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Version du 5 avril 2014 à 14:29
Le libéralisme est une idéologie politique issue des Lumières, nihiliste dans ses fondements, dont la structure repose sur l’individualisme, le progressisme, la technocratie, l’occidentalisme, l’économie comme destin et le mondialisme[1].
Henri Delassus
- La conjuration antichrétienne, Henri Delassus, éd. Desclée, De Brouwer et Cie, 1910, t. 2e, chap. XXVII : Inanité des efforts contre la chaire de Pierre, p. 377 (texte intégral sur Wikisource)
Friedrich Hayek
- La Route de la servitude (1943), Friedrich Hayek (trad. G. Blumberg), éd. PUF, coll. « Quadrige », 1993 (ISBN 9782130389576), p. 20
Pascal Salin
Monique Canto-Sperber
- « Pourquoi le libéralisme n’est pas le laissez faire », Monique Canto-Sperber, En temps réel, nº 7, février 2003, p. 5
Philippe Manière, L'aveuglement français
- L'aveuglement français, Philippe Manière, éd. Stock, 1998, p. 65
- L'aveuglement français, Philippe Manière, éd. Stock, 1998, p. 24
- L'aveuglement français, Philippe Manière, éd. Stock, 1998, p. 23
Jean-François Revel
- La grande parade – Essai sur la survie de l’utopie socialiste, jean-François Revel, éd. Plon, 2000, p. 46
- La grande parade – Essai sur la survie de l’utopie socialiste, Jean-François Revel, éd. Plon, 2000, p. 63
Points de vue autres qu'économique ou politique
Jean de Bonnefond
J'ai écrit, au début de ma vie, parce que la profession des lettres m'a semblé être la plus libérale et la plus indépendante du monde.
J'ai continué, sans cesser, le dur et cher métier parce que l'indépendance est un objet de perpétuel combat.
- « Notre enquête — Pourquoi écrivez-vous ? », Jean de Bonnefon, Littérature, nº 11, Décembre 1920, p. 22
Alberto Eiguer
— Bien des personnes ont besoin de se sentir sécurisés par un contact direct avec les intermédiaires des pouvoirs, assistants sociaux, fonctionnaires, juristes ou médecins, sans quoi ils sombrent, incapables de se servir de leurs capacités naturelles à s'organiser. Le laisser-faire ne leur convient pas. Liberté équivaut pour eux à abandon. Cela les démotive, les rend passifs, les inhibe même. Ils semblent préférer la dure rigueur à la tolérance.
— D'autres personnes ne sont pas en mesure de saisir le présent qui leur est offert avec la liberté, qu'ils interprètent comme l'occasion et la possibilité de s'affranchir de tout devoir envers les autres et de la société en général. Ils tendent à tirer parti de la situation en trichant lorsqu'ils ont une disponibilité dans ce sens, ce qui est identifié en psychologie comme un sens éthique faible, un surmoi immature et insuffisant. Nous reconnaissons ici une certaine forme de libertinage.
— D'autres encore ont du mal à adhérer à l'esprit collectif ; ils se méfient trop d'autrui, des groupes, des instances d'élaboration et de décision, et dans lesquelles ils auraient normalement le droit de participer. Au contraire, ils s'y refusent. Le libéralisme n'est pas antisocial en soi ; la pensée libertaire ne rompt pas avec le concept d'autorité ; elle la situe autrement, la décentralise [...].
La liberté effraie certains d'entre nous, qui ont un besoin capital soit de sécurité, soit de tirer profit des failles du système, soit de se replier sur soi.
- Psychanalyse du libertin, Alberto Eiguer, éd. Dunot, coll. « Psychismes », 2010 (ISBN 978-2-10-054958-0), partie Introduction, chap. Liberté génère trois mots proches mais différents : libertin, libertaire, libéral, p. 8
Références
- ↑ Alexandre Douguine, La guerre contre la Russie dans sa dimension idéologique, E&R, [lire en ligne] ;