« Traité des solitudes » : différence entre les versions

Une page de Wikiquote, le recueil des citations libres.
Contenu supprimé Contenu ajouté
MALAN (discussion | contributions)
Préparation du déplacement des citations du Traité des solitudes de Nicolas Grimaldi
 
MALAN (discussion | contributions)
+1 citation
Ligne 3 : Ligne 3 :
== Citations ==
== Citations ==


=== Partie I : ''Ambivalence de la solitude'' ===
=== ''Ambivalence de la solitude'' ===
{{citation|La plus constante de nos occupations ne serait pas de fuir la solitude si la solitude n'était notre plus originaire et plus constante expérience.}}
{{citation|La plus constante de nos occupations ne serait pas de fuir la solitude si la solitude n'était notre plus originaire et plus constante expérience.}}
{{Réf Livre|titre=Traité des solitudes
{{Réf Livre|titre=Traité des solitudes
Ligne 12 : Ligne 12 :
|page=7}}
|page=7}}


=== Partie II : ''L’originaire solitude'' ===
=== ''L’originaire solitude'' ===
{{citation|[…]le propre de ce monde que je me représente est d’être devant moi, extérieur à moi. En ne pouvant me le représenter que hors de moi, comment pourrais-je ne m’éprouver pas toujours hors de lui.}}
{{citation|[…] le propre de ce monde que je me représente est d’être devant moi, extérieur à moi. En ne pouvant me le représenter que hors de moi, comment pourrais-je ne m’éprouver pas toujours hors de lui.}}
{{Réf Livre|titre=Traité des solitudes
{{Réf Livre|titre=Traité des solitudes
|auteur=Nicolas Grimaldi
|auteur=Nicolas Grimaldi
Ligne 29 : Ligne 29 :
|page=37}}
|page=37}}


=== Partie III : ''Solitude de l’âme'' ===
=== ''Solitude de l’âme'' ===
{{citation|Quoi qu'il ait jamais accompli, [l'homme] aurait toujours pu accomplir autre chose. Les virtualités qui étaient en lui, il ne les aura jamais toutes développées ni actualisées. Toujours continue-t-il donc de sentir en lui et comme en souffrance une infinité de capacités inemployées comme autant d'existences possibles et qu'il n'aura pas vécues. Toujours s'éprouve-t-il par conséquent comme l'unique survivant de tant d'autres vies possibles qu'il a laissé mourir en lui.}}
{{citation|Quoi qu'il ait jamais accompli, [l'homme] aurait toujours pu accomplir autre chose. Les virtualités qui étaient en lui, il ne les aura jamais toutes développées ni actualisées. Toujours continue-t-il donc de sentir en lui et comme en souffrance une infinité de capacités inemployées comme autant d'existences possibles et qu'il n'aura pas vécues. Toujours s'éprouve-t-il par conséquent comme l'unique survivant de tant d'autres vies possibles qu'il a laissé mourir en lui.}}
{{Réf Livre|titre=Traité des solitudes
{{Réf Livre|titre=Traité des solitudes
Ligne 46 : Ligne 46 :
|page=60}}
|page=60}}


=== Partie IV : ''Solitude de l’attente'' ===
=== ''Solitude de l’attente'' ===
{{citation|Désirer sans même pouvoir imaginer ce qu'on pourrait bien désirer, attendre sans avoir rien à attendre, tel est l'ennui.}}
{{citation|Désirer sans même pouvoir imaginer ce qu'on pourrait bien désirer, attendre sans avoir rien à attendre, tel est l'ennui.}}
{{Réf Livre|titre=Traité des solitudes
{{Réf Livre|titre=Traité des solitudes
Ligne 55 : Ligne 55 :
|page=67}}
|page=67}}


{{citation|Comme ce qui nous unit à l'avenir nous désunit du présent, l'imagination par chacun de ce qu'il attend le sépare donc secrètement de tous ceux qui, eux-mêmes, attendent autre chose. […] chacun porte en soi sa propre attente comme un monde solitaire et clos, auquel les autres peuvent d'autant moins participer que ce monde est seulement imaginaire. Aussi ne peut-il y avoir d'union entre les hommes qu'autant qu'il peut y avoir de communion ; et la seule communion consiste dans la communauté de leur attente […]}}
=== Partie V : ''Le sujet : une crise d’identité'' ===
{{Réf Livre|titre=Traité des solitudes
|auteur=Nicolas Grimaldi
|éditeur=PUF
|ISBN=2-13-053793-6
|année=2003
|page=75}}

=== ''Le sujet : une crise d’identité'' ===




=== Partie VI : ''Les paradoxes du moi'' ===
=== ''Les paradoxes du moi'' ===




=== Partie VII : ''Le moi comme médium'' ===
=== ''Le moi comme médium'' ===




=== Partie VIII : ''Comme un rayonnement'' ===
=== ''Comme un rayonnement'' ===
{{citation|Aimés ou détestés, nous ne le sommes que par malentendu.}}
{{citation|Aimés ou détestés, nous ne le sommes que par malentendu.}}
{{Réf Livre|titre=Traité des solitudes
{{Réf Livre|titre=Traité des solitudes

Version du 24 novembre 2008 à 12:17

Traité des solitudes est une œuvre philosophique de Nicolas Grimaldi parue en 2003.

Citations

Ambivalence de la solitude

La plus constante de nos occupations ne serait pas de fuir la solitude si la solitude n'était notre plus originaire et plus constante expérience.
  • Traité des solitudes, Nicolas Grimaldi, éd. PUF, 2003  (ISBN 2-13-053793-6), p. 7


L’originaire solitude

[…] le propre de ce monde que je me représente est d’être devant moi, extérieur à moi. En ne pouvant me le représenter que hors de moi, comment pourrais-je ne m’éprouver pas toujours hors de lui.
  • Traité des solitudes, Nicolas Grimaldi, éd. PUF, 2003  (ISBN 2-13-053793-6), p. 31


Non seulement mon corps me cache, mais il suggère même de moi une image qui m'insulte.
  • Traité des solitudes, Nicolas Grimaldi, éd. PUF, 2003  (ISBN 2-13-053793-6), p. 37


Solitude de l’âme

Quoi qu'il ait jamais accompli, [l'homme] aurait toujours pu accomplir autre chose. Les virtualités qui étaient en lui, il ne les aura jamais toutes développées ni actualisées. Toujours continue-t-il donc de sentir en lui et comme en souffrance une infinité de capacités inemployées comme autant d'existences possibles et qu'il n'aura pas vécues. Toujours s'éprouve-t-il par conséquent comme l'unique survivant de tant d'autres vies possibles qu'il a laissé mourir en lui.
  • Traité des solitudes, Nicolas Grimaldi, éd. PUF, 2003  (ISBN 2-13-053793-6), p. 54


Entre l'intention qui nous anime et celle que nos gestes laissent supposer, il y a toujours un hiatus que rien ne peut combler. En même temps que notre relation à autrui, c'est le sens même de notre existence qui en est aussi faussé. Aussi ne pouvons-nous vivre que sous le signe de la présomption ou du malentendu. Rendant toute relation à autrui aussi incertaine que problématique, rien que ce hiatus suffit à nous en retrancher, et à nous enclore dans la solitude de notre intériorité.
  • Traité des solitudes, Nicolas Grimaldi, éd. PUF, 2003  (ISBN 2-13-053793-6), p. 60


Solitude de l’attente

Désirer sans même pouvoir imaginer ce qu'on pourrait bien désirer, attendre sans avoir rien à attendre, tel est l'ennui.
  • Traité des solitudes, Nicolas Grimaldi, éd. PUF, 2003  (ISBN 2-13-053793-6), p. 67


Comme ce qui nous unit à l'avenir nous désunit du présent, l'imagination par chacun de ce qu'il attend le sépare donc secrètement de tous ceux qui, eux-mêmes, attendent autre chose. […] chacun porte en soi sa propre attente comme un monde solitaire et clos, auquel les autres peuvent d'autant moins participer que ce monde est seulement imaginaire. Aussi ne peut-il y avoir d'union entre les hommes qu'autant qu'il peut y avoir de communion ; et la seule communion consiste dans la communauté de leur attente […]
  • Traité des solitudes, Nicolas Grimaldi, éd. PUF, 2003  (ISBN 2-13-053793-6), p. 75


Le sujet : une crise d’identité

Les paradoxes du moi

Le moi comme médium

Comme un rayonnement

Aimés ou détestés, nous ne le sommes que par malentendu.
  • Traité des solitudes, Nicolas Grimaldi, éd. PUF, 2003  (ISBN 2-13-053793-6), p. 213