« John Steinbeck » : différence entre les versions

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Version du 1 décembre 2008 à 18:50

John Ernest Steinbeck III (27 février 1902 à Salinas - 20 décembre 1968 à New York) est un écrivain américain du milieu du XXe siècle.


À l'est d'Éden, 1952

Deuxième partie

Chapitre XV

   — Le péché est chose curieuse, observa Samuel. Si un homme devait se dépouiller de tout ce qu'il possède, je crois qu'il ferait en sorte de conserver quelques petits péchés pour son propre tourment. Ce sont les dernières choses que nous abandonnons.


Chapitre XVIII

   — Il ya un meurtrier en chacun de nous, dit le shérif. Trouvez la détente et le coup partira.


Chapitre XXII

Une vérité incroyable peut faire plus de mal qu'un mensonge.


Certaines gens croient que c'est insulter la splendeur de leur maladie que d'aller mieux.


   — Chaque enfant croit inventer le péché. Nous croyons que l'on nous enseigne la vertu et que le péché naît en nous.


Troisième partie

Chapitre XXIV

   — Prenez-vous plaisir à souffrir ? demanda Samuel. Vous voyez-vous grand et tragique?
   — Je ne sais pas.
   — Pensez-y. Peut-être jouez-vous un rôle sur une grande scène devant une salle vide.


J'ai remarqué qu'il n'y avait pas de pire insatisfaction que celle du riche. Gavez un hommme, cousez d'or ses vêtements, installez-le dans un palais, et il mourra de désespoir.


Chapitre XXVI

   Il doit y avoir dans le cerveau humain un crible caché qui tamise, laisse passer ou retient les pensées, et ceci bien souvent à l'insu de l'homme. Il n'est pas rare de s'endormir en proie à un malaise indéfinissable et de se réveiller le lendemain matin, frais et dispos, dans un monde clair, accueillant, débarrassé de ses impuretés par le travail de la nuit. La joie bouillonne dans le sang, la poitrine se gonfle, une ivresse électrique parcourt les nerfs, et pourtant rien depuis la vieille n'a changé pour justifier cette exaltation.


Quatrième partie

Chapitre XXXIV

   Sous sa carapace de lâcheté, l'homme aspire à la bonté et veut être aimé. S'il prend le chemin du vice, c'est qu'il a cru prendre un raccourci qui le mènerait à l'amour. Lorsqu'une homme arrive au moment suprême, peu importe son talent, son pouvoir ou son génie, s'il meurt haï, sa vie est une faillite et sa mort une froide horreur. Il me semble que vous et moi, au moment de choisir entre deux voies, devons toujours penser à notre fin et vivre pour que notre mort ne fasse plaisir à personne.
   Nous n'avons qu'une histoire. Tous les romans, tous les poèmes, sont bâtis sur la lutte incessante que se livrent en nous-mêmes le bien et le mal. Le mal doit être contstamment ressuscité, alors que le bien, alors que la vertu sont immortels. Le vice offre toujours un visage frais et jeune alors que la vertu est plus vénérable que tout au monde.


Chapitre XXXV

[...] il n'y a rien de plus triste qu'une amitié qui ne tient plus que par la colle des timbres-poste. Quand on ne veut plus voir, entendre, ou toucher un homme, il vaut mieux rompre les amarres.


Chapitre XXXVIII

On ne peut comprendre les gens que si on les sent en soi-même.


Chapitre XLIX

La notion de seconde prend de plus en plus d'importance dans les activités humaines et bientôt ce sera un dixième de seconde, puis un centième, jusqu'au jour — je ne crois pas qu'il vienne — où l'homme dira : « Et puis, après tout, qu'est-ce qu'une heure dans la vie d'un homme ? » Mais cette préoccupation de la fraction de seconde n'est pas ridicule. Un fait qui se produit trop tard ou trop tôt peut dérégler le mécanisme moderne et les perturbations se propagent comme des ronds dasns une flaque où l'on a jeté une pierre.


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