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'''{{w|Satan}}''' incarne la personnification du mal et de la tentation.
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== Littérature ==
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=== Roman ===
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==== [[Marie d'Agoult]], ''Nélida'', 1866 ====
==== [[Marie d'Agoult]], ''Nélida'', 1866 ====
{{Citation|citation=On a gardé le langage de Jésus, les pompes de Satan, les oeuvres de tous deux. L'Église a ses jours, le tentateur a les siens }}
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Version du 6 septembre 2016 à 18:13

Satan semant l'ivraieFélicien Rops (1882)

Satan incarne la personnification du mal et de la tentation.

Littérature

Prose poétique

Charles Baudelaire, Le Spleen de Paris, 1869

Les tentations ou Éros, Plutus et la Gloire

Le visage du premier Satan était d'un sexe ambigu, et il y avait aussi, dans les lignes de son corps, la mollesse des anciens Bacchus. Ses beaux yeux languissants, d'une couleur ténébreuse et indécise, ressemblaient à des violettes chargées encore des lourds pleurs de l'orage, et ses lèvres entrouvertes à des cassolettes chaudes, d'où s'exhalait la bonne odeur d'une parfumerie ; et à chaque fois qu'il soupirait, des insectes musqués s'illuminaient, en voletant, aux ardeurs de son souffle.
  • Le Spleen de Paris (1869), Charles Baudelaire, éd. Maxi-Livres, coll. « Maxi-Poche Classiques Français », 1995  (ISBN 2-87714-226-4), XXI. Les tentations ou Éros, Plutus et la Gloire, p. 58


Le gros Satan, tapait avec son poing sur son immense ventre, d'où sortait alors un long et retentissant cliquetis de métal, qui se terminait en un vague gémissement fait de nombreuses voix humaines. Et il riait, en montrant impudemment ses dents gâtées, d'un énorme rire imbécile, comme certains hommes de tous les pays quand ils ont trop bien dîné.
  • Le Spleen de Paris (1869), Charles Baudelaire, éd. Maxi-Livres, coll. « Maxi-Poche Classiques Français », 1995  (ISBN 2-87714-226-4), XXI. Les tentations ou Éros, Plutus et la Gloire, p. 60


Roman

Marie d'Agoult, Nélida, 1866

On a gardé le langage de Jésus, les pompes de Satan, les œuvres de tous deux. L'Église a ses jours, le tentateur a les siens


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