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'''''[[w:Terre des hommes|Terre des hommes]]''''' est un [[:Catégorie:Roman|roman]] d'[[Antoine de Saint-Exupéry]] paru en 1939.

== Citations ==

=== Chapitre I : ''La ligne'' ===

{{Citation
|citation=Et je devinais déjà qu'un spectacle n'a point de sens, sinon à travers une culture, une civilisation, un métier.
}}
{{Réf Livre
|référence=Terre des hommes/Le Livre de Poche
|page=13
}}

=== Chapitre II : ''Les camarades'' ===

{{Citation
|citation=Les camarades, la vie peut-être nous en écarte, nous empêche d'y beaucoup penser, mais ils sont quelque part, on ne sait trop où, silencieux et oubliés, mais tellement fidèles !
}}
{{Réf Livre
|référence=Terre des hommes/Le Livre de Poche
|page=41
}}

{{Citation
|citation=Il est vain, si l'on plante un chêne, d'espérer s'abriter bientôt sous son feuillage.
}}
{{Réf Livre
|référence=Terre des hommes/Le Livre de Poche
|page=41
}}

{{Citation
|citation=La grandeur d'un métier est peut-être, avant tout, d'unir les hommes : il n'est qu'un luxe véritable, et c'est celui des relations humaines.
}}
{{Réf Livre
|référence=Terre des hommes/Le Livre de Poche
|page=42
}}

{{Citation
|citation={{Tab}}En travaillant pour les seuls biens matériels nous bâtissons nous-mêmes notre prison. Nous nous enfermons solitaires, avec notre monnaie de cendre qui ne procure rien qui vaille de vivre.
}}
{{Réf Livre
|référence=Terre des hommes/Le Livre de Poche
|page=42
}}

{{Citation
|citation=Seule l'inconnu épouvante les hommes. Mais, pour quiconque l'affronte, il n'est déjà plus l'inconnu.
}}
{{Réf Livre
|référence=Terre des hommes/Le Livre de Poche
|page=58
}}

{{Citation
|citation=Être homme, c'est précisément être responsable. C'est connaître la honte en face d'une misère qui ne semblait pas dépendre de soi. C'est être fier d'une victoire que les camarades ont remportée. C'est sentir, en posant sa pierre, que l'on contribue à bâtir le monde.
}}
{{Réf Livre
|référence=Terre des hommes/Le Livre de Poche
|page=59
}}

=== Chapitre V : ''Oasis'' ===

{{Citation
|citation={{Tab}}Ce n'est pas la distance qui mesure l'éloignement. Le mur d'un jardin de chez nous peut enfermer plus de secrets que la mur de Chine, et l'âme d'une petite fille est mieux protégée par le silence que ne le sont, par l'épaisseur des sables, les oasis sahariennes.
}}
{{Réf Livre
|référence=Terre des hommes/Le Livre de Poche
|page=86
}}

=== Chapitre VI : ''Dans le désert'' ===

{{Citation
|citation=L'homme est cible sur terre pour des tireurs secrets.
}}
{{Réf Livre
|référence=Terre des hommes/Le Livre de Poche
|page=105
}}

{{Citation
|citation=Mais dans la mort d'un homme, un monde inconnu meurt, et je me demandais quelles étaient les images qui sombraient avec lui.
}}
{{Réf Livre
|référence=Terre des hommes/Le Livre de Poche
|page=128
}}

=== Chapitre VII : ''Au centre du désert'' ===

{{Citation
|citation={{Tab}}Adieu, vous que j'aimais. Ce n'est point ma faute si le corps humain ne peut résiter trois jours sans boire. Je ne me croyais pas prisonnier des fontaines. Je ne me soupçonnais pas une aussi courte autonomie. On croit que l'homme peut s'en aller droit devant lui. On croit que l'homme est libre... On ne voit pas la corde qui le rattache au puits, qui le rattache, comme un cordon ombilical, au ventre de la terre. S'il fait un pas de plus, il meurt.
}}
{{Réf Livre
|référence=Terre des hommes/Le Livre de Poche
|page=197
}}

{{Citation
|citation={{Tab}}Je ne comprends plus ces populations des trains de banlieues, ces hommes qui se croient des hommes, et qui cependant sont réduits, par une pression qu'ils ne sentent pas, comme les fourmis, à l'usage qui en est fait. De quoi remplissent-ils, quand ils sont libres, leurs absurdes petits dimanches ?
}}
{{Réf Livre
|référence=Terre des hommes/Le Livre de Poche
|page=198
}}

{{Citation
|citation={{Tab}}Je ne regrette rien. j'ai joué, j'ai perdu. C'est dans l'ordre de mon métier. Mais, tout de même, je l'ai respiré, le vent de la mer.{{BrTab}}Ceux qui l'ont goûté une fois n'oublient pas cette nourriture. N'est-ce pas, mes camarades ? Et il ne s'agit pas de vivre dangereusement. Cette formule est prétentieuse. Les toréadors ne me plaisent guère. Ce n'est pas le danger que j'aime. Je sais ce que j'aime. C'est la vie.
}}
{{Réf Livre
|référence=Terre des hommes/Le Livre de Poche
|page=199
}}

{{Citation
|citation={{Tab}}Quand on me retrouvera, les yeux brûlés, on imaginera que j'ai beaucoup appelé et beaucoup souffert. Mais les élans, mais les regrets, mais les tendres souffrances, ce sont encore des richesses. Et moi je n'ai plus de richesses. Les fraîches jeunes filles, au soir de leur premier amour, connaissent le chagrin et pleurent. Le chagrin est lié aux frémissement de la vie. Et moi je n'ai plus de chagrin...
}}
{{Réf Livre
|référence=Terre des hommes/Le Livre de Poche
|page=203
}}

=== Chapitre VIII : ''Les hommes'' ===

{{Citation
|citation=Que nous importent les doctrines politiques qui prétendent épanouir les hommes, si nous ne connaissons d'abord quel type d'homme elles épanouiront.
}}
{{Réf Livre
|référence=Terre des hommes/Le Livre de Poche
|page=210
}}

{{Citation
|citation={{Tab}}La vérité, ce n'est point ce qui se démontre. Si dans ce terrain, et non dans un autre, les orangers développent de solides racines et se chargent de fruits, ce terrain-là c'est la vérité des orangers. Si cette religion, si cette culture, si cette échelle de valeurs, si cette forme d'activité et non telles autres, favorisent dans l'homme cette plénitude, délivrent en lui un grand seigneur qui s'ignorait, c'est que cette échelle des valeurs, cette culture, cette forme d'activité, sont la vérité de l'homme. La logique ? Qu'elle se débrouille pour rendre compte de la vie.
}}
{{Réf Livre
|référence=Terre des hommes/Le Livre de Poche
|page=211
}}

{{Citation
|citation={{Tab}}Tout au long de ce libre j'ai cité quelques-uns de ceux qui ont obéi, semble-t-il, à une vocation souveraine, qui ont choisi le désert ou la ligne, comme d'autres eussent choisi le monastère ; mais j'ai trahi mon but si j'ai paru vous engager à admirer d'abord les hommes. Ce qui est admirable d'abord, c'est le terrain qui les a fondés.
}}
{{Réf Livre
|référence=Terre des hommes/Le Livre de Poche
|page=211
}}

{{Citation
|citation=Nous avons tous connu des boutiquiers qui, au cours de quelque nuit de naufrage ou d'incendie, se sont révélés plus grands qu'eux-mêmes. Ils ne se méprennent point sur la qualité de leur plénitude : cet incendie restera la nuit de leur vie. Mais, faute d'occasions nouvelles, faute de terrain favorable, faute de religion exigeante, ils se sont rendormis sans avoir cru en leur propre grandeur. Certes les vocations aident l'homme à se délivrer : mais il est également nécessaire de délivrer les vocations.
}}
{{Réf Livre
|référence=Terre des hommes/Le Livre de Poche
|page=212
}}

{{Citation
|citation={{Tab}}Je me moque bien de connaître s'ils étaient sincères ou non, logiques ou non, les grands mots des politiciens qui t'ont peut-être ensemencé. S'ils ont pris sur toi, comme peuvent germer les semences, c'est qu'ils répondaient à tes besoins. Tu es le seul juge. Ce sont les terres qui savent reconnaître le blé.
}}
{{Réf Livre
|référence=Terre des hommes/Le Livre de Poche
|page=224
}}

{{Citation
|citation=[...] l'expérience nous montre qu'aimer ce n'est point nous regarder l'un l'autre mais regarder ensemble dans la même direction.
}}
{{Réf Livre
|référence=Terre des hommes/Le Livre de Poche
|page=225
}}

{{Citation
|citation=Mais la [[vérité]], vous le savez, c'est ce qui simplifie le monde et non ce qui crée le chaos. La vérité, c'est le langage qui dégage l'universel.
}}
{{Réf Livre
|référence=Terre des hommes/Le Livre de Poche
|page=229
}}

{{Fiche de référence|Terre des hommes}}

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[[Catégorie:Roman]]
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Version du 8 avril 2008 à 15:24

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