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'''{{w|Charleroi}}''' est une ville forteresse fondée le 3 septembre 1666. Les fortifications sont complètement supprimées dans les années 1870. Après avoir connue au XIX{{e}} et dans la première moitié du XX{{e}} siècle une grande prospérité grâce aux industries liées à la production de la houille présente dans le sous-sol de la région, la ville se cherche un souffle nouveau. Depuis la fusion de communes en Belgique, elle est la ville la plus peuplée de {{w|Wallonie}}. |
'''{{w|Charleroi}}''' est une ville et forteresse fondée le 3 septembre 1666. Les fortifications sont complètement supprimées dans les années 1870. Après avoir connue au XIX{{e}} et dans la première moitié du XX{{e}} siècle une grande prospérité grâce aux industries liées à la production de la houille présente dans le sous-sol de la région, la ville se cherche un souffle nouveau. Depuis la fusion de communes en Belgique, elle est la ville la plus peuplée de {{w|Wallonie}}. |
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== Littérature == |
== Littérature == |
Version du 27 mars 2016 à 21:12
Charleroi est une ville et forteresse fondée le 3 septembre 1666. Les fortifications sont complètement supprimées dans les années 1870. Après avoir connue au XIXe et dans la première moitié du XXe siècle une grande prospérité grâce aux industries liées à la production de la houille présente dans le sous-sol de la région, la ville se cherche un souffle nouveau. Depuis la fusion de communes en Belgique, elle est la ville la plus peuplée de Wallonie.
Littérature
Poésie et chanson
Jacques Bertrand, Pays de Charleroi (1860)
J'admire ton courage,
Tu sais avec fierté
Égayer ton ouvrage
D'un chant de liberté.
Pays de Charleroi,
C'est toi que je préfère,
Le plus beau coin de terre,
À mes yeux, oui, c'est toi.
- Pays de Charleroi, parole Jacques Bertrand, musique Louis Canivez, Nombreux interprètes (1860).
Arthur Rimbaud, Au Cabaret-Vert (1870)
Depuis huit jours, j’avais déchiré mes bottines
Aux cailloux des chemins. J’entrais à Charleroi.
— Au Cabaret-Vert : je demandai des tartines
De beurre et du jambon qui fût à moitié froid.
- Poésies complètes, Arthur Rimbaud, éd. L. Vanier, 1895, p. 85 (texte intégral sur Wikisource)
Paul Verlaine, Charleroi (1874)
On sent donc quoi ?
Des gares tonnent,
Les yeux s’étonnent,
Où Charleroi ?
- Œuvres complètes, Paul Verlaine, éd. Vanier, 1902, vol. I, p. 168-169 (texte intégral sur Wikisource)
François Lemaire, Châlèrwè, qué sale payis ! (Charleroi, quel sale pays !)
Mon Dieu ! Quel sale pays que le pays de Charleroi !
Ben, il n'y a pas de bonne saison : il pleut deux jours sur trois !
Si vous sortez un jour sans votre imperméable,
Vous risquez d'être tout mouillé comme un vieux misérable…
- (wa)
Mon Dieu qué sale payis què l'payis d'Châlèrwè !
Bén, gn-a pont d'bone séson. I plout deûs djoûs su trwès !
Vos n'ôs'riz nén sôrti sins vo-impèrmèâbe
Ou vos risquèz d'yèsse cru come in vî misèrâbe…
- « Châlèrwè, qué sale payis ! », François Lemaire (trad. Bob Dechamps), dans Charleroi, ville de Wallonie. Album souvenir 1666-1966, Collectif, éd. Les éditions du Bourdon, 1966, p. 41
Essai
Louis Delattre, Le Pays wallon (1905)
- Le Pays wallon, Louis Delattre, éd. Office de publicité, 1905, p. 162 et 164
Mémoires
Louis XIV, Mémoires (ca. 1700)
- Mémoires de Louis XIV, écrit par lui-même, adressés à son fils, J.L.M. de Gain-Montagnac, éd. Garnery, 1806, partie Seconde partie, p. 23
D.-A. Van Bastelaer, Le vieux Charleroi (1900)
- Le vieux Charleroi : types populaires, silhouettes, anecdotes, vieilles légendes et vieux souvenirs, Désiré-Alexandre Van Bastelaer, éd. F. Reytter, ca. 1900, p. 5