« Rire » : différence entre les versions
→James Joyce, Ulysse, 1922 : hors critères |
→Julien Green, Léviathan, 1929 : hors critères |
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|précisions=Cette maxime est tirée d'Aristote, ''De partibus animalium'', 3, 10. Elle se retrouve aussi dans les œuvres de Guillaume Bouchet, poète et ami de Rabelais.}} |
|précisions=Cette maxime est tirée d'Aristote, ''De partibus animalium'', 3, 10. Elle se retrouve aussi dans les œuvres de Guillaume Bouchet, poète et ami de Rabelais.}} |
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{{Réf Livre|section=Avertissement au lecteur|titre=Gargantua|auteur=François Rabelais|éditeur=Seuil (Points)|année=1995|année d'origine=1534|page=45|s=Gargantua}} |
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==== [[Julien Green]], ''Léviathan'', 1929 ==== |
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{{citation|citation=Au milieu du chantier, se dressaient trois tas de charbon, de taille égale, séparés les uns des autres, malgré les éboulements qui brisaient la pointe de leurs sommets et tentaient de rapprocher leurs bases en les élargissant. Tous trois renvoyaient avec force la lumière qui les inondait ; une muraille de plâtre n'eût pas paru plus blanche que le versant qu'ils exposaient à la lune, mais alors que le plâtre est terne, les facettes diamantées du minerai brillaient comme une eau qui s'agite et chatoie. Cette espèce de ruissellement immobile donnait aux masses de houille et d'anthracite un caractère étrange ; elles semblaient palpiter ainsi que des êtres à qui l'astre magique accordait pour quelques heures une vie mystérieuse et terrifiante. L'une d'elles portait au flanc une longue déchirure horizontale qui formait un sillon où la lumière ne parvenait pas, et cette ligne noire faisait songer à un rire silencieux dans une face de métal. Derrière elles, leurs ombres se rejoignaient presque, creusant des abîmes triangulaires d'où elles paraissaient être montées jusqu'à la surface du sol comme d'un enfer. La manière fortuites dont elles étaient posées, telles trois personnes qui s'assemblent pour délibérer, les revêtait d'une grandeur sinistre.}}{{Réf Livre|titre=Léviathan|auteur=[[Julien Green]]|éditeur=Fayard|collection=Le Livre de Poche|année=1993|année d'origine=1929|année d'origine=1897|page=169|chapitre=XIII|ISBN=978-2-253-09940-}} |
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==== [[André Breton]], ''[[w:L'Amour fou|L'Amour fou]]'', [[w:1937 en littérature|1937]] ==== |
==== [[André Breton]], ''[[w:L'Amour fou|L'Amour fou]]'', [[w:1937 en littérature|1937]] ==== |
Version du 18 avril 2012 à 07:27
Le rire marque un sentiment de gaieté par un mouvement de la bouche accompagné souvent de bruit et par une expression correspondante des regards et des traits du visage.
Cinéma
Marcel Pagnol, Le Schpountz, 1937-1938
Claude Lelouch, L'aventure c'est l'aventure, 1972
Aldo : C'est pas à toi, cette phrase.
Jacques : Non, mais ça fait plaisir à entendre.
Littérature
Écrit intime
Paul Klee, Journal, 1957
- Journal (1957), Paul Klee, éd. Grasset, coll. « Les Cahiers Rouges », 1959 (ISBN 978-2-246-27913-6), Journal I, p. 68
Prose poétique
André Breton/Philippe Soupault, Les Champs Magnétiques, 1919
- Cette citation provient d'une revue dirigée par André Breton.
- « Les Champs Magnétiques partie I La Glace sans tain », André Breton/Philippe Soupault, Littérature, nº 8, Octobre 1919, p. 9
Joyce Mansour, Dolman le maléfique, 1961
- « Dolman le maléfique », Joyce Mansour, La Brèche, nº 1, Octobre 1961, p. 50
Roman
François Rabelais, Gargantua, 1534
- Cette maxime est tirée d'Aristote, De partibus animalium, 3, 10. Elle se retrouve aussi dans les œuvres de Guillaume Bouchet, poète et ami de Rabelais.
- Gargantua (1534), François Rabelais, éd. Seuil (Points), 1995, Avertissement au lecteur, p. 45 (texte intégral sur Wikisource)
André Breton, L'Amour fou, 1937
- L'Amour fou, André Breton, éd. Gallimard, 1976 (ISBN 978-2070367238), p. 66 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Dominique Fernandez, Porporino ou les mystères de Naples, 1974
« — Eh bien ! soyons plus précis. Ces yeux aux reflets verts, ces lèvres de corail, ces cheveux qui bouclent avec tant de grâce sans le secours des fers, votre teint, Feliciano, votre manière de marcher, de vous tenir, n'appartiennent pas, j'en mets ma main au feu, à une petite victime de la cruauté sacerdotale.
« A-t-il entendu dire, me demandai-je, que je passe pour être né de la fornication d'un prêtre ? J'allais éclater de rire à cause de la tournure fadement complimenteuse et bizarrement alambiquée de sa phrase, quand je m'avisai, par je ne sais quel frémissement qui parcourut ma personne, que peut-être le chevalier de Casanova ne songeait nullement à goûter avec moi les douceurs de la paternité.
« — Feliciano, reprit-il, je suis sûr que votre conformation diffère de la mienne.
« J'hésitais encore à comprendre.
« — Vous n'êtes qu'une beauté travestie.
« — Monsieur, répondis-je, je suis Feliciano Marchesi.
« — Ma chère, vous êtes une jolie femme déguisée. Si la longue contemplation que j'ai faite de vos charmes ne m'en avait donné l'assurance, je n'aurais jamais eu l'effronterie de vous attirer derrière ce rideau.
- Porporino ou les mystères de Naples (1974), Dominique Fernandez, éd. Grasset, coll. « Les Cahiers Rouges », 1974 (ISBN 978-2-246-01243-6), partie II « Les pauvres de Jésus-Christ », Une méprise plutôt étrange, p. 233
Philosophie
Psychanalyse
Daniel Sibony, Les Sens du rire et de l'humour, 2010
- Les Sens du rire et de l'humour, Daniel Sibony, éd. Odile Jacob, 2010, p. 12
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