« Stendhal » : différence entre les versions
Aucun résumé des modifications |
|||
Ligne 110 : | Ligne 110 : | ||
== Propos rapportés de Stendhal == |
== Propos rapportés de Stendhal == |
||
{{citation|citation=Dans les nouvelles ou romans qui ont des sujets italiens, il a mieux réussi ces ''amours passionnées'' qui n'existent plus, selon lui, en 1838 et qu'on trouverait fort ridicules si on les rencontrait ; ces amours ''qui se nourrissent de grands sacrifices, ne peuvent subsister qu'environnés de mystère et se trouvent toujours voisins de plus affreux malheurs''. Beyle cherche ainsi dans le roman une pièce à l'appui de son ancienne et constante théorie qui l ui avait fait dire : ''L'amour est une fleur délicieuse, mais il faut avoir le courage d'aller la cueillir sur les bords d'un précipice affreux''. Ce genre brigand et ce genre romain est bien saisi dans ''L'Abesse de Castro''.}} |
{{citation|citation=Dans les nouvelles ou romans qui ont des sujets italiens, il a mieux réussi ces ''amours passionnées'' qui n'existent plus, selon lui, en 1838 et qu'on trouverait fort ridicules si on les rencontrait ; ces amours ''qui se nourrissent de grands sacrifices, ne peuvent subsister qu'environnés de mystère et se trouvent toujours voisins de plus affreux malheurs''. Beyle cherche ainsi dans le roman une pièce à l'appui de son ancienne et constante théorie qui l ui avait fait dire : ''L'amour est une fleur délicieuse, mais il faut avoir le courage d'aller la cueillir sur les bords d'un précipice affreux''. Ce genre brigand et ce genre romain est bien saisi dans ''L'Abesse de Castro''.}} |
||
{{Réf Livre|titre=Le siècle du progrès — Anthologie établie et présentée par Pierre Berès|auteur=[[Charles-Augustin Sainte-Beuve]]|éditeur=Hermann (éditeurs des sciences et des arts)|collection=Collection savoir : lettres|année=1992|année d'origine=|page= |
{{Réf Livre|titre=Le siècle du progrès — Anthologie établie et présentée par Pierre Berès|auteur=[[Charles-Augustin Sainte-Beuve]]|éditeur=Hermann (éditeurs des sciences et des arts)|collection=Collection savoir : lettres|année=1992|année d'origine=|page=153|partie=Stendhal|section=9 janvier 1854. ''Causeries du lundi'', t. IX|ISBN=2-7056-6179-4}} |
||
== D'autres auteurs le concernant == |
== D'autres auteurs le concernant == |
Version du 1 janvier 2012 à 21:34
Stendhal, de son vrai nom Henri Beyle (23 janvier 1783, Grenoble - 23 mars 1842, Paris) est un écrivain français, réputé pour la finesse d'analyse des sentiments de ses personnages et pour la sécheresse délibérée de son style. Stendhal a dû choisir son pseudonyme en hommage à Johann Joachim Winckelmann, fondateur de l'archéologie moderne, qui est né à Stendal en Saxe-Anhalt (Allemagne).
Il a participé aux guerres de la Révolution et de l'Empire comme officier de dragons et comme intendant militaire.
De l'Amour, 1822
- De l'Amour (1822), Stendhal, éd. Michel Lévy frères, 1857, p. 174
- De l'Amour (1822), Stendhal, éd. Gallimard, 1980, p. 19
- Lettre à Matilde du 7 juin 1819
- De l'Amour (1822), Stendhal, éd. Gallimard, 1980, p. 455
- Lettre à Matilde du 20 juillet 1819
- De l'Amour (1822), Stendhal, éd. Gallimard, 1980, p. 465
Le Rouge et le Noir, 1830
(Ici l'auteur eût voulu placer une page de points. Cela aura mauvaise grâce, dit l'éditeur, et pour un écrit aussi frivole, manquer de grâce, c'est mourir.
— La politique, reprend l'auteur, est une pierre attachée au cou de la littérature, et qui, en moins de six mois, la submerge. La politique au milieu des intérêts d'imagination, c'est un coup de pistolet au milieu d'un concert. Ce bruit est déchirant sans être énergique. Il ne s'accorde avec le son d'aucun instrument. Cette politique va offenser mortellement une moitié des lecteurs, et ennuyer l'autre qui l'a trouvée bien autrement spéciale et énergique dans le journal du matin…
- Le Rouge et le Noir (1830), Stendhal, éd. Flammarion, coll. « GF », 1964 (ISBN 2-08-070011-1), chap. XXII, livre second, p. 419
- Le Rouge et le Noir, Stendhal, éd. le Divan, 1927, t. 1, chap. XXI (« Dialogue avec un Maître »), p. 235 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- Le Rouge et le Noir, Stendhal, éd. le Divan, 1927, t. 2, chap. XIX (« L'Opéra Bouffe »), p. 232 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- Le Rouge et le Noir, Stendhal, éd. le Divan, 1927, t. 2, chap. XXXIV (« Un homme d'esprit »), p. 380 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- Citation choisie pour le 29 juin 2010.
- Le Rouge et le Noir, Stendhal, éd. le Divan, 1927, t. 2, chap. XLIV, p. 471 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- Le Rouge et le Noir, Stendhal, éd. le Divan, 1927, t. 2, chap. XLIV, p. 477-478 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- Le Rouge et le Noir, Stendhal, éd. le Divan, 1927, t. 2, chap. VII (« Une attaque de goutte »), p. 93 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- Le Rouge et le Noir (1830), Stendhal, éd. Gallimard, coll. « Folio », 1993, p. 269
La Chartreuse de Parme, 1839
- La Chartreuse de Parme, Stendhal, éd. Adamant Media Corporation, 2001 (ISBN 0543899063), chap. VIII, livre premier, p. 143
Propos rapportés de Stendhal
- Le siècle du progrès — Anthologie établie et présentée par Pierre Berès, Charles-Augustin Sainte-Beuve, éd. Hermann (éditeurs des sciences et des arts), coll. « Collection savoir : lettres », 1992 (ISBN 2-7056-6179-4), partie Stendhal, 9 janvier 1854. Causeries du lundi, t. IX, p. 153
D'autres auteurs le concernant
- Dictionnaire égoïste de la littérature française, Charles Dantzig, éd. Grasset, 2005, p. 833
Autres projets: