« Victor Hugo » : différence entre les versions
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{{citation|Les révolutions sont de magnifiques improvisatrices. Un peu échevelées quelquefois.}} |
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{{citation|En France, que de gens à longues oreilles : ânes en littérature, lièvres en politique !}} |
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{{citation|Avant une république, ayons, s'il se peut, une chose publique.}} |
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{{citation|Très bonne loi électorale (quand le peuple saura lire) :<br /> |
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{{Personnage|Article premier.}} — Tout Français est électeur.<br /> |
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{{Personnage|Article II.}} — Tout Français est éligible.}} |
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{{citation|Le jour où Louis-Philippe tombera du trône, il ne se fera pas maître d'école, comme Denys de Syracuse, mais épicier.}} |
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{{citation|Sans la moindre métaphore et dans toute l'acception du mot, vivre, c'est brûler.}} |
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{{citation|Ne soyons plus anglais ni français ni allemands. Soyons européens. Ne soyons plus européens, soyons hommes. - Soyons l'humanité. Il nous reste à abdiquer un dernier égoïsme : la patrie.}} |
{{citation|Ne soyons plus anglais ni français ni allemands. Soyons européens. Ne soyons plus européens, soyons hommes. - Soyons l'humanité. Il nous reste à abdiquer un dernier égoïsme : la patrie.}} |
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Victor Hugo né le 26 février 1802 à Besançon, mort le 22 mai 1885 à Paris, est un auteur romantique de langue française.
Poésie
Les Châtiments, 1853
Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent ; ce sont
Ceux dont un dessein ferme emplit l'âme et le front,
Ceux qui d'un haut destin gravit l'âpre cime,
Ceux qui marchent pensifs, épris d'un but sublime.
- « Les Châtiments », dans Œuvres complètes de Victor Hugo, Victor Hugo, éd. J. Hetzel, A. Quantin, 1883, t. Poésie. IV, livre IV (« La religion est glorifiée »), poème IX (« Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent »), p. 219 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- « Les Châtiments », dans Œuvres complètes de Victor Hugo, Victor Hugo, éd. J. Hetzel, A. Quantin, 1883, t. Poésie. IV, livre IV (« La religion est glorifiée »), poème IX (« Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent »), p. 219 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Les Contemplations, 1856
- « Les Contemplations », dans Œuvres complètes de Victor Hugo (1856), Victor Hugo, éd. Hetzel/Quantin, 1883, t. Poésie VI, livre VI (« Au bord de l'infini »), poème XXVI (« Ce que dit la bouche d'ombre »), p. 350 (texte intégral sur Wikisource)
Les Chansons des rues et des bois, 1866
Rêver est permis aux vaincus; se souvenir est permis aux solitaires.
- « Les Chansons des rues et des bois », dans Œuvres complètes de Victor Hugo (1866), Victor Hugo, éd. Hetzel/Quantin, 1882, t. Poésie VIII, préface, p. 2 (texte intégral sur Wikisource)
L'Année terrible, 1872
Vous m'offrez la cité, je préfère les bois ;
Car je trouve, voyant les hommes que vous êtes,
Plus de cœur aux rochers, moins de bêtise aux bêtes.
- « L'Année terrible » (1872), dans Œuvres complètes de Victor Hugo, Victor Hugo, éd. J. Hetzel, A. Quantin, 1883, vol. Poésie. XII, Juillet 1871, p. 372 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
Les Quatre Vents de l'esprit, 1881
doux et souple aujourd' hui, tremble. — Paix ! dit la guerre.
- « Les Quatre Vents de l'esprit », dans Œuvres complètes de Victor Hugo, Victor Hugo, éd. J. Hetzel, A. Quantin, 1883, vol. Poésie. XV, livre I (« Le Livre satirique »), poème XXI, p. 90 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
Divers
- Océan. Tas de pierres, Victor Hugo, éd. Albin Michel, 1942, p. 319
- Citation choisie pour le 21 novembre 2008.
- Océan. Tas de pierres, Victor Hugo, éd. Albin Michel, 1942, p. 454
Roman
Claude Gueux, 1834
Au moment où l'aide le liait sur la hideuse mécanique, il fit signe au prêtre de prendre la pièce de 5 francs qu'il avait en sa main droite, et lui dit : "Pour les pauvres".
Comme huit heures sonnait en ce moment, le bruit du beffroi de l'horloge couvrit sa voix, et le confesseur lui répondit qu'il n'entendait pas.
Claude attendit l'intervalle de deux coups et répéta avec douceur : "Pour les pauvres".
Le huitième coup n'était pas encore sonné que cette noble et intelligente tête était tombée.
- Cette oeuvre s'inscrit dans le combat de Victor Hugo contre la peine de mort.
- Claude Gueux, Victor Hugo, éd. Magnard (Classiques contemporains), 2000, p. 43 lignes 698-706 (texte intégral sur Wikisource)
Les Misérables, 1862
- Voir le recueil de citations : Les Misérables
Les Travailleurs de la mer, 1866
On contemplait la mer, on écoutait le vent, on se sentait gagner par l’assoupissement de l’extase. Quand les yeux sont remplis d’un excès de beauté et de lumière, c’est une volupté de les fermer. Tout à coup on se réveillait. Il était trop tard. La marée avait grossi peu à peu. L’eau enveloppait le rocher.
On était perdu. Redoutable blocus que celui-ci : la mer montante. La marée croît insensiblement d’abord, puis violemment. Arrivée aux rochers, la colère la prend, elle écume.
- « Les Travailleurs de la mer », dans Œuvres complètes de Victor Hugo, vol. roman III, Victor Hugo, éd. Robert Laffont, 2002 (ISBN 2-221-09672-X), partie Première partie : Sieur Clubin, chap. VIII (« La chaise Gild-Holm-'UrV »), livre premier (« De quoi se compose une réputation »), p. 69 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- « Les Travailleurs de la mer », dans Œuvres complètes de Victor Hugo, vol. roman III, Victor Hugo, éd. Robert Laffont, 2002 (ISBN 2-221-09672-X), partie Première partie : Sieur Clubin, chap. I (« la perle au fond du précipice »), livre septième (« Imprudence de faire des questions à un livre »), p. 181 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
L’ouest était surprenant. Il en sortait une muraille. Une grande muraille de nuée, barrant de part en part l’étendue, montait lentement de l’horizon vers le zénith. Cette muraille, rectiligne, verticale, sans une crevasse dans sa hauteur, sans une déchirure à son arête, paraissait bâtie à l’équerre et tirée au cordeau. C’était du nuage ressemblant à du granit. […]. Cette muraille de l’air montait tout d’une pièce en silence. Pas une ondulation, pas un plissement, pas une saillie qui se déformât ou se déplaçât. Cette immobilité en mouvement était lugubre. Le soleil, blême derrière on ne sait quelle transparence malsaine, éclairait ce linéament d’apocalypse. La nuée envahissait déjà près de la moitié de l’espace. On eût dit l’effrayant talus de l’abîme.
- « Les Travailleurs de la mer », dans Œuvres complètes de Victor Hugo, vol. roman III, Victor Hugo, éd. Robert Laffont, 2002 (ISBN 2-221-09672-X), partie Deuxième partie : Gilliatt le malin, chap. VI (« Le combat »), livre troisième (« La lutte »), p. 261 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- « Les Travailleurs de la mer », dans Œuvres complètes de Victor Hugo, vol. roman III, Victor Hugo, éd. Robert Laffont, 2002 (ISBN 2-221-09672-X), partie Deuxième partie : Gilliatt le malin, chap. II (« Le monstre »), livre quatrième (« Les doubles fonds de l'obstacle »), p. 278 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- « Les Travailleurs de la mer », dans Œuvres complètes de Victor Hugo, vol. roman III, Victor Hugo, éd. Robert Laffont, 2002 (ISBN 2-221-09672-X), partie Deuxième partie : Gilliatt le malin, chap. II (« Le monstre »), livre quatrième (« Les doubles fonds de l'obstacle »), p. 279 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- « Les Travailleurs de la mer », dans Œuvres complètes de Victor Hugo, vol. roman III, Victor Hugo, éd. Robert Laffont, 2002 (ISBN 2-221-09672-X), partie Troisième partie : Déruchette, chap. II (« Encore la cloche du port »), livre premier (« Nuit et lune »), p. 343 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
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- Ça aussi ! Tu es prodigieux. Mes bank-notes ! Tous les trois ! Mille chaque ! Mes soixante-quinze mille francs ! Tu es donc allé jusqu’en enfer. […]. A-t-on jamais vu ce Gilliatt ! J’étais par terre, aplati, mort. Il me remet debout sur mes quatre fers ! […] Tout me revient, à présent. Pauvre garçon ! Ah ! Par exemple, tu sais, tu épouses Déruchette.
Gilliatt s’adossa au mur, comme quelqu’un qui chancelle, et très bas, mais très distinctement, il dit :
- Non.
Mess Lethierry eut un soubresaut.
- Comment, non !
Gilliatt répondit :
- Je ne l’aime pas. […].
- Tu n’aimes pas Déruchette ! C’est donc pour moi que tu jouais du bag pipe ?
Gilliatt, toujours adossé au mur, pâlissait comme un homme qui tout à l’heure ne respirera plus. À mesure qu’il devenait pâle, mess Lethierry devenait rouge.
- En voilà un imbécile ! Il n’aime pas Déruchette ! Eh bien, arrange-toi pour l’aimer, car elle n’épousera que toi. […] Est-ce que tu es malade ? C’est bon, envoie chercher le médecin, mais ne dis pas d’extravagances. […]. Il y tient, la brute ! Tu as quelque chose, c’est sûr ! Tu as dit non ! Voilà une stupidité qui dépasse les limites du monde connu. On flanque des douches aux personnes pour bien moins que ça. Ah ! Tu n’aimes pas Déruchette ! Alors c’est pour l’amour du bonhomme que tu as fait tout ce que tu as fait ! C’est pour les beaux yeux du papa que tu es allé aux Douvres, que tu as eu froid, que tu as eu chaud, que tu as crevé de faim et de soif, que tu as mangé de la vermine de rocher, que tu as eu le brouillard, la pluie et le vent pour chambre à coucher, et que tu as exécuté la chose de me rapporter ma machine, comme on rapporte à une jolie femme son serin qui s’est échappé ! […]. C’est en faisant la bouche en cœur du côté de ma vieille caboche que tu as taillé, coupé, tourné, viré, traîné, limé, scié, charpenté, inventé, écrabouillé, et fait plus de miracles à toi tout seul que tous les saints du paradis. Ah ! Idiot ! […] Réflexions faites, je ne comprends rien. Ou tu es fou, ou je le suis. […] Eh bien, si tu ne l’épouses pas, elle coiffera sainte Catherine. D’abord, j’ai besoin de toi, moi. Tu seras le pilote de Durande. Si tu t’imagines que je vais te laisser aller comme ça ! Ta, ta, ta, nenni mon cœur, je ne te lâche point. Je te tiens. […] Tu es mon homme. Mais parle donc !
- « Les Travailleurs de la mer », dans Œuvres complètes de Victor Hugo, vol. roman III, Victor Hugo, éd. Robert Laffont, 2002 (ISBN 2-221-09672-X), partie Troisième partie : Déruchette, chap. I (« Joie entourée d'angoisses »), livre deuxième (« La reconnaissance en plein despotisme »), p. 317-318 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
Gilliatt, immobile, regardait le cashmere s’évanouir. […].
En même temps que l’eau infinie autour du rocher gild-holm-’ur, l’immense tranquillité de l’ombre montait dans l’œil profond de Gilliatt.
Le cashmere , devenu imperceptible, était maintenant une tache mêlée à la brume. Il fallait pour le distinguer savoir où il était.
Peu à peu, cette tache, qui n’était plus une forme, pâlit.
Puis elle s’amoindrit.
Puis elle se dissipa.
À l’instant où le navire s’effaça à l’horizon, la tête disparut sous l’eau. Il n’y eut plus rien que la mer.
- « Les Travailleurs de la mer », dans Œuvres complètes de Victor Hugo, vol. roman III, Victor Hugo, éd. Robert Laffont, 2002 (ISBN 2-221-09672-X), partie Troisième partie : Déruchette, chap. V (« La grande tombe »), livre troisième (« Départ du Cashmere »), p. 343 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
Quatre-vingt-treize, 1874
Le vieillard regarda le canonnier.
- Approche, dit-il.
Le canonnier fit un pas.
Le vieillard se tourna vers le comte du Boisberthelot, détacha la croix de Saint-Louis du capitaine, et la noua à la vareuse du canonnier.
- Hurrah ! crièrent les matelots.
Les soldats de marine présentèrent les armes.
Et le vieux passager, montrant du doigt le canonnier ébloui, ajouta :
- Maintenant, qu’on fusille cet homme.
La stupeur succéda à l’acclamation. […].
L’homme à la veste duquel brillait la croix de Saint-Louis courba la tête.
- « Quatre-vingt-treize », dans Œuvres complètes de Victor Hugo, vol. roman III, Victor Hugo, éd. Robert Laffont, 2002 (ISBN 2-221-09672-X), partie I (« En Mer »), chap. VI (« Les deux plateaux de la balance »), livre deuxième (« HalmaloLa Corvette Claymore »), p. 814 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
Il tira de sa poche un carnet et un crayon, et écrivit sur le carnet le chiffre 128. […].
Le capitaine marqua sur son carnet le chiffre 52. […].
Et il écrivit au-dessous du chiffre 52 le chiffre 40 […].
Le capitaine écrivit au-dessous des premiers chiffres, 160. […].
Le capitaine avait l’œil fixé sur son carnet et additionnait entre ses dents.
- Cent vingt-huit, cinquante-deux, quarante, cent soixante.
En ce moment La Vieuville remontait sur le pont.
- Chevalier, lui cria le capitaine, nous sommes en présence de trois cent quatre-vingts pièces de canon.
- Soit, dit La Vieuville.
- Vous revenez de l’inspection, La Vieuville ; combien décidément avons-nous de pièces en état de faire feu ?
- Neuf.
- Soit, dit à son tour Boisberthelot.
- « Quatre-vingt-treize », dans Œuvres complètes de Victor Hugo, vol. roman III, Victor Hugo, éd. Robert Laffont, 2002 (ISBN 2-221-09672-X), partie I (« En Mer »), chap. VIII (« 9 = 380 »), livre deuxième (« La Corvette Claymore »), p. 818-819 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- « Quatre-vingt-treize », dans Œuvres complètes de Victor Hugo, vol. roman III, Victor Hugo, éd. Robert Laffont, 2002 (ISBN 2-221-09672-X), partie I (« En Mer »), chap. II (« La parole, c’est le Verbe »), livre troisième (« Halmalo »), p. 827 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- « Quatre-vingt-treize », dans Œuvres complètes de Victor Hugo, vol. roman III, Victor Hugo, éd. Robert Laffont, 2002 (ISBN 2-221-09672-X), partie II (« À Paris »), chap. I (« La Convention »), livre troisième (« La Convention »), p. 891 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
La Convention a toujours ployé au vent ; mais ce vent sortait de la bouche du peuple et était le souffle de Dieu.
- « Quatre-vingt-treize », dans Œuvres complètes de Victor Hugo, vol. roman III, Victor Hugo, éd. Robert Laffont, 2002 (ISBN 2-221-09672-X), partie II (« À Paris »), chap. I (« La Convention »), livre troisième (« La Convention »), p. 907 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
Il se retourna, et éclaira de sa lanterne une autre affiche placée en regard de la première sur l'autre battant de la porte. Le voyageur lut :
- « Quatre-vingt-treize », dans Œuvres complètes de Victor Hugo, vol. roman III, Victor Hugo, éd. Robert Laffont, 2002 (ISBN 2-221-09672-X), partie III (« En Vendée »), chap. I (« Plus quam civilia bella »), livre deuxième (« Les Trois Enfant »), p. 929 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- « Quatre-vingt-treize », dans Œuvres complètes de Victor Hugo, vol. roman III, Victor Hugo, éd. Robert Laffont, 2002 (ISBN 2-221-09672-X), partie III (« En Vendée »), chap. XI (« Affreux comme l'antique »), livre deuxième (« Les Trois Enfant »), p. 966 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- « Quatre-vingt-treize », dans Œuvres complètes de Victor Hugo, vol. roman III, Victor Hugo, éd. Robert Laffont, 2002 (ISBN 2-221-09672-X), partie III (« En Vendée »), chap. I (« La mort passe »), livre quatrième (« La Mère »), p. 966 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- « Quatre-vingt-treize », dans Œuvres complètes de Victor Hugo, vol. roman III, Victor Hugo, éd. Robert Laffont, 2002 (ISBN 2-221-09672-X), partie III (« En Vendée »), chap. VI (« Situation »), livre quatrième (« La Mère »), p. 996 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
Qu'est-ce, sergent Radoub ?
- Citoyen commandant, nous, les hommes du bataillon du Bonnet-Rouge, nous avons une grâce à vous demander.
- Laquelle ?
- De nous faire tuer.
- Ah ! dit Gauvain.
- Voulez-vous avoir cette bonté ?
- Mais… c'est selon, dit Gauvain.
- Voici, commandant. Depuis l'affaire de Dol, vous nous ménagez. Nous sommes encore douze.
- Eh bien ?
- Ça nous humilie.
- Vous êtes la réserve.
- Nous aimons mieux être l'avant-garde.
- « Quatre-vingt-treize », dans Œuvres complètes de Victor Hugo, vol. roman III, Victor Hugo, éd. Robert Laffont, 2002 (ISBN 2-221-09672-X), partie III (« En Vendée »), chap. VIII (« Préliminaires »), livre quatrième (« La Mère »), p. 999 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- « Quatre-vingt-treize », dans Œuvres complètes de Victor Hugo, vol. roman III, Victor Hugo, éd. Robert Laffont, 2002 (ISBN 2-221-09672-X), partie III (« En Vendée »), chap. IX (« Les désespérés »), livre quatrième (« La Mère »), p. 1011 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
Un grand cri s'éleva :
- Tous sont sauvés !
Tous étaient sauvés, en effet, excepté le vieillard. […]
- Je t'arrête, dit Cimourdain.
- Je t'approuve, dit Lantenac.
- « Quatre-vingt-treize », dans Œuvres complètes de Victor Hugo, vol. roman III, Victor Hugo, éd. Robert Laffont, 2002 (ISBN 2-221-09672-X), partie III (« En Vendée »), chap. III (« Où l'on voit se réveiller les enfants qu'on a vus se rendormir »), livre cinquième (« In daemone Deus »), p. 1030 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
Un cœur effrayant venait d'être vaincu. Etant donné l'homme avec tout ce qui est mauvais en lui, la violence, l'erreur, l'aveuglement, l'opiniâtreté malsaine, l'orgueil, l'égoïsme, Gauvain venait de voir un miracle. La victoire de l'humanité sur l'homme. L'humanité avait vaincu l'inhumain.
- « Quatre-vingt-treize », dans Œuvres complètes de Victor Hugo, vol. roman III, Victor Hugo, éd. Robert Laffont, 2002 (ISBN 2-221-09672-X), partie III (« En Vendée »), chap. II (« Gauvain pensif »), livre sixième (« C'est après la Victoire qu'a lieu le combat »), p. 1033-1034 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- « Quatre-vingt-treize », dans Œuvres complètes de Victor Hugo, vol. roman III, Victor Hugo, éd. Robert Laffont, 2002 (ISBN 2-221-09672-X), partie III (« En Vendée »), chap. II (« Gauvain pensif »), livre sixième (« C'est après la Victoire qu'a lieu le combat »), p. 1035 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
Cimourdain se tourna vers Radoub.
- Vous votez pour que l'accusé soit absous ?
- Je vote, dit Radoub, pour qu'on le fasse général.
- Je vous demande si vous votez pour qu'il soit acquitté.
- Je vote pour qu'on le fasse le premier de la république.
- Sergent Radoub, votez-vous pour que le commandant Gauvain soit acquitté, oui ou non ?
- Je vote pour qu'on me coupe la tête à sa place.
- Acquittement, dit Cimourdain.
- « Quatre-vingt-treize », dans Œuvres complètes de Victor Hugo, vol. roman III, Victor Hugo, éd. Robert Laffont, 2002 (ISBN 2-221-09672-X), partie III (« En Vendée »), chap. III (« Les votes »), livre septième (« Féodalité et Révolution »), p. 1053 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- « Quatre-vingt-treize », dans Œuvres complètes de Victor Hugo, vol. roman III, Victor Hugo, éd. Robert Laffont, 2002 (ISBN 2-221-09672-X), partie III (« En Vendée »), chap. IV (« Après Cimourdain juge, Cimourdain maître »), livre septième (« Féodalité et Révolution »), p. 1054 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- « Quatre-vingt-treize », dans Œuvres complètes de Victor Hugo, vol. roman III, Victor Hugo, éd. Robert Laffont, 2002 (ISBN 2-221-09672-X), partie III (« En Vendée »), chap. IV (« Après Cimourdain juge, Cimourdain maître »), livre septième (« Féodalité et Révolution »), p. 1054 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- « Quatre-vingt-treize », dans Œuvres complètes de Victor Hugo, vol. roman III, Victor Hugo, éd. Robert Laffont, 2002 (ISBN 2-221-09672-X), partie III (« En Vendée »), chap. V (« Le cachot »), livre septième (« Féodalité et Révolution »), p. 1057 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
Gauvain reprit :
- Et la femme ? qu'en faites-vous ?
Cimourdain répondit :
- Ce qu'elle est. La servante de l'homme.
- Oui. A une condition.
- Laquelle ?
- C'est que l'homme sera le serviteur de la femme.
- Y penses-tu ? s'écria Cimourdain, l'homme serviteur ! jamais. L'homme est maître. Je n'admets qu'une royauté, celle du foyer. L'homme chez lui est roi.
- Oui. A une condition.
- Laquelle ?
- C'est que la femme y sera reine.
- C'est-à-dire que tu veux pour l'homme et pour la femme…
- L'égalité.
- L'égalité ! y songes-tu ? les deux êtres sont divers.
- J'ai dit l'égalité. Je n'ai pas dit l'identité.
- « Quatre-vingt-treize », dans Œuvres complètes de Victor Hugo, vol. roman III, Victor Hugo, éd. Robert Laffont, 2002 (ISBN 2-221-09672-X), partie III (« En Vendée »), chap. V (« Le cachot »), livre septième (« Féodalité et Révolution »), p. 1057-1058 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- « Quatre-vingt-treize », dans Œuvres complètes de Victor Hugo, vol. roman III, Victor Hugo, éd. Robert Laffont, 2002 (ISBN 2-221-09672-X), partie III (« En Vendée »), chap. VI (« Cependant le soleil se lève »), livre septième (« Féodalité et Révolution »), p. 1061 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- « Quatre-vingt-treize », dans Œuvres complètes de Victor Hugo, vol. roman III, Victor Hugo, éd. Robert Laffont, 2002 (ISBN 2-221-09672-X), partie III (« En Vendée »), chap. VI (« Cependant le soleil se lève »), livre septième (« Féodalité et Révolution »), p. 1061 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- « Quatre-vingt-treize », dans Œuvres complètes de Victor Hugo, vol. roman III, Victor Hugo, éd. Robert Laffont, 2002 (ISBN 2-221-09672-X), partie III (« En Vendée »), chap. VI (« Cependant le soleil se lève »), livre septième (« Féodalité et Révolution »), p. 1064 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- « Quatre-vingt-treize », dans Œuvres complètes de Victor Hugo, vol. roman III, Victor Hugo, éd. Robert Laffont, 2002 (ISBN 2-221-09672-X), partie III (« En Vendée »), chap. VI (« Cependant le soleil se lève »), livre septième (« Féodalité et Révolution »), p. 1065 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
Théâtre
Les Burgraves, 1843
- Les Burgraves (1843), Victor Hugo, éd. J. Hetzel, 1843, Préface, p. 22
Torquemada, 1869
Le hasard a pétri la cendre avec l'instant ;
Cet amalgame est l'homme. Or, moi-même n'étant
Comme vous que matière, ah ! je serais stupide
D'être hésitant et lourd quand la joie est rapide,
De ne point mordre en hâte au plaisir dans la nuit,
Et de ne pas goûter de tout, puisque tout fuit !
- Théâtre de Victor Hugo, Tome II (Partie I, Acte II, scène III, réplique du Chasseur), Victor Hugo, éd. Robert Laffont, 1985, p. 319
Les Gueux, 1872
Quand Dieu, qui pourrait tout faire du bout du doigt,
M'escamote en avril le printemps qu'il me doit,
Mauvais payeur faisant faillite aux échéances ;
Quand, le bien-être étant une de nos créances,
Ce Dieu, qui n'est pas Dieu s'il n'est la probité,
Nous donne trop d'hiver et pas assez d'été ;
[...]
Quand, sans pitié pour l'être affreux qu'il met au monde,
Procréant au hasard le laid, l'abject, l'immonde,
Il manque Antinoüs et réussit Veuillot,
J'aime mieux, ne voyant à personne à bon lot
Douter qu'il soit, plutôt que de conclure en somme
Que cet honnête Dieu n'est pas un honnête homme.
- Théâtre de Victor Hugo, Tome II, Victor Hugo, éd. Robert Laffont, 1985, réplique de Mouffetard, p. 545
Discours
- « Ateliers nationaux » (20 juin 1848), dans Œuvres complètes de Victor Hugo, Victor Hugo, éd. J. Hetzel, A. Quantin, 1883, vol. Actes et paroles. I, partie Assemblée constituante, p. 214 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Autre genre
L’Archipel de la Manche, 1883
- « L’Archipel de la Manche », dans Œuvres complètes de Victor Hugo, vol. roman III, Victor Hugo, éd. Robert Laffont, 2002 (ISBN 2-221-09672-X), chap. I (« Les anciens cataclysmes »), p. 3 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
Choses vues
- « Choses vues » (1830), dans Choses vues 1830-1848, Victor Hugo, éd. Gallimard, coll. « Folio classique », 1972, p. 105
- « Choses vues » (1830), dans Choses vues 1830-1848, Victor Hugo, éd. Gallimard, coll. « Folio classique », 1972, p. 105
- « Choses vues » (1830), dans Choses vues 1830-1848, Victor Hugo, éd. Gallimard, coll. « Folio classique », 1972, p. 108
Article premier. — Tout Français est électeur.
- « Choses vues » (1830), dans Choses vues 1830-1848, Victor Hugo, éd. Gallimard, coll. « Folio classique », 1972, p. 105
- « Choses vues » (1832), dans Choses vues 1830-1848, Victor Hugo, éd. Gallimard, coll. « Folio classique », 1972, p. 118
- « Choses vues » (1846), dans Choses vues 1830-1848, Victor Hugo, éd. Gallimard, coll. « Folio classique », 1972, p. 294
- « Choses vues » (1887), dans Oeuvres complètes, Histoire, Victor Hugo, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 1987, p. 1313
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