges classiques français. |
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Version du 15 février 2009 à 17:38
Jean Racine (1639 - 1699) est un poète français tragique. Il est considéré, à l'égal de son aîné Pierre Corneille, comme l'un des deux plus grands dramaturges classiques français.
Andromaque
Oreste à Pylade : Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes?
- Ce vers est l'exemple littéraire d'allitération (ici en "s") le plus cité.
- Andromaque (1667), Jean Racine, éd. Hachette Education, coll. « Classiques Hachette », année de publication (obligatoire) (ISBN 2-01-017221-3), acte V, scène 5, p. 112, vers 1638 (texte intégral sur Wikisource)
Britannicus
Agrippine à propos de Néron : Las de se faire aimer il veut se faire craindre
- « Britannicus » (1669), dans Oeuvres complètes, Jean Racine, éd. Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », 1999, t. I, acte I, scène 1, p. 377, vers 12 (texte intégral sur Wikisource)
Agrippine à propos de Néron : Toujours la tyrannie a d'heureuses prémices.
- « Britannicus » (1669), dans Oeuvres complètes, Jean Racine, éd. Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », 1999, t. I, acte I, scène 1, p. 378, vers 39 (texte intégral sur Wikisource)
Néron à propos de Junie : Excité d'un désir curieux
Cette nuit je l'ai vue arriver en ces lieux,
Triste, levant au Ciel ses yeux mouillés de larmes,
Belle, sans ornement, dans le simple appareil
D'une Beauté qu'on vient d'arracher au sommeil.
Cette nuit je l'ai vue arriver en ces lieux,
Triste, levant au Ciel ses yeux mouillés de larmes,
Belle, sans ornement, dans le simple appareil
D'une Beauté qu'on vient d'arracher au sommeil.
- « Britannicus » (1669), dans Oeuvres complètes, Jean Racine, éd. Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », 1999, t. I, acte I, scène 1, p. 389, vers 386-390 (texte intégral sur Wikisource)
Burrhus à Néron : Mais si de vos flatteurs vous suivez la maxime,
Il vous faudra, Seigneur, courir de crime en crime,
Soutenir vos rigueurs par d'autres cruautés,
Et laver dans le sang vos bras ensanglantés.
Il vous faudra, Seigneur, courir de crime en crime,
Soutenir vos rigueurs par d'autres cruautés,
Et laver dans le sang vos bras ensanglantés.
- Britannicus, Jean Racine, éd. GF Flammarion, 1669, acte IV, scène 3, p. 82 vers 1343-1346 (texte intégral sur Wikisource)
Bérénice
Titus : Ah, Rome! Ah Bérénice! Ah, prince malheureux!
Pourquoi suis-je empereur? Pourquoi suis-je amoureux?
Pourquoi suis-je empereur? Pourquoi suis-je amoureux?
- Bérénice, Jean Racine, éd. Bordas, coll. « Classiques Bordas », 1995 (ISBN 2-04-028271-8), acte IV, scène 6, p. 102, vers 1225;1226 (texte intégral sur Wikisource)
Bérénice : Nous séparer ? Qui ? Moi ?
Titus de Bérénice ?
Titus de Bérénice ?
- Bérénice, Jean Racine, éd. Bordas, coll. « Classiques Bordas », 1995 (ISBN 2-04-028271-8), acte III, scène 3, p. 82, vers 895 (texte intégral sur Wikisource)
Antiochus : Eh bien, Antiochus, es-tu toujours le même ?
Pourrai-je sans trembler , lui dire: « Je vous aime » ?
Pourrai-je sans trembler , lui dire: « Je vous aime » ?
- Bérénice, Jean Racine, éd. Bordas, coll. « Classiques Bordas », 1995 (ISBN 2-04-028271-8), acte I, scène 2, p. 28, vers 19;20 (texte intégral sur Wikisource)
Bajazet
Atalide à Zaïre : Mon unique espérance est dans mon désespoir.
- Bajazet (1672), Jean Racine, éd. Livre de poche, coll. « Livre de poche », 1992 (ISBN 2-253-06008-9), acte I, scène 4, p. 40, vers 335 (texte intégral sur Wikisource)
Phèdre
Hippolyte à Théramène : La fille de Minos et de Pasiphaé.
- Vers fameux pris comme le modèle de tout alexandrin
- « Phèdre », dans Oeuvres complètes, Jean Racine, éd. Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », 1999, t. I, acte I, scène 1, p. 822 (texte intégral sur Wikisource)
Hippolyte à Théramène : Si je la haïssais, je ne la fuirais pas.
- « Phèdre », dans Oeuvres complètes, Jean Racine, éd. Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », 1999, t. I, acte I, scène 1, p. 823 (texte intégral sur Wikisource)
Phèdre à Oenone : Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue ;
- « Phèdre », dans Oeuvres complètes, Jean Racine, éd. Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », 1999, t. I, acte I, scène 3, p. 831 (texte intégral sur Wikisource)
Hippolyte à Thésée : Ainsi que la vertu, le crime a ses degrés ;
Et jamais on n'a vu la timide innocence
Passer subitement à l'extrême licence.
Et jamais on n'a vu la timide innocence
Passer subitement à l'extrême licence.
- « Phèdre », dans Oeuvres complètes, Jean Racine, éd. Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », 1999, t. I, acte IV, scène 2, p. 858 (texte intégral sur Wikisource)
Hippolyte à Thésée : Le jour n'est pas plus pur que le fond de mon cœur.
- « Phèdre », dans Oeuvres complètes, Jean Racine, éd. Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », 1999, t. I, acte IV, scène 2, p. 858 (texte intégral sur Wikisource)
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