« Jean-Marc Jancovici » : différence entre les versions
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{{Citation|Même si les auteurs affirmaient que ce choix ne leur appartenait pas, ils indiquaient que la seule manière d'éviter cette issue était de stabiliser le PIB mondial au niveau de 1975, et d'affecter tout progrès technique à venir à « faire plus propre à consommation constante », et non à favoriser une consommation croissante.}} |
{{Citation|Même si les auteurs affirmaient que ce choix ne leur appartenait pas, ils indiquaient que la seule manière d'éviter cette issue était de stabiliser le PIB mondial au niveau de 1975, et d'affecter tout progrès technique à venir à « faire plus propre à consommation constante », et non à favoriser une consommation croissante.}} |
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{{Citation|Car cette question lancinante, devenue plus urgente que jamais, n'a toujours pas trouvé d'enceinte pour être débattue à son juste niveau : si la croissance économique perpétuelle doit, à relativement court terme, devenir un simple souvenir, comment, dans ce cadre, organiser un avenir économique, politique, social, et surtout mental qui soit désirable ?}} |
{{Citation|Car cette question lancinante, devenue plus urgente que jamais, n'a toujours pas trouvé d'enceinte pour être débattue à son juste niveau : si la croissance économique perpétuelle doit, à relativement court terme, devenir un simple souvenir, comment, dans ce cadre, organiser un avenir économique, politique, social, et surtout mental qui soit désirable ?}} |
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{{Citation|Jusqu’au pétrole, l'homme était toujours parvenu à passer sur des énergies plus efficientes : le bois a précédé le charbon qui lui-même a été suivi par le pétrole. Pour la première fois de l’histoire de l’humanité, nous allons passer sur des énergies dégradées. L'éolien, ce sont nos moulins à vent d'il y a trois siècles. Notre société n'a donc pas d'alternative à la décroissance.}} |
{{Citation|Jusqu’au pétrole, l'homme était toujours parvenu à passer sur des énergies plus efficientes : le bois a précédé le charbon qui lui-même a été suivi par le pétrole. Pour la première fois de l’histoire de l’humanité, nous allons passer sur des énergies dégradées. L'éolien, ce sont nos moulins à vent d'il y a trois siècles. Notre société n'a donc pas d'alternative à la décroissance.}} |
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|url = https://www.youtube.com/watch?v=jC0IiJnuB2U&t=4997 |
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|parution = 11 juin 2018 |
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{{Citation|[...] il se trouve que le pétrole est, plus encore que les autres énergies, le sang de l’économie mondiale : depuis 1980, la variation du PIB dans le monde suit très exactement la variation de la quantité de pétrole produite.}} |
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|titre = Jean-Marc Jancovici évoque la décennie 2020 : « Pour résoudre le problème écologique, il faudra baisser notre pouvoir d'achat » |
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|auteur = Jean-Marc Jancovici [entretien avec Étienne Campion] |
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Version du 30 décembre 2019 à 21:19
Jean-Marc Jancovici (1962-) est un ingénieur français, chef d'entreprise et consultant. Il est connu pour son travail de sensibilisation sur les thèmes de l'énergie et du climat.
Citations
La réponse apportée en 1972 par The Limits to Growth [...] fera l'effet d'une bombe : tant que nous poursuivons un objectif de croissance économique « perpétuelle », nous pouvons être aussi optimistes que nous le voulons sur le stock initial de ressources et la vitesse du progrès technique, le système finira par s'effondrer sur lui-même au cours du XXIe siècle. Par « effondrement », il faut entendre une chute combinée et rapide de la population, des ressources, et de la production alimentaire et industrielle par tête.
- (fr) « préface », Jean-Marc Jancovici, dans Les limites à la croissance (dans un monde fini), Donella Meadows, Dennis Meadows et Jorgen Randers, éd. Rue de l'échiquier, coll. « L'écopoche », 2017 (ISBN 9782374250748), p. 9
Même si les auteurs affirmaient que ce choix ne leur appartenait pas, ils indiquaient que la seule manière d'éviter cette issue était de stabiliser le PIB mondial au niveau de 1975, et d'affecter tout progrès technique à venir à « faire plus propre à consommation constante », et non à favoriser une consommation croissante.
- (fr) « préface », Jean-Marc Jancovici, dans Les limites à la croissance (dans un monde fini), Donella Meadows, Dennis Meadows et Jorgen Randers, éd. Rue de l'échiquier, coll. « L'écopoche », 2017 (ISBN 9782374250748), p. 9
Car cette question lancinante, devenue plus urgente que jamais, n'a toujours pas trouvé d'enceinte pour être débattue à son juste niveau : si la croissance économique perpétuelle doit, à relativement court terme, devenir un simple souvenir, comment, dans ce cadre, organiser un avenir économique, politique, social, et surtout mental qui soit désirable ?
- (fr) « préface », Jean-Marc Jancovici, dans Les limites à la croissance (dans un monde fini), Donella Meadows, Dennis Meadows et Jorgen Randers, éd. Rue de l'échiquier, coll. « L'écopoche », 2017 (ISBN 9782374250748), p. 10
Jusqu’au pétrole, l'homme était toujours parvenu à passer sur des énergies plus efficientes : le bois a précédé le charbon qui lui-même a été suivi par le pétrole. Pour la première fois de l’histoire de l’humanité, nous allons passer sur des énergies dégradées. L'éolien, ce sont nos moulins à vent d'il y a trois siècles. Notre société n'a donc pas d'alternative à la décroissance.
- (fr) « Jean-Marc Jancovici : « La fête du pétrole ne va pas durer » », Adrià Budry Carbó [entretien avec Jean-Marc Jancovici], Le temps, 22 février 2019 (lire en ligne)
« Mais que fait la police ? »
Alors la police c'est lui [le président de la République].
« Qu'est-ce qu'il fait ? C'est le chef, après tout ! »
Bah, non ! Le problème, c'est « c'est pas le chef », le problème c'est que c'est un exécuteur testamentaire de tout les gens qui ont voté pour lui.
[…]
Donc en fait, ce type là, il décide de rien du tout : il arbitre !
Il est dans un système de flux remontants contradictoires […] il passe son temps à recevoir des injonctions contradictoires.
Donc « Qu'est-ce qu'il fait ?» il arbitre en fonction de la moindre nuisance.
C'est très exactement ce que fait un élu : il arbitre en fonction de la moindre nuisance.
- Jean-Marc Jancovici, 13 avril 2018, ADEME, dans Bienvenue dans le monde fini, paru 11 juin 2018.
[...] il se trouve que le pétrole est, plus encore que les autres énergies, le sang de l’économie mondiale : depuis 1980, la variation du PIB dans le monde suit très exactement la variation de la quantité de pétrole produite.
- (fr) « Jean-Marc Jancovici évoque la décennie 2020 : « Pour résoudre le problème écologique, il faudra baisser notre pouvoir d'achat » », Jean-Marc Jancovici [entretien avec Étienne Campion], Marianne, 30 décembre 2019 (lire en ligne)