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Version du 29 novembre 2008 à 11:51

Denis Diderot

Denis Diderot (1713-1784) est un écrivain, dramaturge et philosophe français.

Pensées philosophiques

On doit exiger de moi que je cherche la vérité, mais non que je la trouve.
  • Pensées philosophiques (1746), Denis Diderot, éd. Thomas Crudeli, 1777, pensée 29, p. 53


Supplément au Voyage de Bougainville

Méfiez-vous de celui qui veut mettre de l'ordre. Ordonner, c'est toujours se rendre le maître des autres en les gênant : et les Calabrais sont presque les seuls à qui la flatterie des législateurs n'en ait point encore imposé.
  • « Supplément au Voyage de Bougainville » (1772), dans Œuvres de Diderot, Denis Diderot, éd. Gallimard, coll. « La Pléiade », 1965, p. 999 (texte intégral sur Wikisource)


A. Et la jalousie ?
B. Passion d'un animal indigent et avare qui craint de manquer; sentiment injuste de l'homme; conséquence de nos fausses mœurs, et d'un droit de propriété étendu sur un objet sentant, pensant, voulant et libre.
  • « Supplément au Voyage de Bougainville » (1772), dans Œuvres de Diderot, Denis Diderot, éd. Gallimard, coll. « La Pléiade », 1965, p. 995 (texte intégral sur Wikisource)


Orou : La vie sauvage est si simple, et nos sociétés sont des machines si compliquées ! L’Otaïtien touche à l’origine du monde et l’Européen touche à sa vieillesse. L’intervalle qui le sépare de nous est plus grand que la distance de l’enfant qui naît à l’homme décrépit. Il n’entend rien à nos usages, à nos lois, ou il n’y voit que des entraves déguisées sous cent formes diverses, entraves qui ne peuvent qu’exciter l’indignation et le mépris d’un être en qui le sentiment de la liberté est le plus profond des sentiments.


Orou : Dis-moi si, dans quelque contrée que ce soit, il y a un père qui, sans la honte qui le retient, n'aimât mieux perdre son enfant, un mari qui n'aimât mieux perdre sa femme, que sa fortune et l'aisance de toute sa vie.
  • « Supplément au voyage de Bougainville » (1772), dans Oeuvres de Denis Diderot, Denis Diderot, éd. Brière, 1821, t. 2, p. 401


Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers

La raison est à l'égard du philosophe, ce que la grâce est à l'égard du chrétien.


Aucun homme n'a reçu de la nature le droit de commander aux autres. La liberté est un présent du ciel.
  • (fr) Aucun homme n'a reçu de la nature le droit de commander aux autres. La liberté est un présent du ciel, et chaque individu de la même espèce a le droit d'en jouir aussitôt qu'il jouit de la raison. Si la nature a établi quelque autorité , c'est la puissance paternelle ; mais la puissance paternelle a ses bornes, et dans l'état de nature elle finirait aussitôt que les enfants seraient en état de se conduire. Toute autre autorité vient d'une autre origine que de la nature. Qu'on examine bien, et on la fera toujours remonter à l'une de ces deux sources : ou la force et la violence de celui qui s'en est emparé , ou le consentement de ceux qui s'y sont soumis par un contrat fait ou supposé entre eux, et celui à qui ils ont déféré l'autorité.


Jacques le fataliste et son maître, 1796

Comment s’étaient-ils rencontrés ? Par hasard, comme tout le monde. Comment s’appelaient-ils ? Que vous importe ? D’où venaient-ils ? Du lieu le plus prochain. Où allaient-ils ? Est-ce que l’on sait où l’on va ?
  • Première phrase du livre
  • Jacques le fataliste et son maître (1796), Denis Diderot, éd. Flammarion, coll. « Garnier Flammarion », 1997  (ISBN 2-08-070904-6), p. 41


Salons

Jamais aucune religion ne fut aussi féconde en crimes que le christianisme ; depuis le meurtre d'Abel jusqu'au supplice de Calas, pas une ligne de son histoire qui ne soit ensanglantée.
  • « Salon de 1763 » (1763), dans Oeuvres complètes de Diderot, Diderot, éd. Garnier, 1876, t. 10, p. 185


[...]sachez qu'une allégorie commune quoique neuve, est mauvaise, et qu'une allégorie sublime, n'est bonne qu'une fois. C'est un bon mot usé, dès qu'il est redit
  • A propos du tableau de Lagrenée "Le Clergé ou la Religion qui converse avec la Vérité"
  • « Ruines et Paysages - Salon de 1767 » (1767), dans Salons, Diderot, éd. Hermann, 1995, t. III, p. 123


Elle est belle, très belle de visage et de toute sa personne, belles formes, belle peau, belles mains, de la jeunesse, de la fraicheur, de la noblesse ; je ne sais pour moi ce qu'il fallait au fils de Jacob. Je n'en aurais pas demandé davantage, et je me suis quelquefois contenté de mois. Il est vrai que je n'ai pas l'honneur d'être fils de patriarche.
  • A propos d'un tableau de Lagrenée "Le Chaste Joseph"
  • « Ruines et Paysages - Salon de 1767 » (1767), dans Salons, Diderot, éd. Hermann, 1995, t. III, p. 125


Correspondance

[C]ette religion étant, à mon sens, la plus absurde et la plus atroce dans ses dogmes; la plus inintelligible, la plus métaphysique, la plus entortillée et par conséquent la plus sujette à divisions, sectes, schismes, hérésies; la plus funeste à la tranquillité publique, la plus dangereuse pour les souverains par son ordre hiérarchique, ses persécutions et sa discipline; la plus plate, la plus maussade, la plus gothique et la plus triste dans ces cérémonies; la plus puérile et la plus insociable dans sa morale considérée, non dans ce qui lui est commun avec la morale universelle, mais dans ce qui lui est propre et ce qui la constitue morale évangélique, apostolique et chrétienne; la plus intolérante de toutes.
  • « Lettre à Viallet » (Juillet 1766), dans Correspondance Inédite, Diderot, éd. Gallimard, 1931, p. 333


Citations faussement attribuées

Il existe un lien secret entre [toutes les femmes], comme

entre tous les prêtres d'une même religion. Elles se haïssent, mais

elles se protégent.
  • Physiologie du mariage (1829), Honoré de Balzac, éd. Charpentier, 1838, p. 289


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