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Dominique Bourg est un philosophe français, professeur à la Faculté des géosciences et de l'environnement de l'Université de Lausanne (Suisse).

Nature et technique (1997)

Le maître mot de nos relations à la nature n'est plus la maîtrise possessive mais la responsabilité.
  • Nature et technique, Dominique Bourg, éd. Hatier, coll. « Optiques », 1997  (ISBN 2-218-71689-5), p. 
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L'étroite interdépendance des phénomènes et l'irréductibilité de leurs dimensions spatiale et temporelle viennent en effet singulièrement limiter le pouvoir de nos techniques.
  • Nature et technique, Dominique Bourg, éd. Hatier, coll. « Optiques », 1997  (ISBN 2-218-71689-5), p. 
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2010

Les gens suivent un modèle. Qu'est-ce que notre société dit aux gamins à longueur de journée ? C'est que le seul sens qu'il puisse donner à leur vie est d'accumuler des biens matériels. On a construit ces 50 à 60 dernières années un certain type humain à travers un battage publicitaire. Pour y arriver, il a fallu lutter contre un autre genre d'homme, spontanément économe, forgé au fil des siècles. Ce type humain a été détruit dans le but de promouvoir la consommation. Mais il peut être à nouveau favorisé. Et doit l'être.
  • « Dominique Bourg : “C’est la décroissance ou le clash” », Étienne Dubuis, Le Temps, mercredi 13 octobre 2010, p. 
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La consommation de masse qui caractérise notre système rencontre partout actuellement les limites de notre planète. Limites en ressources minérales, limites en ressources vivantes, limites en eau (localement), limites en énergie. Tous les compteurs sont au rouge. Avec un rythme d'augmentation de la production annuelle d'acier de 3,5 %, nous aurons épuisé nos réserves de fer dans moins de cinq décennies. Or, que ferons-nous quand nous en viendrons à manquer des ressources indispensables à nos activités économiques, à commencer par nombre de métaux, ou lorsque la dégradation du milieu, l'acidification des océans par exemple, deviendra intolérable ? Personne n'est capable de dire à partir de quand la situation sera globalement critique mais le clash est tôt ou tard inévitable.
  • « Dominique Bourg : “C’est la décroissance ou le clash” », Étienne Dubuis, Le Temps, mercredi 13 octobre 2010, p. 
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Avec le développement durable, nous avons tablé sur la possibilité de découpler la production de richesse de la consommation de ressources, donc sur la possibilité de faire plus avec moins. C'était une idée intéressante, il fallait l'expérimenter. Simplement, elle s'est révélée fausse. Généralement, une nouvelle technologie permet soit de produire d'anciens biens et services en baissant les coûts de la production, soit de produire de nouveaux biens et services. Dans les deux cas, la consommation de ressources augmente. L'idée de croissance verte est risible. Nous nous trouvons au pied du mur et la seule alternative qui nous reste est la décroissance matérielle ou, dans un avenir impossible à déterminer, le clash.
  • « Dominique Bourg : “C’est la décroissance ou le clash” », Étienne Dubuis, Le Temps, mercredi 13 octobre 2010, p. 
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2015

Le mot « décroissance » fait très peur. On croit qu'on va chuter, régresser. Mais, de toute façon, les Européens régressent déjà. Notre niveau de vie baisse. À partir de là, soit on le subit totalement et on continue de fantasmer un monde qui ne sera plus le nôtre, soit on le prend de façon positive et on décide de changer de style de vie et de s'orienter vers des choses plus intéressantes. Il faut tout refaire en plus petit, même si c'est très exigeant.
  • « COP21 : Pourquoi tout le monde se fiche de l'écologie », Julie Rasplus, francetvinfo.fr, 10 septembre 2015 (mis à jour le 11 septembre 2015) (lire en ligne)


2016

[…] les flux de matières et d'énergie [sont] aujourd'hui le fond du problème à l'échelle planétaire.
  • « Les Verts auraient-ils oublié la nature ? », Julien Perrot, La Salamandre, nº 234, juin 2016, p. 42-45 (lire en ligne)


Une vraie prise en compte de ce qu'on appelle la nature, cela remet énormément de choses en cause quant au fonctionnement de notre économie. Qu'importe que vous soyez de gauche ou de droite, ce qui détruit la nature est tout simplement notre modèle de civilisation. Et c'est précisément cela qui nous met tous en danger. Je refuse d'associer écologie à gauche ou à droite. Mais aujourd'hui une vraie écologie n'a d'autre choix que de remettre en question les fondements de notre société. Et c'est évidemment difficile.
  • « Les Verts auraient-ils oublié la nature ? », Julien Perrot, La Salamandre, nº 234, juin 2016, p. 42-45 (lire en ligne)


Cela fait 20 ans que le lien entre croissance et productivité est rompu. Cela fait 40 ans que le lien entre croissance et amélioration du bien-être est rompu. Cela fait 30 ans que le lien entre croissance et réduction des inégalités est rompu. Ça fait beaucoup ! Depuis trois décennies ça ne marche plus du tout.
  • « Les Verts auraient-ils oublié la nature ? », Julien Perrot, La Salamandre, nº 234, juin 2016, p. 42-45 (lire en ligne)


La croissance surconcentre les richesses. Elle accroit les inégalités, elle accélère la destruction des ressources et des grands équilibres du système Terre, tout cela sans nous rendre plus heureux ni créer davantage d'emplois. Bizarre qu'on ait autant de peine à nous détacher de ce mythe.
  • « Les Verts auraient-ils oublié la nature ? », Julien Perrot, La Salamandre, nº 234, juin 2016, p. 42-45 (lire en ligne)