« Ingrid Astier » : différence entre les versions

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'''{{w|Ingrid Astier}}''' est une écrivaine française née à Clermont-Ferrand le 2 avril 1976. Elle vit à Paris.
'''{{w|Ingrid Astier}}''' est une écrivaine française née à Clermont-Ferrand le 2 avril 1976. Elle vit à Paris.
== Citations ==
== Citation à propos de René Magritte ==
{{citation|citation=Souvent je me demande qui je suis. Je suis à moi-même ma propre nuit.}}
=== Petit éloge de la nuit ===
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== Citations ==
{{citation|citation=Voûte. Je préfère l’appeler voûte, le ciel. Parce que le regarder tient de l’envoûtement. Aucune expression ne me semble plus belle que la voûte céleste. Aucune sensation plus forte que ce plaisir à être subjugué par l’infini.}}
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{{citation|citation=J’en veux alors à la nuit de kidnapper le paysage.
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{{citation|citation=Quel sort devrait-on réserver à ceux qui tuent les rêves ?J’en veux alors à la nuit de kidnapper le paysage.}}
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== Citation à propos de René Magritte ==

{{citation|citation=Casser le monde lisible, telle semble la leçon de Magritte, pour que le rêve et l’inconscient étendent leurs terres.}}
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== Citation à propos de James Abbott McNeill Whistler ==
== Citation à propos de James Abbott McNeill Whistler ==

=== Petit éloge de la nuit ===
{{citation|citation=Chez le peintre Whistler, les nocturnes sont visités par les étoiles. Même les fenêtres sont des astres.}}
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== Citation à propos de Joseph Mallord William Turner ==
== Citation à propos de Joseph Mallord William Turner ==

Version du 29 août 2019 à 11:26

Ingrid Astier en 2005.

Ingrid Astier est une écrivaine française née à Clermont-Ferrand le 2 avril 1976. Elle vit à Paris.

Citations

Souvent je me demande qui je suis. Je suis à moi-même ma propre nuit.
  • Petit éloge de la nuit, Ingrid Astier, éd. Gallimard, coll. « Folio 2 € », 2014  (ISBN 978-2-07-045933-9), p. 15


Voûte. Je préfère l’appeler voûte, le ciel. Parce que le regarder tient de l’envoûtement. Aucune expression ne me semble plus belle que la voûte céleste. Aucune sensation plus forte que ce plaisir à être subjugué par l’infini.
  • Petit éloge de la nuit, Ingrid Astier, éd. Gallimard, coll. « Folio 2 € », 2014  (ISBN 978-2-07-045933-9), p. 40-41


Voûte. Je préfère l’appeler voûte, le ciel. Parce que le regarder tient de l’envoûtement. Aucune expression ne me semble plus belle que la voûte céleste. Aucune sensation plus forte que ce plaisir à être subjugué par l’infini.
  • Petit éloge de la nuit, Ingrid Astier, éd. Gallimard, coll. « Folio 2 € », 2014  (ISBN 978-2-07-045933-9), p. 40-41


J’en veux alors à la nuit de kidnapper le paysage. Comme si la nuit se réservait la vraie vie.
  • Petit éloge de la nuit, Ingrid Astier, éd. Gallimard, coll. « Folio 2 € », 2014  (ISBN 978-2-07-045933-9), p. 64


Quel sort devrait-on réserver à ceux qui tuent les rêves ?J’en veux alors à la nuit de kidnapper le paysage.
  • Petit éloge de la nuit, Ingrid Astier, éd. Gallimard, coll. « Folio 2 € », 2014  (ISBN 978-2-07-045933-9), p. 99


Citation à propos de René Magritte

Casser le monde lisible, telle semble la leçon de Magritte, pour que le rêve et l’inconscient étendent leurs terres.
  • Petit éloge de la nuit, Ingrid Astier, éd. Gallimard, coll. « Folio 2 € », 2014  (ISBN 978-2-07-045933-9), p. 81


Citation à propos de James Abbott McNeill Whistler

Chez le peintre Whistler, les nocturnes sont visités par les étoiles. Même les fenêtres sont des astres.
  • Petit éloge de la nuit, Ingrid Astier, éd. Gallimard, coll. « Folio 2 € », 2014  (ISBN 978-2-07-045933-9), p. 126



Citation à propos de Joseph Mallord William Turner

Petit éloge de la nuit

William Turner, que l’on dit taciturne, semble avoir mis dans ses peintures toute sa nuit intérieure. À contempler Pêcheurs en mer (1796), qu’il a peint à l’âge de vingt et un ans, je ne vois pas qu’une marine, si sublime soit-elle dans son clair-obscur. Deux bateaux de pêche, au large de l’île de Wight, affrontent des paquets de mer, sous l’indifférence de la lune, lumière spectrale. Sur l’un des bateaux, une petite lanterne tend la témérité, face à l’immensité. Des stacks de pierre, les Needles, dressent leurs ombres acérées. L’eau tourbillonne et les crêtes des vagues jettent des reflets glacés. Cette vie tient à la façon de Turner d’appliquer la peinture au couteau, pour donner du relief à la toile, et à son talent. Je crois aussi qu’elle vient de son âme tourmentée, reflétée dans le miroir de l’eau. Que notre taciturne, ami des nocturnes, soit aussi « le peintre des incendies » ne peut étonner. Jamais la lumière n’a paru si menacée.
  • Petit éloge de la nuit, Ingrid Astier, éd. Gallimard, coll. « Folio 2 € », 2014  (ISBN 978-2-07-045933-9), p. 122