« Cruauté » : différence entre les versions
Contenu supprimé Contenu ajouté
Pierre Turgeon |
Aucun résumé des modifications |
||
Ligne 31 : | Ligne 31 : | ||
{{DEFAULTSORT:Cruaute}} |
{{DEFAULTSORT:Cruaute}} |
||
[[Catégorie:Relation humaine]] |
[[Catégorie:Relation humaine]] |
||
[[Catégorie:Révolte]] |
|||
[[de:Grausamkeit]] |
[[de:Grausamkeit]] |
Version du 17 janvier 2012 à 11:14
La cruauté est le plaisir que l'on éprouve à faire souffrir ou à voir souffrir.
Littérature
Critique
Philippe Djian, Lent dehors, 2001
Certaines avaient de belles paires de fesses, de jolies poitrines. Elles avaient des cris clairs, des dents blanches, des poses étudiées. Les garçons les observaient comme du bétail et souriaient aux obscénités qu'ils échangeaient. Ils avaient des yeux vifs, des dents blanches, des manières brutales. Ce qu'ils partageaient, les uns et les autres, ce qu'évoquait leur visage, était la cruauté et l'ennui.
- Lent dehors (1991), Philippe Djian, éd. Folio, 1993, p. 192
Roman
André Gide, Les Faux-monnayeurs, 1625
La cruauté, c'est le premier des attributs de Dieu.
- Les Faux-monnayeurs, André Gide, éd. Gallimard, 1925 (ISBN 2070400824), partie III (« Paris »), chap. 18, p. 378
Pierre Turgeon, Faire sa mort comme faire l’amour, 1981
La cruauté demande un long apprentissage.
- Faire sa mort comme faire l’amour, Pierre Turgeon, éd. Quinze, 1981, p. 25
Propos de moralistes
François de La Rochefoucauld, Maximes et Réflexions, 1664
La férocité naturelle fait moins de cruels que l'amour-propre.
- Maximes et Réflexions, suivies des œuvres mêlées de Saint Evremond, François de La Rochefoucauld, éd. Les Grands Classiques Illustrés, ~1935?, p. 104
Autres projets: