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'''Judaïsme''' |
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{{Citation|citation=Le gouvernement français ne peut voir avec indifférence une nation avilie, dégradée, capable de toutes les bassesses, posséder exclusivement les deux beaux départements de l'ancienne Alsace; il faut considérer les juifs comme nation et non comme secte. C'est une nation dans la nation; je voudrais leur ôter, au moins pendant un temps déterminé, le droit de prendre des hypothèques, car il est trop humiliant pour la nation française de se trouver à la merci de la nation la plus vile. Des villages entiers ont été expropriés par les juifs; ils ont remplacé la féodalité ce sont de véritables nuées de corbeaux. On en voyait aux combats d'Ulm qui étaient accourus de Strasbourg pour acheter des maraudeurs ce qu'ils avaient pillé. Il faut prévenir, par des mesures légales, l'arbitraire dont: on se verrait obligé d'user envers les juifs, ils risqueraient d'être massacrés un jour par les chrétiens d'Alsace, comme ils l'ont été si souvent, et presque toujours par leur faute. Les juifs ne sont pas dans la même catégorie que les protestants et les catholiques. Il faut les juger d'après le droit politique, et non d'après le droit civil, puisqu'ils ne sont pas citoyens. Il serait dangereux de laisser tomber les clefs de la France, Strasbourg et l'Alsace, entre les mains d'une population d'espions qui ne sont point attachés au pays. Les juifs autrefois ne pouvaient pas même coucher à Strasbourg; il conviendrait peut-être de statuer aujourd'hui qu'il ne pourra pas y avoir plus de cinquante mille juifs dans le haut et le bas Rhin; l'excédant de cette population se répandrait à son gré dans je reste de la France. On pourrait aussi leur interdire le commerce , en se fondant sur ce qu'ils le souillent par l'usure, et annuler leurs transactions passées comme nie entachées de fraude. Les chrétiens d'Alsace et le préfet de Strasbourg m'ont porté beaucoup de plaintes coutre les juifs lors de mon passage dans cette ville.}} |
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{{Réf Livre|titre=Opinions de Napoléon sur divers sujets de politique et d'administration |
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|auteur=Jean Pelet (de la Lozère, Cte) |
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|éditeur=Firmin Didot |
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|année=1833 |
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|page=211 à 218}} |
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{{Citation|citation=La nation juive est constituée, depuis Moïse, usurière et oppressive; il n'en est pas ainsi des chrétiens : les usuriers font exception parmi eux et sont mal notés. Ce n'est donc pas avec des lois de métaphysique qu'on régénérera les juifs; il faut ici des lois simples, des lois d'exception; on ne peut rien me proposer de pis que de chasser un grand nombre d'individus qui sont hommes comme les autres; la législation peut devenir tyrannique par métaphysique comme par arbitraire. Les juges n'ont point de pouvoir discrétionnaire; ce sont des machines physiques au moyen desquelles les lois sont exécutées comme l'heure est marquée par l'aiguille d'une montre; il y aurait de la faiblesse à chasser les juifs; il y aura de la force à les corriger. On doit interdire le commerce aux juifs, parce qu'ils en abusent, comme on interdit à un orfèvre son état lorsqu'il fait du faux or. La métaphysique a égaré le rapporteur au point de lui faire préférer une mesure violente de déportation à un remède plus efficace et plus doux. Cette loi demande à être mûrie; il faut assembler les états-généraux des juifs, c'est-à-dire en mander à Paris cinquante ou soixante, et les entendre; je veux qu'il y ait une synagogue générale des juifs à Paris , le 15 juin. Je suis loin de vouloir rien faire contre ma gloire et qui puisse être désapprouvé par la postérité, comme on me le fait entendre dans le rapport. Tout mon conseil réuni ne pourrait me faire adopter une chose qui eût ce caractère; mais je ne veux pas qu'on sacrifie à un principe de métaphysique et d'égoïsme le bien des provinces. Je fais remarquer de nouveau qu'on ne se plaint point des protestants ni des catholiques comme on se plaint des juifs; c'est que le mal que font les juifs ne vient pas des individus, mais de la constitution même de ce peuple: ce sont des chenilles, des sauterelles qui ravagent la France.}} |
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{{Réf Livre|titre=Napoléon : Ses opinions et jugemens sur les hommes et sur les choses |
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|auteur=Jean-Joseph-Stanislas-Albert Damas-Hinard |
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|éditeur=Dufey Paulin |
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|année=1838 |
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|tome=Volume 2 |
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|page=13}} |
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=== Sur sa famille === |
=== Sur sa famille === |
Version du 25 novembre 2020 à 17:21
Napoléon 1er (15 août 1769 - 5 mai 1821) est un homme politique français et militaire. Général et premier consul sous le nom de Napoléon Bonaparte, il devient Empereur des Français en 1804. À son apogée, il régna sur une grande partie de l'Europe.
Citations
Sur les hommes
- Napoléon Bonaparte, 1791, dans Discours sur le bonheur ou Discours de Lyon.
- Citation choisie pour le 1 mai 2011.
Sur la religion
- Allocution aux curés de Milan, 5 juin 1800
- Correspondance de Napoléon Ier, Napoléon Bonaparte, éd. H. Plon, J. Dumaine, 1861, t. 6, p. 339
- Citation choisie pour le 12 mai 2009.
- Journal de Sainte-Hélène 1815-1818 (Gourgaud), Napoléon Bonaparte, éd. Flammarion, 1944, t. 1, partie 28 janvier 1817, p. 304
Christianisme
- Campagnes d'Égypte et de Syrie 1798-1799 (dictées par lui-même à Saint-Hélène, gal Bertrand), Napoléon Bonaparte, éd. Comon et cie, 1847, t. 1, Affaires religieuses, p. 206
Islam
- Lettre au Cheikh El-Messiri (11 fructidor an VI), Correspondance de Napoléon Ier, Napoléon Bonaparte, éd. H. Plon, 1861, t. 4, partie Pièce N° 3148, p. 420
- Journal de Sainte-Hélène 1815-1818 (Gourgaud), Napoléon Bonaparte, éd. Flammarion, 1944, t. 1, partie 4 février 1817, p. 312
- Journal de Sainte-Hélène 1815-1818 (Gourgaud), Napoléon Bonaparte, éd. Flammarion, 1944, t. 2, partie 28 août 1817, p. 226
Sur sa famille
Letizia Bonaparte
- Citation prononcée à Saint-Hélène
- « Une vie ajaccienne », Charles Napoléon, dans Napoléon, une enfance corse, Michel Vergé-Franceschi, éd. Larousse, 2009, partie Préface, p. 10
Divers
- Œuvres de Napoléon Bonaparte, Napoléon Bonaparte, éd. C.L.F. Panckoucke, 1821, t. 1, partie Précis chronologique et historique de la vie de Napoléon Bonaparte, 1798 (an VI), 23 juillet (5 thermidor), p. 24
- Citation choisie pour le 6 octobre 2009.
- 7 septembre 1812, Napoléon à ses troupes avant la bataille de la Moskova (Borodino) afin de galvaniser ses hommes et les pousser à rééditer leur exploit de 1805 à Austerlitz.
- Œuvres de Napoléon Bonaparte, Albert Maurin, éd. Bureau de la Société des travailleurs réunis, Paris, 1849, t. 5, p. 42
- Lettre du 30 juillet 1806 de Napoléon à son frère Joseph, lors de l'accession de celui-ci au trône de Naples en 1806
- Napoléon et Joseph Bonaparte: correspondance intégrale, 1784-1818, Napoléon Bonaparte, éd. Tallandier, 2007, partie Pièce N° 469, p. 275
- En parlant de Madame de Staël
- — Napoléon, Le Mémorial de Sainte-Hélène, Comte de Las Cases, éd. T Ernest Bourdin, 1842, p. 554
- Répondant aux personnes qui l'appellent « général » et qui refuse de l’appeler « empereur ».
- Mémorial de Sainte-Hélène, Emmanuel de Las Cases, éd. Ernest Bourdin, 1842, t. Tome I, p. 45 (texte intégral sur Wikisource)
Citations rapportées de Napoléon Bonaparte
- Déclaration au Conseil d'État, le 1er août 1800
- (fr) Manager en toutes lettres, guide d'action et de culture (1995), François Aélion, éd. Les éditions d'organisation, 1999 (ISBN 2-7081-1803X), p. 330
- (fr) Apprendre à apprendre (2007), André Giordan et Jérôme Saltet, éd. Librio, coll. « Mémo inédit », 2008 (ISBN 978-2-290-00223-0), t. n°831, p. 63
- Citation choisie pour le 21 avril 2014.
- Extrait des Maximes et pensées.
- « Napoléon Premier fut un conquérant de l'Europe continentale. », Napoléon Bonaparte, proverbes-francais.fr, 10 février 2014 (lire en ligne)
- Manager en toutes lettres, guide d'action et de culture (1995), François Aélion, éd. Les éditions d'organisation, 1999 (ISBN 2-7081-1803X), p. 168
- Maxime de Napoléon rapportée par Balzac
- Illusions perdues (1839), Honoré de Balzac, éd. Houssiaux, 1874, partie II. Un grand homme de province à Paris, p. 185 (texte intégral sur Wikisource)
- Citation choisie pour le 23 novembre 2019.
Citations sur Napoléon
- Berezina, Sylvain Tesson, éd. Guérin, 2015 (ISBN 978-2-35221-089-4), p. 148
- De la France, Henri Heine, éd. Eugène Renduel, 1833, p. 338
Au Nil je le retrouve encore.
L'Égypte resplendit des feux de son aurore;
Son astre impérial se lève à l'orient.
Vainqueur, enthousiaste, éclatant de prestiges,
Prodige, il étonna la terre des prodiges.
Les vieux scheiks vénéraient l'émir jeune et prudent;
Le peuple redoutait ses armes inouïes;
Sublime, il apparut aux tribus éblouies
Comme un Mahomet d'Occident.
- Les Orientales, Victor Hugo, éd. Charpentier, 1850, Lui, p. 267
- Les nuits italiennes (1853), Joseph Méry, éd. Payot & Rivages, coll. « Voyageurs », 1998, chap. III, p. 36
- Histoire du XIXe siècle (1874), Jules Michelet, éd. Adamant Media Corporation, 2002, t. 3-Jusqu'à Waterloo, p. 421
- Histoire de France (1924), Jacques Bainville, éd. D.E.F.I., coll. « Nos classiques », 1997 (ISBN 2-912385-01-6), chap. 17. Le Consulat et l'Empire, p. 410-411
Dès son entrée en campagne, il se montre tel qu'il est, un esprit supérieur qui saisit d'un coup d’œil les situations et qui les domine. Il a le génie militaire et le don de la politique. L'Italie, il la comprend dans sa diversité qui lui présentera un nouveau problème à chacune de ses victoires. L'ennemi, il le déconcerte par un art de combattre aussi audacieux et nouveau que son art de négocier est subtil. Cette conquête de tout un pays avec une poignée d'homme est un chef-d'œuvre de l'intelligence. C'est pourquoi, comprenant à peine comment tout cela se faisait, les contemporains y ont vu quelque chose de « surnaturel ».
- Napoléon (1931), Jacques Bainville, éd. Gallimard, 2005 (ISBN 2-07-071050-5), p. 84
- « Réflexion sur les origines de l'hitlérisme » (1940), dans Écrits historiques et politiques, Simone Weil, éd. Gallimard, 1960, p. 13-14
- Orientales (2004), Henry Laurens, éd. CNRS, 2007, Le projet d'État juif en Palestine attribué à Bonaparte, p. 143