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'''[[w:Georges Bernanos|Georges Bernanos]]''' né le 20 février 1888 à Paris, décédé le 5 juillet 1948 à Neuilly-sur-Seine, est un écrivain français. |
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== ''Les Grands Cimetières sous la lune'', 1938 == |
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== ''Dialogues des carmélites'', 1949 == |
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Version du 11 janvier 2008 à 10:37
Georges Bernanos né le 20 février 1888 à Paris, décédé le 5 juillet 1948 à Neuilly-sur-Seine, est un écrivain français.
Les Grands Cimetières sous la lune, 1938
L'imbécile est d'abord un être d'habitude et de parti pris. Arraché à son milieu il garde, entre ses deux valves étroitement closes, l'eau du lagon qui l'a nourri. Mais la vie moderne ne transporte pas seulement les imbéciles d'un lieu à un autre, elle les brasse avec une sorte de fureur.
- Les Grands Cimetières sous la lune, dans Essais et écrits de combat, I, Georges Bernanos, éd. Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », 1971, p. 358
Dialogues des carmélites, 1949
La Prieure : Méfions-nous de tout ce qui pourrait nous détourner de la prière, méfions-nous même du martyre. La prière est un devoir, le martyre est une récompense. Lorsqu'un grand Roi, devant toute sa cour, fait signe à la servante de venir s'asseoir avec lui sur son trône, ainsi qu'une épouse bien-aimée, il est préférable qu'elle n'en croie d'abord ses yeux ni ses oreilles, et continue à frotter les meubles.
- Dialogues des carmélites, dans Œuvres romanesques, Georges Bernanos, éd. Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », 1961, acte III, scène 2, p. 1615
La Prieure : Quand les sages sont au bout de leur sagesse, il convient d'écouter les enfants.
- Dialogues des carmélites, dans Œuvres romanesques, Georges Bernanos, éd. Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », 1961, acte IV, scène 8, p. 1666
Mère Marie : Le malheur, ma fille, n'est pas d'être méprisée, mais de se mépriser soi-même.
- Dialogues des carmélites, dans Œuvres romanesques, Georges Bernanos, éd. Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », 1961, acte V, scène 8, p. 1701
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