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[[Fichier:Universum.jpg|thumb|upright=1.5|{{w|Gravure sur bois de Flammarion|Universum}} - C. Flammarion, gravure sur bois, Paris 1888, coloris : Heikenwaelder Hugo, Wien 1998.]]
[[Fichier:Universum.jpg|thumb|upright=1.5|{{w|Gravure sur bois de Flammarion|Universum}} - C. Flammarion, gravure sur bois, Paris 1888, coloris : Heikenwaelder Hugo, Wien 1998.]]


== Littérature ==
=== Citations ===
=== [[Robert Desnos]], ''Deuil pour deuil'', 1924 ===
=== Écrit intime ===
==== [[Salvador Dali]], ''Les moustaches radar'', 1964 ====
{{citation|Je désanthropise le hasard. Je pénètre de plus en plus dans la mathématique contradictoire de l'univers. Ces deux dernières années, j'ai terminé quatorze toiles plus sublimes les unes que les autres. La Vierge et l'enfant Jésus éclatent sur tous mes tableaux. Là encore, j'applique la mathématique la plus rigoureuse : celle de l'archicube. Le Christ pulvérisé en huit cent quatre-vingt-huit éclats qui se fondent en un neuf magique.}}
{{Réf Livre|titre=Les moustaches radar|auteur=[[Salvador Dali]]|éditeur=Gallimard|collection=Folio|année=2008|page=31|ISBN=9782070317004|année d'origine=1964}}

=== Poésie ===
==== [[Paul Éluard]] , ''L'Amour la poésie'', 1929 ====
''' Passage où la vue détourne d'un coup la pensée '''
{{Citation|citation=<poem>Passage où la vue détourne d'un coup la pensée
Une ombre s'agrandit cherche son univers
Et tombe horizontalement
Dans le sens de la marche.</poem>}}
{{Réf Livre|titre=Capitale de la douleur ''suivi ''de L'amour la poésie|auteur=[[Paul Éluard]]|éditeur=Gallimard|collection=Poésie|année=1966|année d'origine=1929|page=215|partie=Comme une image|section=XII. Passage où la vue détourne d'un coup la pensée|ISBN=978-2-07-030095-2}}

=== Prose poétique ===
==== [[Robert Desnos]], ''Deuil pour deuil'', 1924 ====
{{citation|citation=— Le jour où disparaîtront d'un seul coup tes amis! où d'un seul coup disparaîtra la terre et ce qu'elle porte, hormis toi ! quand tu seras seul on te croira mort ; c'est on qui le sera. L'univers meurt chaque fois que meurt un homme, et il y a beaucoup d'hommes parmi les hommes.}}
{{citation|citation=— Le jour où disparaîtront d'un seul coup tes amis! où d'un seul coup disparaîtra la terre et ce qu'elle porte, hormis toi ! quand tu seras seul on te croira mort ; c'est on qui le sera. L'univers meurt chaque fois que meurt un homme, et il y a beaucoup d'hommes parmi les hommes.}}
{{Réf Livre|titre=La liberté ou l'amour ! suivi de Deuil pour deuil|auteur=[[Robert Desnos]]|éditeur=Gallimard|Collection=L'Imaginaire|année=1962|année d'origine=1924|page=125|ISBN=978-2-07-027695-0}}
{{Réf Livre|titre=La liberté ou l'amour ! suivi de Deuil pour deuil|auteur=[[Robert Desnos]]|éditeur=Gallimard|Collection=L'Imaginaire|année=1962|année d'origine=1924|page=125|ISBN=978-2-07-027695-0}}


{{citation|citation=Tant qu'un homme ne s'est pas expliqué le secret de l'univers, il n'a pas le droit d'être satisfait.}}
=== Roman ===
{{Réf Livre|titre=Journal (1er août 1898)|auteur=[[Jules Renard]]|éditeur=Robert Laffont|Collection=Bouquins|année=1990|page=392}}
==== [[Dominique Fernandez]], ''Porporino et les mystères de Naples'', 1974 ====
{{citation|citation=L'instinct sexuel, dont il ne méconnaissait pas la force, devait rester quelque chose d'obscur et d'anonyme, sans nom et sans figure — comme une aspiration confuse à se fondre dans la grandeur de l'univers — à l'exclusion de tout choix et de toute volonté sélective. En somme, dans sa vision des rapports érotiques, il n'y avait presque plus rien de ce qui fait qu'un homme et une femme se regardent face à face et s'affrontent. Il concevait l'amour comme l'occasion qui permet à deux être opposés par la nature d'abolir leurs différences et de reformer ensemble une totalité indivise.}}{{Réf Livre|titre=Porporino ou les mystères de Naples|auteur=[[Dominique Fernandez]]|éditeur=Grasset|collection=Les Cahiers Rouges|année=1974|année d'origine=1974|page=52|section=Une rue est une rue|partie=I « San Donato »|ISBN=978-2-246-01243-6}}

{{citation|citation=— Vois-tu, mon petit, nous avons appris du mouvement encyclopédique français ainsi que de l'idéologie franc-maçonne le grand thème de la rationalité de l'univers et du pouvoir transformateur de l'œuvre humaine éclairée par la lumière de la raison. Néanmoins, comment nous le dissimuler ? tout va de travers à Naples, avec une régularité et une obstination qui infligent à cette confiance un démenti permanent. L'adversité errante qui flotte sur la ville et s'amuse à bafouer systématiquement les efforts des hommes de bonne volonté se concentre dans l'œil torve du ''jettatore''. Nous avons besoin du ''jettatore'', comprends-tu ? Nous avons besoin de mettre un nom sur cette force occulte et maligne qui ruine chaque jour nos espoirs.}}
{{Réf Livre|titre=Porporino ou les mystères de Naples|auteur=[[Dominique Fernandez]]|éditeur=Grasset|collection=Les Cahiers Rouges|année=1974|année d'origine=1974|page=348|section=Castrapolis|partie=III « Naples »|ISBN=978-2-246-01243-6}}

== Philosophie ==
=== [[Gaston Bachelard]], ''L'Eau et les rêves'', 1942 ===
{{citation|citation=Devant l'eau profonde, tu choisis ta vision ; tu peux voir à ton gré le fond immobile ou le courant, la rive ou l'infini ; tu as le droit ambigu de voir et de ne pas voir ; tu as le droit de vivre avec le batelier ou de vivre avec « une race nouvelle de fées laborieuses, douées d'un goût parfait, magnifiques et minutieuses ». La fée des eaux, gardienne du mirage, tient tous les oiseaux du ciel dans sa main. Une flaque contient un univers. Un instant de rêve contient une âme entière.}}{{Réf Livre|titre=L'eau et les rêves — Essai sur l'imagination de la matière|auteur=[[Gaston Bachelard]]|éditeur=Le Livre de Poche|collection=Biblio Essais|année=1993|année d'origine=1942|page=63|partie=III|chapitre=II Les eaux profondes — Les eaux dormantes — Les eaux mortes, « L'eau lourde » dans la rêverie d'[[Edgar Allan Poe|Edgar Poe]]|ISBN=978-2-253-06100-7}}


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Version du 26 avril 2017 à 11:50

L'Univers est l’ensemble de tout ce qui existe. Des lois le régissent.

Universum - C. Flammarion, gravure sur bois, Paris 1888, coloris : Heikenwaelder Hugo, Wien 1998.

Citations

Robert Desnos, Deuil pour deuil, 1924

— Le jour où disparaîtront d'un seul coup tes amis! où d'un seul coup disparaîtra la terre et ce qu'elle porte, hormis toi ! quand tu seras seul on te croira mort ; c'est on qui le sera. L'univers meurt chaque fois que meurt un homme, et il y a beaucoup d'hommes parmi les hommes.


Tant qu'un homme ne s'est pas expliqué le secret de l'univers, il n'a pas le droit d'être satisfait.
  • Journal (1er août 1898), Jules Renard, éd. Robert Laffont, 1990, p. 392


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