« Fatalité » : différence entre les versions
Contenu supprimé Contenu ajouté
Aucun résumé des modifications |
|||
Ligne 6 : | Ligne 6 : | ||
=== Poésie === |
=== Poésie === |
||
==== [[Paul Eluard]] , ''Capitale de la douleur'', 1926 ==== |
==== [[Paul Eluard]] , ''Capitale de la douleur'', 1926 ==== |
||
''' Paul Klee''' |
|||
{{Citation|citation=<poem>Sur la pente fatale, le voyageur profite |
{{Citation|citation=<poem>Sur la pente fatale, le voyageur profite |
||
De la faveur du jour, verglas et sans cailloux.</poem>}} |
De la faveur du jour, verglas et sans cailloux.</poem>}} |
||
Ligne 20 : | Ligne 21 : | ||
== Philosophie == |
== Philosophie == |
||
=== [[Friedrich Nietzsche]], ''[[w:Ainsi parlait Zarathoustra|Ainsi parlait Zarathoustra]]'', 1885 === |
=== [[Friedrich Nietzsche]], ''[[w:Ainsi parlait Zarathoustra|Ainsi parlait Zarathoustra]]'', 1885 === |
||
{{citation|citation=J'aime celui qui ne veux pas avoir trop de vertu. Une vertu est davantage vertu que deux, parce qu'elle est davantage noeud auquel se pend la fatalité.}} |
{{citation|citation=J'aime celui qui ne veux pas avoir trop de vertu. Une vertu est davantage vertu que deux, parce qu'elle est davantage noeud auquel se pend la fatalité.}} |
||
{{Réf Livre|titre=Ainsi parlait Zarathoustra|auteur=[[Friedrich Nietzsche]]|éditeur=Le Livre de Poche|collection=Les Classiques de Poche|année=1972|page=24|partie=I|chapitre=« Prologue de Zarathoustra »|section=4|traducteur=Georges-Arthur Goldschmidt|ISBN=978-2-253-00675-6}} |
{{Réf Livre|titre=Ainsi parlait Zarathoustra|auteur=[[Friedrich Nietzsche]]|éditeur=Le Livre de Poche|collection=Les Classiques de Poche|année=1972|page=24|partie=I|chapitre=« Prologue de Zarathoustra »|section=4|traducteur=Georges-Arthur Goldschmidt|ISBN=978-2-253-00675-6}} |
||
== Psychanalyse == |
|||
=== [[Alberto Eiguer]], ''Le Pervers narcissique et son complice'', 1989 === |
|||
''' Applications à la psychopathologie ''' |
|||
{{citation|citation=Abraham pense [...] qu'un des signes évolutifs et inévitables de la cure est l'apparition de symptômes nouveaux. Le patient présente alors des réactions névrotiques sans perte de contact avec l'entourage. L'auteur confirme une espèce ''de double fatalité à toute thérapie'' de la psychose maniaco-dépressive, à la fois l'inévitable progression du patient, et la consternation de celui-ci devant le fait de ne plus pouvoir régresser : il ne peut plus « produire une dépression authentique » ou une vraie manie.}} |
|||
{{Réf Livre|titre=Le pervers narcissique et son complice|auteur=[[Alberto Eiguer]]|éditeur=Dunot|collection=Psychismes|année=1989|page=95|partie=II. Applications à la psychopathologie|chapitre=Psychose et perversion narcissique|section=Empire dans la thérapie des états maniaco-dépressifs|ISBN=2 10 002843 X}} |
|||
[[Catégorie:Philosophie morale]] |
[[Catégorie:Philosophie morale]] |
Version du 18 février 2012 à 21:12
La fatalité se présente comme le caractère de ce qui est fatal, de ce qui est l'oeuvre du destin.
Littérature
Poésie
Paul Eluard , Capitale de la douleur, 1926
Paul Klee
Sur la pente fatale, le voyageur profite
De la faveur du jour, verglas et sans cailloux.
- Capitale de la douleur suivi de L'amour la poésie (1926), Paul Eluard, éd. Gallimard, coll. « Poésie », 1966 (ISBN 978-2-07-030095-2), partie Nouveaux poèmes, Paul Klee, p. 106
Prose poétique
Robert Desnos, La liberté ou l'amour !, 1927
Dans le désert, perdu, irrémédiablement perdu, l’explorateur casqué de blanc se rend compte enfin de la réalité des mirages et les trésors inconnus, les faunes rêvées, les flores invraisemblables constituent le paradis sensuel où il évoluera désormais, épouvantail sans moineaux, tombeau sans épitaphe, homme sans nom, tandis que, formidable déplacement, les pyramides révèlent les dés cachés sous leur masse pesante et posent à nouveau le problème irritant de la fatalité dans le passé et de la destinée dans le futur.
- La liberté ou l'amour ! (1927), Robert Desnos, éd. Gallimard, coll. « L'Imaginaire », 1962 (ISBN 978-2-07-027695-0), IX. Le palais des mirages, p. 100
Antonin Artaud, Fragments d'un Journal d'Enfer, 1929
On a beau me dire que c'est en moi ce coupe-gorge, je participe à la vie, je représente la fatalité qui m'élit.
- L'Ombilic des Limbes suivi du Pèse-nerfs et autres textes (1929), Antonin Artaud, éd. Gallimard, coll. « Poésie/Gallimard », 1956, partie Fragments d'un Journal d'Enfer, p. 125
Philosophie
Friedrich Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra, 1885
J'aime celui qui ne veux pas avoir trop de vertu. Une vertu est davantage vertu que deux, parce qu'elle est davantage noeud auquel se pend la fatalité.
- Ainsi parlait Zarathoustra, Friedrich Nietzsche (trad. Georges-Arthur Goldschmidt), éd. Le Livre de Poche, coll. « Les Classiques de Poche », 1972 (ISBN 978-2-253-00675-6), partie I, chap. « Prologue de Zarathoustra », 4, p. 24
Psychanalyse
Alberto Eiguer, Le Pervers narcissique et son complice, 1989
Applications à la psychopathologie
Abraham pense [...] qu'un des signes évolutifs et inévitables de la cure est l'apparition de symptômes nouveaux. Le patient présente alors des réactions névrotiques sans perte de contact avec l'entourage. L'auteur confirme une espèce de double fatalité à toute thérapie de la psychose maniaco-dépressive, à la fois l'inévitable progression du patient, et la consternation de celui-ci devant le fait de ne plus pouvoir régresser : il ne peut plus « produire une dépression authentique » ou une vraie manie.
- Le pervers narcissique et son complice, Alberto Eiguer, éd. Dunot, coll. « Psychismes », 1989 (ISBN 2 10 002843 X), partie II. Applications à la psychopathologie, chap. Psychose et perversion narcissique, Empire dans la thérapie des états maniaco-dépressifs, p. 95