« Café » : différence entre les versions
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==== [[André Pieyre de Mandiargues]], ''Le Musée noir'', 1924 ==== |
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{{citation|citation=Un très jeune garçon aux poignets velus presque à l'excès, même pour sa race, et à la chemise peu fraîche, leur avait servi une purée de tomates, d'aubergines et d'olives noires écrasées avec des herbes et des aromates ; des petites pieuvres et de très grosses crevettes frites ensemble dans une singulière union de queues, de pinces, d'antennes et de tentacules ; des beignets de miel, des confitures de cédrats et de roses. Elles avaient bu du vin résiné, horriblement amer, et du café bourbeux, mais suave.}} |
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{{Réf Livre|titre=Le Musée noir|auteur=[[André Pieyre de Mandiargues]]|éditeur=Gallimard|Collection=L'Imaginaire|année=1946|page=30|section=Le sang de l'agneau|ISBN=2-07-071990-1}} |
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=== Prose poétique === |
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==== [[Robert Desnos]], ''Deuil pour deuil'', 1924 ==== |
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Version du 26 mars 2014 à 23:17
Le café est une boisson psychoactive obtenue à partir des graines du caféier, un arbuste du genre Coffea.
Littérature
Nouvelle
Prose poétique
Robert Desnos, Deuil pour deuil, 1924
- La liberté ou l'amour ! suivi de Deuil pour deuil (1924), Robert Desnos, éd. Gallimard, 1962 (ISBN 978-2-07-027695-0), p. 133
Roman
Colette, Le Blé en herbe, 1923
Mme Dalleray ne semblait pas l'attendre et lisait. Mais l'ombre étudiée du salon, la table presque invisible d'où montaient les odeurs de la pêche tardive, du melon rouge de Chypre coupé en croissants d'astre et du café noir versé sur la glace pilée le renseignèrent.
Mme Dalleray laissa son livre et lui tendit une main sans se lever. Il voyait dans l'ombre la robe blanche, la main blanche : les yeux noirs, isolés dans leur halo de bistre, bougeaient avec une lenteur inaccoutumée.
Peut-être que vous dormiez, dit Phil, en se forçant à une obligeance mondaine.
Non... Certainement non. Il fait chaud ? Vous avez faim ?
Je ne sais pas...
Il soupira, sincèrement indécis, pris, dès l'entrée à Ker-Anna, d'une sorte de soif, et d'une sensibilité aux odeurs comestibles qui eût ressemblé à l'appétit si une anxiété sans nom n'eût en même temps serré sa gorge. Son hôtesse le servit pourtant, et il huma, sur une petite pelle d'argent, la chair rouge du melon poudré de sucre imprégnée d'un alcool léger, à goût d'anis.
- Le Blé en herbe (1923), Colette, éd. Flammarion, 2004 (ISBN 2-08-06-8641-1[à vérifier : ISBN invalide]), p. 68
Dominique Fernandez, Porporino ou les mystères de Naples, 1974
- Porporino ou les mystères de Naples (1974), Dominique Fernandez, éd. Grasset, coll. « Les Cahiers Rouges », 1974 (ISBN 978-2-246-01243-6), partie II « Les pauvres de Jésus-Christ », Gourmandise, p. 165
Citations
- « Traité sur les excitants modernes », dans Physiologie du goût: Suivi d'un Traité sur les excitants modernes, Honoré de Balzac, éd. Charpentier, 1839, p. 460
- « Traité sur les excitants modernes », dans Physiologie du goût: Suivi d'un Traité sur les excitants modernes, Honoré de Balzac, éd. Charpentier, 1839, p. 461
- Les mohicans de Paris, Alexandre Dumas, éd. Michel Levy, 1862, t. 3, p. 59-60
- (fr) La Foire aux cancres (1962), Jean-Charles, éd. Calmann-Lévy, coll. « Labiche », 1963, p. 136
- Dans la bouche d'un chef cuisinier ambulant -servant les cowboys.
- Des barbelés sur la prairie, R. Goscinny, éd. Dupuis, 1967, p. 3
- Le guerrier solitaire, Henning Mankell (trad. Christofer Bjurström), éd. Seuil, 1995, p. 301
L’amertume est un café, un sale goût amer mais ça revigore
L’amitié c’est juste le p’ tit sucre qui l’accompagne, ça apaise…
- Amitié et Amertume, Rocé, Rocé, album Identité en crescendo (9 mai 2006 chez Emarcy).
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