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=== Cours de littérature === |
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==== [[Vladimir Nabokov]], ''Littératures'', 1941-1958 ==== |
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{{citation|citation=L'art d'écrire est un art très futile s'il n'implique pas avant tout l'art de voir le monde comme un potentiel de fiction.}} |
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⚫ | {{citation|citation=Pour moi, être écrivain, c'est découvrir patiemment, au fil des années, la seconde personne, cachée, qui vit en nous, et un monde qui sécrète notre seconde vie : l'écriture m'évoque en premier lieu, non pas les romans, la poésie, la tradition littéraire, mais l'homme qui, enfermé dans une chambre, se replie sur lui-même, seul avec les mots, et jette, ce faisant, les fondations d'un nouveau monde.}} |
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⚫ | {{citation|[...] le trait excluant ici la rature ou la reprise (puisque le caractère est tracé alla prima), aucune invention de la gomme ou de ses substituts (la gomme, objet emblématique du signifié que l'on voudrait bien effacer ou dont, tout au moins, on voudrait bien alléger, amincir la plénitude ; mais en face de chez nous, du côté de l'Orient, pourquoi des gommes, puisque le miroir est vide ?).}} |
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⚫ | {{Citation|citation=''La Règle du jeu'' : dont les quatres tomes, si longs à rédiger que leur établissement m'occupa depuis les approches de l'âge mûr jusqu'à un point déjà avancé de ma vieillesse, illustrent à merveille cette ironie : avoir prétendu écrire pour arriver à mieux vivre et n'avoir au bout du compte mené à peu près rien d'autre qu'une vie d'écrivain.}} |
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⚫ | {{citation|citation=Après tout, si aucune activité n'est plus individualisée, asociale et « séparée » que l'écriture ou la lecture, c'est précisément en quoi celles-ci communiquent : par cette nervure intime d'un échange proprement érotique s'instaurant entre un auteur et un lecteur dont désirs et solitudes dialoguent, s'infusent, rêvassent à travers du langage chargé de sens tandis que des délices de sensations et d'émotions s'échangent entre eux dans le silence. D'ailleurs, un grand écrivain est toujours un grand lecteur, et l'excellent lecteur est aussi rare que lui. La seule différence, c'est que si le style suppose une singularité d'expression unique prohibant par définition l'enseignement de normes et canons sous peine de déchoir dans cette contradiction vivante qu'indique le vocable d'« art officiel », lire s'apprend. Mieux encore : l'art littéraire est ce miroir d'excellence par lequel le lecteur peut devenir une sorte d'artiste lui-même en tant que recréateur de l'oeuvre.|précisions=Cécile Guilbert préfaçant la réédition de 2010 des cours de littérature européenne de [[Vladimir Nabokov]], professés entre 1941 et 1958 dans plusieurs universités américaines et réunis sous le titre ''Littératures''.}} |
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{{Réf Livre|titre=Littératures|auteur=[[Vladimir Nabokov]]|éditeur=Robert Laffont|année=2010|année d'origine=1980|page=XXII|collection=Bouquins|partie=|section=Préface de Cécile Guilbert — Les ruses du professeur Nabokov}} |
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=== Écrits intimes === |
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=== L'écriture dans les écrits intimes === |
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==== Sei Shōnagon, ''Notes de chevet'', 1001-1010 ==== |
==== Sei Shōnagon, ''Notes de chevet'', 1001-1010 ==== |
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{{citation|Quand j'aperçois un encrier malpropre, poudreux, un bâton d'encre que l'on a frotté sans soin et usé d'un seul côté, cela me fait une impression désagréable. Je déteste également voir une personne prendre, avec une pince de bambou, un bâton d'encre qui a beaucoup servi.}} |
{{citation|Quand j'aperçois un encrier malpropre, poudreux, un bâton d'encre que l'on a frotté sans soin et usé d'un seul côté, cela me fait une impression désagréable. Je déteste également voir une personne prendre, avec une pince de bambou, un bâton d'encre qui a beaucoup servi.}} |
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{{Réf Livre|titre=Notes de chevet|auteur=Sei Shōnagon|éditeur=Gallimard/Unesco|année=2007 |année d'origine=1001-1010|page=243-244|ISBN=|traducteur=André Beaujard}} |
{{Réf Livre|titre=Notes de chevet|auteur=Sei Shōnagon|éditeur=Gallimard/Unesco|année=2007 |année d'origine=1001-1010|page=243-244|ISBN=|traducteur=André Beaujard}} |
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=== Poésie === |
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==== Georges De Brebeuf, ''La Pharsale de Lucain'', 1670 ==== |
==== Georges De Brebeuf, ''La Pharsale de Lucain'', 1670 ==== |
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{{Réf Livre|titre=Confessions d'un traître|auteur=Albert Bensoussan|éditeur=Presses Universitaires de Rennes|année=1995|page=107}} |
{{Réf Livre|titre=Confessions d'un traître|auteur=Albert Bensoussan|éditeur=Presses Universitaires de Rennes|année=1995|page=107}} |
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=== Roman === |
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==== [[Charles Robert Maturin]], ''Melmoth — L'homme errant'', 1820 ==== |
==== [[Charles Robert Maturin]], ''Melmoth — L'homme errant'', 1820 ==== |
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{{citation|citation=<poem>D'un côté, l'on voyait des colonnes chargées de caractères hiéroglyphiques ; de l'autre, des pierres qui portaient les marques d'un pouvoir irrésistible. Mortels, disait ce pouvoir, vous tracez avec le ciseau, je n'écris qu'avec le feu.</poem>}} |
{{citation|citation=<poem>D'un côté, l'on voyait des colonnes chargées de caractères hiéroglyphiques ; de l'autre, des pierres qui portaient les marques d'un pouvoir irrésistible. Mortels, disait ce pouvoir, vous tracez avec le ciseau, je n'écris qu'avec le feu.</poem>}} |
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{{Réf Livre|titre=Leviathan|auteur=Paul Auster|éditeur=Le livre de Poche|année=1993|page=73|traducteur=Christine Le Boeuf}} |
{{Réf Livre|titre=Leviathan|auteur=Paul Auster|éditeur=Le livre de Poche|année=1993|page=73|traducteur=Christine Le Boeuf}} |
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== Médias == |
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=== Propos d'écrivains critiques === |
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⚫ | {{citation|citation=Après tout, si aucune activité n'est plus individualisée, asociale et « séparée » que l'écriture ou la lecture, c'est précisément en quoi celles-ci communiquent : par cette nervure intime d'un échange proprement érotique s'instaurant entre un auteur et un lecteur dont désirs et solitudes dialoguent, s'infusent, rêvassent à travers du langage chargé de sens tandis que des délices de sensations et d'émotions s'échangent entre eux dans le silence. D'ailleurs, un grand écrivain est toujours un grand lecteur, et l'excellent lecteur est aussi rare que lui. La seule différence, c'est que si le style suppose une singularité d'expression unique prohibant par définition l'enseignement de normes et canons sous peine de déchoir dans cette contradiction vivante qu'indique le vocable d'« art officiel », lire s'apprend. Mieux encore : l'art littéraire est ce miroir d'excellence par lequel le lecteur peut devenir une sorte d'artiste lui-même en tant que recréateur de l'oeuvre.|précisions=Cécile Guilbert préfaçant la réédition de 2010 des cours de littérature européenne de [[Vladimir Nabokov]], professés entre 1941 et 1958 dans plusieurs universités américaines et réunis sous le titre ''Littératures''.}} |
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==== [[J. M. G. Le Clézio]], Interview, 2011 ==== |
==== [[J. M. G. Le Clézio]], Interview, 2011 ==== |
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{{citation|A la question « Pourquoi écrivez vous ? », la plus belle réponse à mes yeux est celle que fit Pa Kin : « Parce que la belle vie est trop courte. » J'avais trouvé cela merveilleux, car écrire, c'est vivre d'autres vies, ajouter des vies à la belle vie, qui n'est plus si courte que ça...}} |
{{citation|A la question « Pourquoi écrivez vous ? », la plus belle réponse à mes yeux est celle que fit Pa Kin : « Parce que la belle vie est trop courte. » J'avais trouvé cela merveilleux, car écrire, c'est vivre d'autres vies, ajouter des vies à la belle vie, qui n'est plus si courte que ça...}} |
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{{réf Article|titre=Le Clézio : « Je suis un indigné de l'Afrique » |auteur=Interview par Valérie Marin la Meslée|publication=Le Point|numéro=2041|date=27 Octobre 2011|page=101|ISSN=}} |
{{réf Article|titre=Le Clézio : « Je suis un indigné de l'Afrique » |auteur=Interview par Valérie Marin la Meslée|publication=Le Point|numéro=2041|date=27 Octobre 2011|page=101|ISSN=}} |
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=== Télévision === |
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=== [[Voltaire]], ''Dictionnaire philosophique'', 1764 === |
=== [[Voltaire]], ''Dictionnaire philosophique'', 1764 === |
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{{Citation|citation=L'écriture est la peinture de la voix.|précisions=(Voir la parenté de cette citation avec celle de Brébeuf).}} |
{{Citation|citation=L'écriture est la peinture de la voix.|précisions=(Voir la parenté de cette citation avec celle de Brébeuf).}} |
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{{citation|Quand un ouvrage sent la lime, c’est qu’il n’est pas assez poli ; s’il sent l’huile, c’est qu’on a trop peu veillé.}} |
{{citation|Quand un ouvrage sent la lime, c’est qu’il n’est pas assez poli ; s’il sent l’huile, c’est qu’on a trop peu veillé.}} |
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{{Réf Livre|titre= Pensées|auteur= Joseph Joubert|éditeur= Librairie Vve Le Normant|année= 1850|page= 101|année d'origine=~1780-1824|tome=2|s=Pensées}} |
{{Réf Livre|titre= Pensées|auteur= Joseph Joubert|éditeur= Librairie Vve Le Normant|année= 1850|page= 101|année d'origine=~1780-1824|tome=2|s=Pensées}} |
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Version du 19 décembre 2011 à 11:30
L'écriture est un système de représentation graphique d’une langue, au moyen de signes inscrits ou dessinés sur un support, et permet l'échange d'informations sans le support de la voix.
Art
Propos de théoriciens
Nicolas Schöffer, La Théorie des miroirs, 1981
- La Théorie des miroirs, Nicolas Schöffer, éd. Belfond, 1982 (ISBN 2-7144-1466-4), p. 123
Enseignement
Cours de littérature
Vladimir Nabokov, Littératures, 1941-1958
- Littératures (1980), Vladimir Nabokov (trad. Hélène Pasquier), éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2010, partie Littératures I, Bons lecteurs et bons écrivains, p. 36
Discours
Propos de romanciers
Orhan Pamuk, Discours de réception du prix Nobel de littérature, 2006
- Orhan Pamuk, 7 décembre 2006, à Stockholm, dans Le Monde.
Littérature
Critique
Roland Barthes, L'empire des signes,1970
- L'empire des signes (1970), Roland Barthes, éd. Flammarion, coll. « Champs », 1980, p. 22
- L'empire des signes (1970), Roland Barthes, éd. Flammarion, coll. « Champs », 1980, p. 116
Michel Leiris, Langage tangage ou Ce que les mots me disent, 1985
- Langage tangage ou Ce que les mots me disent, éd. Gallimard (ISBN 2-07-074211-3), p. 139 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- Langage tangage ou Ce que les mots me disent, éd. Gallimard (ISBN 2-07-074211-3), p. 141 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Cécile Guilbert, Les ruses du professeur Nabokov, 2010
- Cécile Guilbert préfaçant la réédition de 2010 des cours de littérature européenne de Vladimir Nabokov, professés entre 1941 et 1958 dans plusieurs universités américaines et réunis sous le titre Littératures.
- Littératures (1980), Vladimir Nabokov, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2010, Préface de Cécile Guilbert — Les ruses du professeur Nabokov, p. XXII
Écrits intimes
Sei Shōnagon, Notes de chevet, 1001-1010
- Notes de chevet (1001-1010), Sei Shōnagon (trad. André Beaujard), éd. Gallimard/Unesco, 2007, p. 243-244
Poésie
Georges De Brebeuf, La Pharsale de Lucain, 1670
C'est de lui que nous vient cet art ingénieux
De peindre la parole et de parler aux yeux,
Et par les traits divers de figures tracées,
Donner de la couleur et du corps aux pensées.
- En parlant du [peuple] Phénicien, inventeur de l'écriture.
- La Pharsale de Lucain, Georges De Brebeuf, éd. Jean Ribou, 1670, p. 85
André Gide, Les Caves du Vatican, 1914
— Savez-vous ce qui me gâte l'écriture ? Ce sont les corrections, les ratures, les maquillages qu'on y fait.
— Croyez-vous donc qu'on ne se corrige pas, dans la vie ? demanda Julius allumé.
— Vous ne m'entendez pas : Dans la vie, on se corrige, à ce qu'on dit, on s'améliore ; on ne peut corriger ce qu'on a fait. C'est ce droit de retouche qui fait de l'écriture une chose si grise et si... (il n'acheva pas). Oui ; c'est là ce qui me paraît si beau dans la vie ; c'est qu'il faut peindre dans le frais. La rature y est défendue.
- Les Caves du Vatican, André Gide, éd. Gallimard, 1972 (ISBN 978-2-07-036034-5), p. 79 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Tristan Tzara, Maison Flake, 1919
- Cette citation provient d'une revue dirigée par André Breton.
- « Maison Flake », Tristan Tzara, Littérature, nº 2, Avril 1919, p. 16
Albert Bensoussan, Confessions d'un traître, 1995
La parole est nomade, aérienne, supérieure, l'écriture la fige, la ramène à terre, l'emprisonne. Ainsi cette historiette arabe :
Qu'est-ce que la parole ? Demande l'un
Un vent qui passe, dit le sage
Et qui peut l'enchaîner ? Interroge l'autre
L'écriture
- Confessions d'un traître, Albert Bensoussan, éd. Presses Universitaires de Rennes, 1995, p. 107
Roman
Charles Robert Maturin, Melmoth — L'homme errant, 1820
D'un côté, l'on voyait des colonnes chargées de caractères hiéroglyphiques ; de l'autre, des pierres qui portaient les marques d'un pouvoir irrésistible. Mortels, disait ce pouvoir, vous tracez avec le ciseau, je n'écris qu'avec le feu.
- Melmoth — L'homme errant (1820), Charles Robert Maturin (trad. Jacqueline Marc-Chadourne), éd. Phébus, coll. « Libretto », 1996 (ISBN 978-2-85-940553-3), Histoire des Indiens, p. 334
Marcel Proust, Le temps retrouvé, 1927
- Le temps retrouvé, Marcel Proust, éd. Pléiade, 1957, t. III, p. 895
Fred Vargas, L'Homme aux cercles bleus, 1991
- L'Homme aux cercles bleus, Fred Vargas, éd. J’ai Lu, 2002, p. 199
Paul Auster, Leviathan, 1993
- Dans la bouche du narrateur, en contraste avec ce qu'il pense (en bien) d'un ami lui aussi écrivain.
- Leviathan, Paul Auster (trad. Christine Le Boeuf), éd. Le livre de Poche, 1993, p. 73
Médias
Journaux
J. M. G. Le Clézio, Interview, 2011
- « Le Clézio : « Je suis un indigné de l'Afrique » », Interview par Valérie Marin la Meslée, Le Point, nº 2041, 27 Octobre 2011, p. 101
Télévision
Clara et Robert Kuperberg, Emission, 2006
- Clara et Robert Kuperberg, American Dog, Arte, 16 novembre 2006
Philosophie
Voltaire, Dictionnaire philosophique, 1764
- (Voir la parenté de cette citation avec celle de Brébeuf).
- « Dictionnaire philosophique » (1764), dans Œuvres complètes, Voltaire, éd. Elibron Classics, 2004, t. 26, article « Orthographe », p. 109
- Citation choisie pour le 6 décembre 2008.
Friedrich Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra, 1885
De tout ce qui est écrit, je ne lis que ce que quelqu'un écrit avec son sang. Ecris avec ton sang : et tu verras que le sang est esprit.
Il n'est guère facile de comprendre le sang d'autrui : je hais les oisifs qui lisent [...].
Que tout un chacun ait le droit d'apprendre à lire, voilà qui à la longue va gâter non seulement l'écriture mais aussi la pensée.
Jadis l'esprit était dieu, puis il s'est fait homme et maintenant il se fait même plèbe.
- Ainsi parlait Zarathoustra, Friedrich Nietzsche (trad. Georges-Arthur Goldschmidt), éd. Le Livre de Poche, coll. « Les Classiques de Poche », 1972 (ISBN 978-2-253-00675-6), partie I, chap. « Lire et écrire », p. 55
Propos de moralistes
Joseph Joubert, Pensées
- Pensées (~1780-1824), Joseph Joubert, éd. Librairie Vve Le Normant, 1850, t. 2, p. 100 (texte intégral sur Wikisource)
- Pensées (~1780-1824), Joseph Joubert, éd. Librairie Vve Le Normant, 1850, t. 2, p. 101 (texte intégral sur Wikisource)
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