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{{Citation|citation=M. [[Bertrand Russell|B. Russell]] arrive à cette conclusion qu'une proposition fausse quelconque implique toutes les autres propositions vraies et fausses. M. Couturat dit que cette conclusion semblera paradoxale au premier abord. Il suffit cependant d'avoir corrigé une mauvaise thèse de mathématiques, pour reconnaître combien M. Russell a vu juste. Le candidat se donne souvent beaucoup de mal pour trouver la première équation fausse ; mais dès qu’il l’a obtenue, ce n'est plus qu'un jeu pour lui d'accumuler les résultats les plus surprenants, dont quelques-uns même peuvent être exacts.}}
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{{Réf Livre|titre=Science et méthode [http://jubilotheque.upmc.fr/fonds-physchim/PC_000305_001/document.pdf?name=PC_000305_001_pdf.pdf (texte en ligne)]
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Version du 1 août 2016 à 16:34

Henri Poincaré

Henri Poincaré (29 avril 1854 à Nancy, France - 17 juillet 1912 à Paris) est un mathématicien, physicien et philosophe français.

La Science et l'Hypothèse, 1902

Douter de tout ou tout croire, ce sont deux solutions également commodes, qui l'une et l'autre nous dispensent de réfléchir.


La Valeur de la Science, 1905

L'histoire géologique nous montre que la vie n'est qu'un court épisode entre deux éternités de mort, et que, dans cet épisode même, la pensée consciente n'a duré et ne durera qu'un moment. La pensée n'est qu'un éclair au milieu d'une longue nuit, mais c'est cet éclair qui est tout.
  • La Valeur de la Science (texte en ligne), Henri Poincaré, éd. Flammarion, 2003, p. 187


Science et Méthode, 1908

Le savant n’étudie pas la nature parce que cela est utile ; il l’étudie parce qu’il y prend plaisir et il y prend plaisir parce qu’elle est belle. Si la nature n’était pas belle, elle ne vaudrait pas la peine d’être connue, la vie ne vaudrait pas la peine d’être vécue. Je ne parle pas ici, bien entendu, de cette beauté qui frappe les sens, de la beauté des qualités et des apparences ; non que j’en fasse fi, loin de là, mais elle n’a rien à faire avec la science ; je veux parler de cette beauté plus intime qui vient de l’ordre harmonieux des parties, et qu'une intelligence pure peut saisir.
  • Science et méthode (texte en ligne) (1908), Henri Poincaré, éd. Flammarion, 1947, p. 15


…la mathématique est l’art de donner le même nom à des choses différentes.
  • Science et méthode (texte en ligne) (1908), Henri Poincaré, éd. Flammarion, 1947, p. 29


M. B. Russell arrive à cette conclusion qu'une proposition fausse quelconque implique toutes les autres propositions vraies ou fausses. M. Couturat dit que cette conclusion semblera paradoxale au premier abord. Il suffit cependant d'avoir corrigé une mauvaise thèse de mathématique, pour reconnaître combien M. Russell a vu juste. Le candidat se donne souvent beaucoup de mal pour trouver la première équation fausse ; mais dès qu’il l’a obtenue, ce n'est plus qu'un jeu pour lui d'accumuler les résultats les plus surprenants, dont quelques-uns même peuvent être exacts.
  • Science et méthode (texte en ligne) (1908), Henri Poincaré, éd. Flammarion, 1947, p. 173-174


Correspondances

Maintenant, ceux qui regardent la métaphysique comme démodée depuis Auguste Comte, me diront qu'il ne peut y avoir de métaphysique moderne. Mais la négation de toute métaphysique, c’est encore une métaphysique, et c’est précisément là ce que j’appelle la métaphysique moderne.
  • Lettre à C. Flammarion
  • « La terre tourne t-elle ? », Henri Poincaré, Bulletin de la Société Astronomique de France, nº 18, 1904, p. 217 (lire en ligne)


Citations rapportées

Si bien doué que l'on soit, on ne fait rien de grand sans travail.
  • « Henri Poincaré : Le philosophe », Léon Brunschvicg, Revue de métaphysique et de morale, nº 5, 1913, p. 585 (lire en ligne)


Citations sur Henri Poincaré

“Face à une découverte d’Hermite, on est enclin à dire :

– Admirable qu’un être humain ait pu parvenir à une manière de penser si extraordinaire !
Mais, lisant un mémoire de Poincaré, on dit :

– Comment se fait-il que l’on ne soit pas arrivé beaucoup plus tôt à des choses aussi profondément naturelles et logiques?”
  • « Éloge de Poincaré », Alain Chenciner, Bulletin de la Sabix, nº 51, 01 novembre 2014, p. 7 (lire en ligne)


Chaque chercheur a sa propre théorie sur le processus de solution, qui se déroule selon d’infinies variantes. On n’en a que peu de témoignages directs, à l’exception notable de celui de Henri Poincaré (1854-1912) : dans ses écrits autobiographiques, le mathématicien évoque des illuminations qui ont surgi de façon inattendue après une longue période d’imprégnation.

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