« Jeu » : différence entre les versions
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==== [[Joseph Delteil]], ''Échec'', 1923 ==== |
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{{citation|citation=J'avais le goût de la typographie, des châtaignes, de la laine. Un peu de bric-à-brac ne me déplaisait pas, pourvu qu'il décelât un goût volumineux et atmosphérique. J'abhorrais la poudre de riz, et j'aimais sans bornes les échecs. Je me souviens. Luce était ma partenaire à ce jeu, et à quelques autres. L'échiquier exsangue, à carreaux verdâtres et pâles, avait la jaunisse verte. Le cheval galopait fièvreusement, comme mon coeur. La reine... c'est à cette époque que je compris qu'une reine était une femme. Mais le corollaire de cette proposition m'échappait encore. Quant à cette bande de pions qui me barraient la route comme les archers aux chevaliers de Crécy...}}{{Réf Article|titre=Échec|auteur=[[Joseph Delteil]]|publication=Littérature Nouvelle Série|numéro=10|date=Octobre 1923|page=6}} |
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==== [[Joyce Mansour]], ''Illusions de vol'', 1964 ==== |
==== [[Joyce Mansour]], ''Illusions de vol'', 1964 ==== |
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{{Citation|citation=<poem>Je me souviens de nos jeux de fin d'après-midi. En péril mortel devant sa soeur ennemie, le roi noir la menaça de ses crochets sans toutefois se décider à mordre, par une répugnance que je ne me charge pas d'expliquer. |
{{Citation|citation=<poem>Je me souviens de nos jeux de fin d'après-midi. En péril mortel devant sa soeur ennemie, le roi noir la menaça de ses crochets sans toutefois se décider à mordre, par une répugnance que je ne me charge pas d'expliquer. |
Version du 9 avril 2016 à 09:44
On peut définir le jeu comme une activité de loisirs d'ordre physique ou bien psychique, soumise à des règles conventionnelles, à laquelle on s'adonne pour se divertir, tirer du plaisir et de l'amusement.
- Les Caves du Vatican, André Gide, éd. Gallimard, 1972 (ISBN 978-2-07-036034-5), p. 195 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- « Lettre à M.Le Chevalier de La Motte-Gefrard » (mars 1763), dans Oeuvres complètes de Voltaire (1760), Voltaire, éd. Moland, 1875, t. 44, p. 476
Puzzles
- « Q.I. », dans Tout à l'ego, Tonino Benacquista, éd. Gallimard, 1999 (ISBN 2070755657), p. 151
Michel Audiard, Le Gentleman d'Epsom, 1962
Hubert : Non !
Le Commandant : Ah.
Hubert : Nous n'avons jamais joué au billard, mais au bridge.
Le Commandant : Oui, mais enfin c'est la même chose.
Hubert : Je n'avais pas remarqué.
Charles-Augustin Sainte-Beuve Parlant de Voltaire
- Il est ici question de Voltaire.
{{Réf Livre|titre=Les lumières et les salons — Anthologie établie et présentée par Pierre Berès|auteur=Charles-Augustin Sainte-Beuve|éditeur=Hermann (éditeurs des sciences et des arts)|collection=Collection savoir : lettres|année=1992|année d'origine=|page=169|partie=Voltaire|section=20 et 27 octobre 1856. Causeries du lundi, t. XIII|ISBN=2-7056-6178-6}
Jules Renard, Journal 1887-1910
Prose poétique
Joyce Mansour, Illusions de vol, 1964
Je me souviens de nos jeux de fin d'après-midi. En péril mortel devant sa soeur ennemie, le roi noir la menaça de ses crochets sans toutefois se décider à mordre, par une répugnance que je ne me charge pas d'expliquer.
« Échec au roi ».
Le sol quadrillé était fort mal éclairé par la fenêtre donnant sur la baie et mon roi n'avait plus sa tour, son terrier, dont le rôle est de quelque valeur tant dans l'attaque directe que dans la défense.
« Dommage que les pions-soldats ne puissent être renouvelés après consommation ».
- « Illusions de vol », Joyce Mansour, La Brèche, nº 6, Juin 1964, p. 22
Roman
André Breton, L'Amour fou, 1937
- L'Amour fou, André Breton, éd. Gallimard, 1976 (ISBN 978-2070367238), p. 69 (voir la fiche de référence de l'œuvre)