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Le '''{{w|blanc}}''' se définit, en colorimétrie, comme la plus lumineuse des valeurs de gris. L'œil humain situe les autres couleurs par rapport à cette teinte.

== Littérature ==
== Littérature ==

=== Roman ===
=== Roman ===


==== [[Transwiki:Anne_Calife|Anne Calife]] sous le nom de Anne Colmerauer, ''La déferlante'', 2003 ====


{{Citation |Ces couleurs-ci ne semblent pas inspirer du tout, le mari désorienté…. Il serre la serviette à carreaux dans ses mains, en maugréant :
==== [[Transwiki:Anne_Calife|Anne Calife]] sous le nom de Anne Colmerauer, ''Meurs la faim'', 1999 ====
-Je crois vraiment qu’on a tous besoin de vacances !
Effaré, Philippe contemple les boursouflures des feuilles bleutées. Tom paraît très satisfait du chou bleu qu’il a entrepris d’explorer en Ferrari}}


{{Réf Livre|titre=La déferlante |auteur= Anne Calife|éditeur=Balland,2003, réedition Menthol House|année=2003|page=95|ISBN=2-7158-1436-4}}
{{Citation |En l’air, le ciel est blanc, tellement il veut être bleu. Même pas un petit nuage pour s’accrocher. Au sol, quelques maisons éparses et cette roche calcaire comme des gros morceaux de sucre qui renvoie le soleil. Et tout le silence qui rend le soleil plus fort}}


{{Citation |Ce soir, j’attaque Vermeer. Je vais tenter de reproduire ce tableau « La laitière », qui m’a laissé toute abasourdie .
{{Réf Livre|titre=Meurs a faim |auteur= Anne Calife|éditeur=Gallimard,1999, réedition Menthol House|année=2004|page=9|ISBN=978-2-9599680-1-3}}
De la cruche dans la jatte, coule le lait. Il coulait de façon quasi éternelle. La femme au tablier baisse les yeux, sa main gauche soutenait la cruche. On ne voit pas ses yeux.
Morte ? Immobile, figée ? Eternité? Surtout, surtout au centre du tableau, le tablier ! Non, que le Tablier ! Un tablier d'un Bleu ! Une de ces couleurs qui vous saute au visage …
Impossible de reproduire le bleu outremer du tablier. J’ajoute par-ci une touche de violet, par-là du noir. J’ai beau m’acharner, rien à faire. Invincible ce Bleu. }}


{{Réf Livre|titre=La déferlante |auteur= Anne Calife|éditeur=Balland,2003, réedition Menthol House|année=2003|page=20|ISBN=2-7158-1436-4}}
{{Citation|L’appartement est immense avec du blanc partout, au sol, au plafond, sur les murs. Dans mes promenades, je rencontre peu de meubles mais beaucoup de cartons. Tout est vide.
Au sol, il y a du marbre blanc, au ciel volent des mouettes blanches, qui ne ressemblent pas aux oiseaux que je connais.}}


==== [[Transwiki:Anne_Calife|Anne Calife]], ''Paul et le Chat'', 2004 ====
{{Réf Livre|titre=Meurs a faim |auteur= Anne Calife|éditeur=Gallimard,1999, réedition Menthol House|année=2004|page=9|ISBN=978-2-9599680-1-3}}


{{Citation| Du ciel cru, nu, soufflait soudain un vent bleu. Il fit claquer la chaise longue blanche rayée de bleu comme les voiles d’un bateau. Sans commentaires, je devinai le vent du côté de la Guerre. Des tourbillons de fumée bleue penchèrent à droite. Au travers des volutes, allaient et venaient des silhouettes noires, des silhouettes paniquées. Mère… et donc chargée de le soulever pour le poser devant ce qu’il convoitait. }}
{{Citation|Comment fait-on un signe de croix ? Je ne connais rien à la religion. Comment faire un signe de croix avec des mains blanches de chantilly }}


{{Réf Livre|titre=Meurs la faim |auteur= Anne Calife|éditeur=Gallimard,1999. réedition Menthol House|année=2004|page=205|ISBN=978-2-9599680-1-3}}
{{Réf Livre|titre=Paul et le Chat |auteur= Anne Calife|éditeur=Mercure de France, réedition Menthol House|année=2004|page=86|ISBN=978-2-9599680-2-0}}


{{Citation|Combien de mots pour décrire l’éclat outré de son regard, ce blanc qui diminue ? Combien pour cette pointe de jaune verdissant soudain l’iris ? Les désirs de Paul flottent, furtifs, fugaces dans son regard, modifiant les rayons bleutés, hachurant son iris.
{{Citation|En été, tout Marseille va à Cassis. La tôle de la voiture renvoie des éclairs blancs sous le soleil. Je cligne des yeux. J’aperçois à peine le conducteur }}
Pour leur éclat, je peux bien choisir un bleu minéral : ardoise, turquoise, lapis-lazuli joli. Pour leur transparence, taper dans un bleu végétal : gentiane, pervenche, myosotis. Pour leur intensité, m’incliner vers l’art : Klee, Chagall, bleu Matisse, Picasso – ridicules peut-être au regard d’une si petite surface.}}


{{Réf Livre|titre=Meurs la faim |auteur= Anne Calife|éditeur=Gallimard,1999. réedition Menthol House|année=2004|page=160|ISBN=978-2-9599680-1-3}}
{{Réf Livre|titre=Paul et le Chat |auteur= Anne Calife|éditeur=Mercure de France, réedition Menthol House|année=2004|page=86|ISBN=978-2-9599680-2-0}}


{{Citation|Bleu petit bateau, bleu de la Vierge Marie. Le rouge n’est pas si loin du bleu. Le rouge d’un cauchemar n’est qu’un rêve bleuté qui s’est asphyxié. }}
{{Citation|Il était parfaitement détendu. Ses fesses blanches lui faisaient une petite culotte. Il s’essuya en silence, un pli narquois au coin des commissures.}}


{{Réf Livre|titre=Meurs la faim |auteur= Anne Calife|éditeur=Gallimard,1999. réedition Menthol House|année=2004|page=155|ISBN=978-2-9599680-1-3}}
{{Réf Livre|titre=Paul et le Chat |auteur= Anne Calife|éditeur=Mercure de France, réedition Menthol House|année=2004|page=86|ISBN=978-2-9599680-2-0}}


{{Citation|Bleu cathodique. Les images continuaient dans la cuisine avec les fumées bleutées qui se développaient lentement comme le souffle de la ville à l’agonie }}
{{Citation|Rien n’est plus impressionnant qu’une calanque. Tirés du ciel, des blocs de roches blanches crêtées de noir plongent, verticaux, dans la mer.
Leurs clapotis égayèrent Sophie. Elle rit la première. Puis ce fut mon tour. Enfin ma mère découvra ses grandes dents blanches.}}


{{Citation|Pis encore ! Elle est couverte de suçons ! De larges ecchymoses violettes maculent son beau cou blanc, ses épaules.}}
{{Réf Livre|titre=Meurs la faim |auteur= Anne Calife|éditeur=Gallimard,1999. réedition Menthol House|année=2004|page=1152|ISBN=978-2-9599680-1-3}}

{{Citation|L’inquiétude la rend cruelle. Quand elle tient une proie entre ses dents blanches, elle ne lâche jamais. Elle va mitrailler en scrutant mon regard. Que faire ? }}

{{Réf Livre|titre=Meurs la faim |auteur= Anne Calife|éditeur=Gallimard,1999. réedition Menthol House|année=2004|page=168|ISBN=978-2-9599680-1-3}}

{{Citation|Tout me manque. Le sourire blanc de ma mère me manque, l’ordinateur égoïste de mon père me manque, le thym et la sauge me manquent }}


{{Réf Livre|titre=Meurs la faim |auteur= Anne Calife|éditeur=Gallimard,1999. réedition Menthol House|année=2004|page=205|ISBN=978-2-9599680-1-3}}
{{Réf Livre|titre=Meurs la faim |auteur= Anne Calife|éditeur=Gallimard,1999. réedition Menthol House|année=2004|page=205|ISBN=978-2-9599680-1-3}}


{{Réf Livre|titre=Paul et le Chat |auteur= Anne Calife|éditeur=Mercure de France, réedition Menthol House|année=2004|page=86|ISBN=978-2-9599680-2-0}}
{{Citation|Mon sang La traverse et me traverse comme un seul corps. Chaque jour, Elle grandit davantage.
Je flaire la folie. La nuit, Elle dort sous mon lit. Son pied blanc dépasse du matelas. J’essaie de faire comme si de rien n’était ; c’est juste mon imagination. Mais dès que je ferme les yeux, Elle se jette sur moi et m’étrangle }}

{{Réf Livre|titre=Meurs la faim |auteur= Anne Calife|éditeur=Gallimard,1999. réedition Menthol House|année=2004|page=205|ISBN=978-2-9599680-1-3}}

==== [[Transwiki:Anne_Calife|Anne Calife]], ''Paul et le Chat'', 2004 ====
{{Citation|Les cheveux sombres cachaient presque son visage clair. La souffrance ou la peur dilatait ses yeux noirs contre sa peau blanche. Elle criait parce qu'elle avait été réveillée en sursaut par la caméra ou parce qu'elle souffrait de sa jambe amputée..}}

{{Réf Livre|titre=Paul et le Chat |auteur= Anne Calife|éditeur=Mercure de France, réedition Menthol House|année=2004|page=36|ISBN=978-2-9599680-2-0}}


{{Citation|Le Mari, sa chemise amidonnée et blanche sur le divan noir, leva les bras au ciel vers une belle évidence. Chatons ? plus rien : il les avait noyés. Comment ? Il refusa d’en parler, balayant toutes mes questions d’un geste blanc.}}

{{Réf Livre|titre=Paul et le Chat |auteur= Anne Calife|éditeur=Mercure de France, réedition Menthol House|année=2004|page=44|ISBN=978-2-9599680-2-0}}

{{Citation|Et je mis la télé en route. Toujours ces images en boucle, en cercle, qui se mordaient la queue. La Guerre continuait. Dans l’aube rougie, des hommes marchaient vers Bagdad. Ils marchaient vers la mort d'autres hommes dans le parfum des amandiers en fleurs.

À quoi t’attendais-tu Anne ?

Hein ?

Le Chat mit au monde un troisième chaton.

Tout blanc.}}

{{Réf Livre|titre=Paul et le Chat |auteur= Anne Calife|éditeur=Mercure de France, réedition Menthol House|année=2004|page=36|ISBN=978-2-9599680-2-0}}


{{Citation|Moite, j’ouvris la fenêtre pour respirer. Gonflé, le cerisier floconnait, dépassé par l’abondance de ses pétales blancs. En face, la voisine souleva le rideau blanc qui retomba lentement. Le soleil médaillait le soldat. Solitaire, la fleur du magnolia éclatait en apothéose blanche. Et la Mort qui marchait là, entre les boules blanches, s’arrêta. }}

{{Réf Livre|titre=Paul et le Chat |auteur= Anne Calife|éditeur=Mercure de France, réedition Menthol House|année=2004|page=43|ISBN=978-2-9599680-2-0}}

==== [[Transwiki:Anne_Calife|Anne Calife]] sous le nom de Anne Colmerauer, ''La déferlante'', 2003 ====

{{Citation |Oh, je n’y arriverai jamais ! Car je sais bien que l’Intelligence aux yeux perçants suit les cailloux blancs semés par la Logique, cette despote… }}

{{Réf Livre|titre=La déferlante |auteur= Anne Calife|éditeur=Balland,2003, réedition Menthol House|année=2003|page=24|ISBN=2-7158-1436-4}}

{{Citation |On rentrait, ressortait avec de grands sacs blancs, comme des ailes de cygne, laissant derrière nous l’empreinte indélébile de l’ylang-ylang. }}

{{Réf Livre|titre=La déferlante |auteur= Anne Calife|éditeur=Balland,2003, réedition Menthol House|année=2003|page=55|ISBN=2-7158-1436-4}}

{{Citation |C’est avec ferveur que j’ai déchiré le papier de soie rien que pour l’entendre crépiter entre les doigts. Apparaît du blanc, que du blanc.
Petite, je n’étais habillée qu’en blanc. Oui, tous les blancs :crème ivoire, césure. Blanc chagrin. Années d’enfance diluées dans l’immaculé.
Pour laver mon linge, enfin plutôt les taches de sang, ils avaient acheté une énorme quantité d’eau oxygénée Ce fut tout. Une machine à laver tournait exprès pour moi. La femme de ménage que la vue de draps aussi rouges avait effrayé fut renvoyée sur-le-champ.
Pour épurer les mauvaises pensées nourries contre ma famille, tous les soirs, je me purifiais en sacrifiant mes veines. Je dormais dans un pyjama blanc.
J'étais un ange, je vous dis. »}}


{{Citation|Jamais, je n’ai autant remarqué le vert puissant du Printemps, insultant les premiers bleus du ciel. De même, le rouge du sang me renvoie au bleu des yeux de Paul. Car le rouge n’est qu’un bleu qui a souffert. La souffrance se rattache à tout, s’accroche partout, se reflète dans les yeux bleu myosotis d’un bébé de mars. }}
{{Réf Livre|titre=La déferlante |auteur= Anne Calife|éditeur=Balland,2003, réedition Menthol House|année=2003|page=55|ISBN=2-7158-1436-4}}


{{Réf Livre|titre=Paul et le Chat |auteur= Anne Calife|éditeur=Mercure de France, réedition Menthol House|année=2004|page=92|ISBN=978-2-9599680-2-0}}
{{Citation |Je suis en train de me dire qu'elle a un accent Marseillais juste celui que Régine et moi avions perdus. Un accent rude, salé, fort, une lame blanche venant trancher la brume Lorraine }}


[[Catégorie:Bleu|*]]
{{Réf Livre|titre=La déferlante |auteur= Anne Calife|éditeur=Balland,2003, réedition Menthol House|année=2003|page=81|ISBN=2-7158-1436-4}}

Version du 10 octobre 2014 à 04:34

Littérature

Roman

Anne Calife sous le nom de Anne Colmerauer, La déferlante, 2003

Ces couleurs-ci ne semblent pas inspirer du tout, le mari désorienté…. Il serre la serviette à carreaux dans ses mains, en maugréant :

-Je crois vraiment qu’on a tous besoin de vacances !

Effaré, Philippe contemple les boursouflures des feuilles bleutées. Tom paraît très satisfait du chou bleu qu’il a entrepris d’explorer en Ferrari
  • La déferlante, Anne Calife, éd. Balland,2003, réedition Menthol House, 2003  (ISBN 2-7158-1436-4), p. 95


Ce soir, j’attaque Vermeer. Je vais tenter de reproduire ce tableau « La laitière », qui m’a laissé toute abasourdie .

De la cruche dans la jatte, coule le lait. Il coulait de façon quasi éternelle. La femme au tablier baisse les yeux, sa main gauche soutenait la cruche. On ne voit pas ses yeux.

Morte ? Immobile, figée ? Eternité? Surtout, surtout au centre du tableau, le tablier ! Non, que le Tablier ! Un tablier d'un Bleu ! Une de ces couleurs qui vous saute au visage … 
Impossible de reproduire le bleu outremer du tablier. J’ajoute par-ci une touche de violet, par-là du noir. J’ai beau m’acharner, rien à faire. Invincible ce Bleu.
  • La déferlante, Anne Calife, éd. Balland,2003, réedition Menthol House, 2003  (ISBN 2-7158-1436-4), p. 20


Anne Calife, Paul et le Chat, 2004

Du ciel cru, nu, soufflait soudain un vent bleu. Il fit claquer la chaise longue blanche rayée de bleu comme les voiles d’un bateau. Sans commentaires, je devinai le vent du côté de la Guerre. Des tourbillons de fumée bleue penchèrent à droite. Au travers des volutes, allaient et venaient des silhouettes noires, des silhouettes paniquées. Mère… et donc chargée de le soulever pour le poser devant ce qu’il convoitait.
  • Paul et le Chat, Anne Calife, éd. Mercure de France, réedition Menthol House, 2004  (ISBN 978-2-9599680-2-0), p. 86


Combien de mots pour décrire l’éclat outré de son regard, ce blanc qui diminue ? Combien pour cette pointe de jaune verdissant soudain l’iris ? Les désirs de Paul flottent, furtifs, fugaces dans son regard, modifiant les rayons bleutés, hachurant son iris. Pour leur éclat, je peux bien choisir un bleu minéral : ardoise, turquoise, lapis-lazuli joli. Pour leur transparence, taper dans un bleu végétal : gentiane, pervenche, myosotis. Pour leur intensité, m’incliner vers l’art : Klee, Chagall, bleu Matisse, Picasso – ridicules peut-être au regard d’une si petite surface.
  • Paul et le Chat, Anne Calife, éd. Mercure de France, réedition Menthol House, 2004  (ISBN 978-2-9599680-2-0), p. 86


Bleu petit bateau, bleu de la Vierge Marie. Le rouge n’est pas si loin du bleu. Le rouge d’un cauchemar n’est qu’un rêve bleuté qui s’est asphyxié.
  • Paul et le Chat, Anne Calife, éd. Mercure de France, réedition Menthol House, 2004  (ISBN 978-2-9599680-2-0), p. 86


Bleu cathodique. Les images continuaient dans la cuisine avec les fumées bleutées qui se développaient lentement comme le souffle de la ville à l’agonie
Pis encore ! Elle est couverte de suçons ! De larges ecchymoses violettes maculent son beau cou blanc, ses épaules.
  • Meurs la faim, Anne Calife, éd. Gallimard,1999. réedition Menthol House, 2004  (ISBN 978-2-9599680-1-3), p. 205


  • Paul et le Chat, Anne Calife, éd. Mercure de France, réedition Menthol House, 2004  (ISBN 978-2-9599680-2-0), p. 86


Jamais, je n’ai autant remarqué le vert puissant du Printemps, insultant les premiers bleus du ciel. De même, le rouge du sang me renvoie au bleu des yeux de Paul. Car le rouge n’est qu’un bleu qui a souffert. La souffrance se rattache à tout, s’accroche partout, se reflète dans les yeux bleu myosotis d’un bébé de mars.
  • Paul et le Chat, Anne Calife, éd. Mercure de France, réedition Menthol House, 2004  (ISBN 978-2-9599680-2-0), p. 92