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'''{{w|Lee Siegel}}''' est un {{w|écrivain}} américain né en 1945 à Los Angeles.
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== ''L’amour dans une langue morte'' ({{lang|en|Love in a Dead Language}}, 1999) ==
== ''L’Amour dans une langue morte'' ({{lang|en|Love in a Dead Language}}, 1999) ==


:''L’amour dans une langue morte'' est un long roman assez curieux, avec la mise en abyme entre la vie du narrateur, universitaire travaillant sur le Kama Soutra, et la supposée avancée de cette recherche et de la traduction du célèbre livre.
:''L’Amour dans une langue morte'' est un long roman assez curieux, avec la mise en abyme entre la vie du narrateur, universitaire travaillant sur le Kama Soutra, et la supposée avancée de cette recherche et de la traduction du célèbre livre.


{{citation|Sa colère me ravit presque autant que Sa tristesse, qui me met au supplice presque autant que Son indifférence, qui m’exalte presque autant que mes espérances, qui m’excitent presque autant que Sa colère.
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[[Catégorie:Écrivain américain]]
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Version du 12 juillet 2015 à 10:58

Lee Siegel est un écrivain américain né en 1945 à Los Angeles.

L’Amour dans une langue morte (Love in a Dead Language, 1999)

L’Amour dans une langue morte est un long roman assez curieux, avec la mise en abyme entre la vie du narrateur, universitaire travaillant sur le Kama Soutra, et la supposée avancée de cette recherche et de la traduction du célèbre livre.
Sa colère me ravit presque autant que Sa tristesse, qui me met au supplice presque autant que Son indifférence, qui m’exalte presque autant que mes espérances, qui m’excitent presque autant que Sa colère.
  • L'auteur parle de la jeune femme dont il est amoureux : il a décidé d'employer systématiquement la troisième personne et les majuscules pour parler d'elle.
  • L’Amour dans une langue morte, Lee Siegel (trad. M.-O. Probst et A. Porte), éd. Philippe Picquier, 2003, p. 205-206


Kama – mot pour l’amour dans une langue morte ; le sens peut être fixé et énoncé avec précision au moyen de lexiques, gloses exégétiques, citations littéraires [...] et compendiums théoriques [...]. On peut apprendre et comprendre le sens du mot. Mais on ne peut saisir dans son entier le sens (ni le dessein ni la portée) de notre ot pour amour, cette hostie morphémique sur une langue tremblante, ce sombre petit paraphe spermatique, vermiculaire au bout d’une plume. Articulés ou écrits, marmonnés ou griffonnés, chuchotés ou criés par les vivants pour les vivants, le sens des mots abstraits dans une langue vivante ne peut être fixé ; c’est leur nature fondamentale de changer constamment et contradictoirement au fur et à mesure que la langue vivante change, se développant avec une inconséquence logique tels des virus mutant.
  • L’Amour dans une langue morte, Lee Siegel (trad. M.-O. Probst et A. Porte), éd. Philippe Picquier, 2003, p. 355


[...] L’enterrement [d’un auteur] fait office de coda ou de postface dans laquelle un autre que l’auteur (après qu’il est passé à la trappe) conclut le texte, afin que nous puissions comprendre son sens, si ce n’est sa morale.
  • L’Amour dans une langue morte, Lee Siegel (trad. M.-O. Probst et A. Porte), éd. Philippe Picquier, 2003, p. 357


Ce qu’il y a de bien quand on est mort, c’est que personne ne vous dit que fumer est mauvais pour nous ; le problème, c’est qu’on ne trouve de cigarettes nulle part.
  • L’Amour dans une langue morte, Lee Siegel (trad. M.-O. Probst et A. Porte), éd. Philippe Picquier, 2003, p. 387


Le silence a une manière à lui de faire que les choses qui sont arrivées ne le sont pas.
  • L’Amour dans une langue morte, Lee Siegel (trad. M.-O. Probst et A. Porte), éd. Philippe Picquier, 2003, p. 394