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{{citation|citation=Dans l'ardent foyer de ta chevelure, je respire l'odeur du tabac mêlée à l'opium et au sucre ; dans la nuit de ta chevelure, je vois resplendir l'infini de l'azur tropical ; sur les rivages duvetés de ta chevelure, je m'enivre des odeurs combinées du goudron, du musc et de l'huile de coco.}}
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==== [[Francis Picabia]], ''Histoire de voir'', 1922 ====
{{citation|citation=Paris est plus grand que [[Francis Picabia|Picabia]] mais [[Francis Picabia|Picabia]] est la capitale de Paris ; [[André Breton|Breton]] est un grand fleuve de tabac turc et la mer se jette dans ce fleuve pour monter vers l'Infini.}}{{Réf Article|titre=Histoire de voir|auteur=[[Francis Picabia]]|publication=Littérature Nouvelle Série|numéro=6|date=Novembre 1922|page=17}}


=== Roman ===
=== Roman ===

Version du 5 avril 2012 à 11:13

Le tabac est un produit manufacturé élaboré à partir de feuilles séchées de plantes de tabac commun (Nicotiana tabacum), une espèce originaire d'Amérique centrale appartenant au genre botanique Nicotiana.

L'usage du tabac s'est largement répandu dans le monde entier à la suite de la découverte de l'Amérique.

Littérature

Prose poétique

Charles Baudelaire, Le Spleen de Paris, 1869

Un hémisphère dans une chevelure

Dans l'ardent foyer de ta chevelure, je respire l'odeur du tabac mêlée à l'opium et au sucre ; dans la nuit de ta chevelure, je vois resplendir l'infini de l'azur tropical ; sur les rivages duvetés de ta chevelure, je m'enivre des odeurs combinées du goudron, du musc et de l'huile de coco.
  • Le Spleen de Paris (1869), Charles Baudelaire, éd. Maxi-Livres, coll. « Maxi-Poche Classiques Français », 1995  (ISBN 2-87714-226-4), XVII. Un hémisphère dans une chevelure, p. 49


Francis Picabia, Histoire de voir, 1922

Paris est plus grand que Picabia mais Picabia est la capitale de Paris ; Breton est un grand fleuve de tabac turc et la mer se jette dans ce fleuve pour monter vers l'Infini.
  • « Histoire de voir », Francis Picabia, Littérature Nouvelle Série, nº 6, Novembre 1922, p. 17


Roman

Colette, La Maison de Claudine, 1922

La robe de toile que je presse de ma joue sent le gros savon, la cire dont on lustre les fers à repasser, et la violette. Si je m’écarte un peu de cette fraîche robe de jardinière, ma tête plonge tout de suite dans une zone de parfum qui nous baigne comme une onde sans plis : le tabac blanc ouvre à la nuit ses tubes étroits de parfum et ses corolles en étoile. Un rayon, en touchant le noyer, l’éveille : il clapote, remué jusqu’aux basses branches par une mince rame de lune. Le vent superpose, à l’odeur du tabac blanc, l’odeur amère et froide des petites noix véreuses qui choient sur le gazon.
  • La Maison de Claudine (1922), Colette, éd. Imprimerie Moderne de Nantes, coll. « Super-Bibliothèque », 1976  (ISBN 2-261-00093-6), Papa et Mme Bruneau, p. 67


Citations

Non, je ne trouve point beaucoup de différence
De prendre du tabac à vivre d'espérance,
Car l'un n'est que fumée, et l'autre n'est que vent.

  • Les œuvres du sieur de Saint-Amant, Saint-Amant, éd. Jean Boulley, 1642, p. 208


Ce qu’il y a de bien quand on est mort, c’est que personne ne vous dit que fumer est mauvais pour nous ; le problème, c’est qu’on ne trouve de cigarettes nulle part.
  • L’amour dans une langue morte, Lee Siegel (trad. M.-O. Probst et A. Porte), éd. Philippe Picquier, 2003, p. 387


Un buraliste français, c’est à peu près quatre morts par an, donc c’est quelqu’un qui vit sur la mort d’à peu près quatre personnes par an.
  • Gérard Dubois, C dans l’air, France 5, 4 août 2009


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