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=== Livre VI ===
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Elle perd ses cheveux, son nez et ses oreilles
Elle perd ses cheveux, son nez et ses oreilles

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Les Métamorphoses (en latin Metamorphōseōn librī, « Livres des métamorphoses ») sont un long poème latin d'Ovide, dont la composition débute probablement en l'an 1. L'œuvre comprend quinze livres (près de douze mille vers) écrits en hexamètres dactyliques et regroupe plusieurs centaines de récits courts sur le thème des métamorphoses issus de la mythologie grecque et de la mythologie romaine, organisés selon une structure complexe et souvent imbriqués les uns dans les autres. La structure générale du poème suit une progression chronologique, depuis la création du monde jusqu'à l'époque où vit l'auteur, c'est-à-dire le règne de l'empereur Auguste. Fameux dès l'Antiquité, le poème devient un classique de la littérature latine traduit dans le monde entier et connaît une postérité abondante jusqu'à l'époque actuelle. Il a suscité de nombreux commentaires et analyses et a inspiré de nombreux artistes de l'Antiquité jusqu'à nos jours.

Citations

Livre I

Lucas Cranach l’Ancien, L'Âge d'or, vers 1530. Alte Pinakothek de Munich (Allemagne).
J'ai formé le dessein de conter les métamorphoses des êtres en des formes nouvelles. O dieux (car ces transformations furent, elles aussi, votre œuvre), favorisez mon entreprise et guidez le déroulement ininterrompu de mon poème depuis l'origine même du monde jusqu'à ce temps qui est le mien.
  • (la)

    In nova fert animus mutatas dicere formas
    Corpora ; di, coeptis, nam vos mutastis et illas,
    Adspirate meis primaque ab origine mundi
    Ad mea perpetuum deducite tempora carmen.

  • Invocation aux dieux aux premiers vers du premier livre.
  • (la) Les Métamorphoses, Métamorphoses (Ovide) (trad. Joseph Chamonard), éd. GF-Flammarion, 1966, I, p. 41, vers 1


Quand tous les animaux, courbés, fixent le sol,
Il fit l'homme debout, chef dressé, face au ciel,
Levant haut son regard et scrutant les étoiles.

  • (la)

    Pronaque cum spectent animalia cetera terram,
    Os homini sublime dedit caelumque tueri
    Iussit et erectos ad sidera tollere vultus.

  • Création de l'humanité par Prométhée.
  • (la) Les Métamorphoses, Ovide (trad. Olivier Sers), éd. Les Belles Lettres, coll. « Classiques en poche », 2009, I, p. 9, vers 83-86


Livre II

Joseph Heintz l'Ancien, La Chute de Phaéton, 1595. Musée des Beaux-Arts de Leipzig (Allemagne).

Cette grande mission, Phæton, que tu postules,
Excède ton jeune âge et dépasse tes forces.
Ta vie est d'un mortel, ton vœu d'un immortel.

  • (la)

    Magna petis, Phaeton, et quae nec viribus istis
    Munera conveniant nec tam puerilibus annis.
    Sors tua mortalis ; non est mortale quod optas.

  • Hélios tente de dissuader son fils Phaéton, qui veut conduire le char du soleil.
  • (la) Les Métamorphoses, Ovide (trad. Olivier Sers), éd. Les Belles Lettres, coll. « Classiques en poche », 2009, II, p. 55, vers 54-56


Livre III

Livre IV

Neptune
La souilla, narre-t-on, au temple de Minerve.
La déesse offusquée voila de son égide
Sa chaste face, et pour punir cet attentat
En hydres transforma les crins de la Gorgone,
Et ces serpents nés d'elle encor la barricadent,
Frappant ses ennemis d'horreur et d'épouvante.

  • (la)
  • Métamorphose de Méduse.
  • (la) Les Métamorphoses, Ovide (trad. Olivier Sers), éd. Les Belles Lettres, coll. « Classiques en poche », 2009, IV, p. 201, vers 797-803


Livre V

Livre VI

Nikolas Gysis, L'Araignée, 1884. Pinacothèque nationale d'Athènes (Grèce).

Sitôt qu'ils sont touchés par ce présent funeste,
Elle perd ses cheveux, son nez et ses oreilles
Sa tête se réduit, tout son corps s'étrécit,
De maigres bras se lient en jambes à ses flancs,
Le reste n'est que ventre. Elle en tire pourtant
Du fil, et tisse encor, araignée, comme hier.

  • (la)
  • Métamorphose d'Arachné en araignée.
  • (la) Les Métamorphoses, Ovide (trad. Olivier Sers), éd. Les Belles Lettres, coll. « Classiques en poche », 2009, VI, p. 253, vers 140-145


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